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« Cela peut paraître sur le papier une bonne idée », expliquait le ministre de la Santé le 11 décembre dernier, mais se faire tester pour le Covid-19 avant Noël n’est pas encouragé par les autorités de santé. Le test n’est pas « un totem d’immunité », expliquait Olivier Véran, qui craint également un engorgement des laboratoires et des pharmacies à l’approche des fêtes.
En pratique, que répondre à une personne qui veut se faire tester avant le réveillon ? Dans sa note d’éclairage du 12 décembre, le Conseil scientifique Covid-19 recommande, pour les personnes asymptomatiques :
- en cas de prise de risque dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier (multiplication des contacts ou contact positif avéré) : « un test RT-PCR peut être réalisé, ou à défaut un test antigénique » ;
- en l’absence de prise de risque dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier : « les tests virologiques (RT-PCR ou tests antigéniques) n’ont pas, ou peu, d’intérêt. Ils ne sont donc pas recommandés. »
A l’inverse, les personnes symptomatiques dans la semaine précédant les jours du 24, 25, 31 décembre et 1er janvier doivent bénéficier d’un test diagnostique et doivent s’isoler sans attendre le résultat du test. « Un test antigénique peut être réalisé si le début des symptômes est récent (< 3 jours) et un test RT-PCR si le début des symptômes est plus ancien (≥ 4 jours) », préconise le Conseil scientifique.
« Les tests virologiques négatifs, en particulier les tests antigéniques compte tenu de leur moindre sensibilité, ne permettent pas d’exclure une infection et l’application des gestes barrières demeure primordiale dans ce cas de figure », insiste le Conseil scientifique.
Pour limiter les risques, l’auto-confinement préventif, qui consiste à limiter ses contacts une semaine avant le 24 ou le 31 décembre, « en particulier pour ceux qui souhaitent passer les fêtes en familles », est à privilégier.
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