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Lors de la conférence de presse du Premier ministre, le 10 décembre, sur les mesures concernant le déconfinement, Olivier Véran est notamment intervenu sur la politique « tester-alerter-protéger ».
Tester pour tester n’a pas de sens
Premier constat : 75 % des résultats des tests RT-PCR sont désormais rendus en moins de 24 heures. Le gouvernement veut néanmoins « aller plus loin » et vise 100 % des résultats en moins de 24h avec un système de « bonus-malus » pour les biologistes.
Deuxième constat : les tests antigéniques Covid-19 « montent à toute vitesse », a souligné le ministre de la Santé. 250 000 tests antigéniques Covid-19 sont réalisés par semaine « et cela sera beaucoup plus dans les prochaines semaines ». De fait, le gouvernement travaille avec les entreprises et les collectivités locales afin d’organiser des dépistages de masse. Des conventions seront d’ailleurs passées, car « tester pour tester n’aurait pas de sens » s’il n’y a pas un tracing et un isolement mis en œuvre ensuite, a prévenu Olivier Véran. Pour autant, quatre expérimentations ont déjà été annoncées : au Havre et à Charleville-Mézières du 14 au 19 décembre, et à Roubaix et Saint-Etienne aux alentours du 11 janvier.
Dans le même temps, la Direction générale de la santé invite les pharmaciens à faire des stocks de tests antigéniques Covid-19.
Le test n’est pas un totem d’immunité
Olivier Véran a, dans le même temps, inciter les Français à ne pas se faire tester avant Noël. « Cela peut paraître sur le papier une bonne idée, mais il y a un risque de surprotection, surtout il y a un risque que le test soit négatif alors que l’on n’est pas suffisamment encore contagieux pour pouvoir transmettre le virus autour de soi. Avoir un test négatif lorsqu’on est asymptomatique ne signifie pas qu’on n’est pas porteur du virus », a-t-il déclaré. Olivier Véran veut également éviter « l’engorgement des laboratoires et des pharmacies qui réalisent les tests », répondant ainsi à l’appel des biologistes. « S’il vous plaît, n’utilisez pas le test comme une sorte de totem d’immunité, c’est risqué pour vous, c’est risqué pour vos proches et pour tous ceux qui auront réellement besoin de se faire tester parce qu’ils sont malades », a insisté le ministre.
Un isolement (enfin) accompagné
Concernant le volet « protéger », le gouvernement vise « un objectif nouveau et ambitieux » : chaque personne diagnostiquée positive au Covid se verra proposer une visite à son domicile par une équipe pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire comprenant un soignant, en particulier une infirmière ou un infirmier. Le soignant pourra aussi réaliser des tests antigéniques sur les proches du patient qui vivent dans le même foyer. Cette visite permettra de prodiguer des conseils sur les conditions d’isolement et d’assurer des aides par exemple les courses si la personne vit seule. En outre, le ministère travaille sur un document qui sera remis aux personnes dès la réalisation d’un test. Cette « charte » selon Olivier Véran, contiendra des conseils et permettra aussi à la personne « de s’engager à respecter la mise à l’abri si le test devait être positif ». Les modalités de ce « soutien humain » doit être détaillé lors d’une prochaine conférence de presse d’Olivier Véran. Et de conclure : « Vous voyez que notre politique Tester-alerter-protéger évolue et elle continuera d’évoluer à mesure que nous apprendrons comment faire face à cette pandémie ». Pour rappel : l’épidémie a débuté en France depuis plus de dix mois.
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