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Comme prévu, la mission d’information « Impact, gestion et conséquences dans toutes ses dimensions de l’épidémie de Coronavirus-Covid 19 » de l’Assemblée nationale a remis son rapport, adopté le 3 décembre. Ce n’est pas un scoop, les députés critiquent la gestion gouvernementale de la crise sanitaire : manque de préparation de la France, décisions tardives prises en urgence, vision hospitalo-centrée, mauvaise anticipation de la deuxième vague.
Elaborer un plan « pandémie »
La mission d’information émet donc 29 propositions pour mieux anticiper et répondre aux futures épidémies. Elle recommande ainsi d’élaborer « un plan « pandémie » générique, non uniquement grippale, adapté à une plus large variété de situations et mobilisable rapidement, faisant l’objet d’actualisations régulières » et d’instituer un ministre délégué, placé auprès du Premier ministre, chargé de l’anticipation des crises, sanitaires ou d’une autre nature.
Revoir la logistique pour les stocks stratégiques
Elle prône aussi de redéfinir la liste des produits et équipements devant figurer dans les stocks stratégiques et leur dimensionnement. Le rôle de Santé publique France dans la logistique de crise devrait être repensé avec, le cas échéant, une adaptation du réseau des sites de stockage. La mission préconise aussi d’accroître le rôle des préfets dans l’organisation logistique de la distribution de produits sanitaires en cas de crise et de définir en amont le rôle de la sécurité civile, des sapeurs-pompiers et de l’armée, « dont les moyens et les compétences doivent être largement employés, dans la distribution de produits sanitaires ».
Créer des Agences départementales de santé
Les députés proposent également de créer des agences départementales de santé sous l’autorité hiérarchique des préfets. En effet, la gestion de la crise par les Agences régionales de santé a été largement critiquée lors des auditions. De fait, le rapport souligne que « l’échelon départemental doit redevenir la tête de proue de l’État déconcentré ». En outre, la mission préconise de rendre aux préfets de département la compétence de la gestion des crises sanitaires « pour mettre fin à la dualité de la chaîne de commandement qui a été préjudiciable dans la gestion de la crise sanitaire ».
Déployer un réseau de IHU
Concernant les tests, dont la politique est mise en cause par les députés, la mission propose de déployer un réseau d’Instituts hospitalo-universitaires (IHU) en maladies infectieuses sur l’ensemble du territoire national et de « soutenir les travaux permettant de mieux apprécier et de prendre en compte la contagiosité réelle d’une personne positive à la Covid-19 afin de mieux cibler la stratégie d’isolement ».
Prévoir des plans de crise avec le secteur ambulatoire
Au niveau du système de soins, les recommandations de la mission ne portent pas sur la création de lits, notamment de réanimation, mais sur la gouvernance des hôpitaux avec des pouvoirs accrus pour les conférences médicales d’établissement (CME) et l’amélioration de la formation et de la polyvalence des personnels. En revanche, les députés préconisent de renforcer les liens entre la médecine de ville et la médecine hospitalière et de développer des plans de de crise qui prévoient l’intégration des soins primaires à la réponse sanitaire. Ils réclament, à l’instar du pré-rapport de Didier Pittet, une enquête approfondie sur les conséquences en termes de santé publique du recul des soins durant la première vague de l’épidémie de Covid-19.
Revoir le modèle des Ehpad
Enfin, la mission propose de « revoir en profondeur le modèle des établissements pour personnes âgées dans le cadre de la loi sur le grand âge » en organisant leur rattachement à un établissement de santé public ou privé. En effet, du 1er mars au 24 novembre, les Ehpad recensent 21 644 morts sur un total de 50 237 décès.
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