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Prévention et dépistage ont été au programme de la seconde édition des « Amphis de l’officine » organisée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) jeudi 10 septembre à la Maison des pharmaciens.
La veille, les professionnels de santé étaient réunis au Centre national des professions libérales de santé (CNPS) afin de s’entendre sur une stratégie commune de dépistage de la Covid-19. « Un consensus a été trouvé entre syndicats de médecins, de pharmaciens et de biologistes sur un certain nombre de recommandations pour l’organisation de ce dépistage », indique Philippe Besset, président de la FSPF et vice-président du CNPS. Pour une meilleure régulation des patients, ce dépistage s’inscrira dans un parcours de soins. « L’accord prévoit une priorisation des patients à dépister avec un premier niveau qui consiste pour le médecin à adresser des patients au laboratoire pour la réalisation d’un test RT-PCR naso-pharyngé qu’il aura prescrit », détaille-t-il. Après cette catégorie prioritaire de patients, l’accord distingue une catégorie intermédiaire de patients, pour lesquels le pharmacien jouera un rôle d’orientation. « Les médicaments achetés et consommés en automédication visant à soulager des symptômes évocateurs d’une contamination à Covid-19 seront un indice permettant au pharmacien d’orienter le patient malade vers le laboratoire de biologie pour réaliser un test RT-PCR par prélèvement naso-pharyngée ou salivaire. » Enfin, s’ils sont validés scientifiquement, « les tests antigéniques réalisés à partir d’un prélèvement nasale et avec une lecture du résultat en 12 minutes pourront être utilisés par les pharmaciens pour les autres patients », termine-t-il.
Ces recommandations ne manqueront pas d’être portées par les professionnels de santé lors de la prochaine négociation conventionnelle interprofessionnelle avec l’Assurance maladie qui s’ouvrira le 24 septembre prochain.
Vendre la peau de l’ours
Sur les tests du Covid-19, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), ne cache pas vouloir aller plus loin lui aussi. Qu’il s’agisse de nouveaux tests salivaires en évaluation, permettant à la fois le prélèvement et la délivrance d’un résultat en moins d’une heure, ou de tests rapides antigéniques, il est favorable à ce que « ces tests détectant des anticorps Covid-19 de la même façon qu’un Trod puissent être réalisés en officine. » Sous réserve qu’ils remplissent trois conditions. « Ils doivent être validés par la Commission nationale de référencement, le système doit permettre un prélèvement plus simple, la méthode pour révéler le résultat doit être aussi facile et rapide que celle d’un Trod », pose-t-il. Si c’est le cas, « les pharmaciens pourront prendre place dans une stratégie de santé publique et de dépistage, décidée par les Agences régionales de santé (ARS) et l’Assurance maladie au regard des besoins, et venir ainsi en appui des laboratoires de biologie médicale, des hôpitaux et d’autres structures dédiées au dépistage. »
Pour l’heure, on ne sait toujours pas si le prélèvement salivaire est au moins un aussi bon vecteur de recherche de virus que le prélèvement nasopharyngé, les études comparatives n’ayant pas encore livré leurs conclusions. Quant aux tests antigéniques, la Haute Autorité de santé doit encore se prononcer dessus.
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