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Alors que le gouvernement peaufine sa stratégie « Tester-alerter-protéger » et que les pharmaciens sont désormais dans la boucle du Contact tracing, l’Institut Pasteur communique ce 17 décembre les résultats d’une étude épidémiologique sur les lieux de contamination. Réalisée en partenariat avec la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), Santé publique France et l’institut IPSOS, l’étude ComCor analyse les circonstances de contamination à partir de la base des cas index pendant la période du couvre-feu.
Moins de la moitié connait la source de l’infection
44 % des personnes infectées connaissent la personne source qui les a infectées, 21 % suspectent un évènement particulier sans connaître la personne source de l’infection, et 35 % ne savent pas comment elles ont été contaminées. Lorsque les personnes sources sont connues, 35 % des contaminations ont lieu dans le foyer, avant tout par le conjoint (64 % des cas). Pour les contaminations hors foyer (65 % des infections), il s’agit avant tout de contaminations dans le cercle familial (33 %), puis dans le milieu professionnel (29 %) et dans le milieu amical (21 %). Les repas jouent un rôle central dans ces contaminations, que ce soit en milieu familial, amical, ou à moindre degré professionnel. Les bureaux partagés jouent également un rôle important en milieu professionnel.
Plusieurs facteurs de risques
L’étude met aussi en avant les facteurs associés à l’infection par le Covid-19. La profession peut être un facteur aggravant notamment pour les cadres administratifs et commerciaux d’entreprise, les professions intermédiaires de la santé et du travail social, les ouvriers dans l’industrie et les chauffeurs. A contrario, les enseignants y compris universitaires, les étudiants, les agriculteurs sont moins à risque. Le nombre de personnes vivant dans le foyer et les enfants peuvent augmenter les risques, ainsi que le fait d’avoir participé à des réunions privées ou professionnelles, fréquenté des bars et restaurants, et des salles de sport, ou bien encore de s’être déplacé à l’étranger ou fait du covoiturage. En revanche, le télétravail, prendre le bus ou le tramway, pratiquer un sport à l’extérieur et avoir fréquenté des commerces alimentaires ou autres diminuent les risques d’être contaminé.
Prudence
L’Institut Pasteur prévient cependant que « ces résultats sont à considérer avec beaucoup de prudence : ils ne concernent que la période du couvre-feu et celle du confinement, et peuvent être entachés de biais importants du fait de la sélection de la population d’étude qui ne représente qu’une fraction faible de toutes les infections, et de la possibilité que certaines réponses aient été influencées par la connaissance du statut malade ou non malade de la personne qui a répondu ». Pour autant, les résultats sont conformes aux données des études internationales.
« Cette étude montre le risque élevé d’infection par le SARS-CoV-2 à l’occasion des repas et des réunions privées. Il sera très important de minimiser ce risque à l’occasion des rassemblements qui accompagneront les fêtes de fin d’année », déclare Arnaud Fontanet, Directeur de l’unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur.
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