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Les mesures d’Olivier Véran pour faciliter et accélérer la vaccination anti-Covid-19 et la réalisation de tests antigéniques (TAG) en officine ont-elles trouvé un écho favorable pendant l’été ?
La promesse la plus emblématique du ministre de la Santé - la majoration de 5 € par test réalisée le dimanche – a été tenue. Selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), cette majoration est facturée comme un honoraire de garde du dimanche. En revanche, la mesure du plafonnement de l’enregistrement des vaccins à 50 par jour n’a pas fait la preuve de son utilité, de même que les autotests supervisés en officine. « Le doublement du plafond a été très rarement atteint et n’a donc pas posé de problème majeur car les pharmacies de plages ont surtout été sollicitées pour des tests antigéniques », explique Philippe Besset, président de la FSPF, qui a demandé à l’Assurance maladie un état des lieux des dépistages réalisés cet été.
Même si elle n’était pas la demande prioritaire, la vaccination a bien performé, en dépit des soucis d’approvisionnement en vaccins de Moderna et Pfizer/BioNTech (auprès des centres de vaccination). « Sur 7 jours glissants au 23 août, 227 000 doses ont été injectées par les pharmaciens contre 120 000 doses par les médecins », fait remarquer Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
La force de frappe vaccinale des officines va être encore décuplée avec l’ouverture de la vaccination aux préparateurs en pharmacie. « Il faut obtenir pour la rentrée une carte de professionnel de santé pour chacun de nos préparateurs formés pour qu’ils puissent coder eux-mêmes leur acte vaccinal », demande Philippe Besset.
Enfin, la préparation des seringues pour les autres soignants est un fiasco car cette mesure est jugée inapplicable pour plusieurs raisons. « Cela pose un problème organisationnel. Nous n’avons aucune certitude sur l’évolution des paramètres pharmacologiques et physicochimiques des doses préremplies, il est plus efficace de percuter un flacon et de prévenir un médecin pour qu’il nous adresse ses patients pour administrer les doses restantes et vice-versa », estime Pierre-Olivier Variot.
Si l’heure n’est pas encore à la rentrée syndicale, Philippe Besset entend faire rémunérer le travail d’édition des pass sanitaires, réalisé jusqu’ici bénévolement par les pharmaciens, s’il devait se prolonger. Autres dossiers de rentrée : l’organisation de l’accès sans pass sanitaire aux pharmacies de centres commerciaux et l’arrêt des barnums sauvages sans aucun contrôle par un professionnel de santé.
François Pouzaud
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