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« La levée du confinement, engagée pour répondre à la nécessaire remise en route de l’activité économique, doit nous interroger sur l’évolution à venir des états anxieux en population générale » estiment des chercheurs de Santé Publique France dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié le 7 mai 2020. Les premiers résultats de l’enquête Coviprev évaluant la prévalence et les déterminants de l’anxiété des Français durant le confinement dressent en effet plusieurs constats. Une semaine après le début de confinement (17 mars), 26,7 % des 2 000 personnes interrogées se déclaraient anxieuses, soit deux fois plus que le taux observé dans la population générale avant l’épidémie de Covid-19 (13,5 % selon le baromètre Santé publique France de 2017). La semaine suivante, la prévalence était en baisse, à 21,5 %. La prévalence de l’anxiété est plus importante chez les personnes ayant eu des symptômes associés au Covid-19, les personnes socio-économiquement défavorisées, les femmes, les parents d’enfant(s) de moins de 16 ans, les actifs en arrêt de travail, les personnes vivant en promiscuité au sein du foyer ou ayant des proches exposés à la maladie.
Ces résultats confortent la nécessité de prévenir l’installation ou l’aggravation de troubles psychologiques. Car si le confinement a pu agir, pour une majorité des Français, comme un facteur de protection contre l’anxiété, sa levée risque de fragiliser encore plus certaines catégories de population. « Nos résultats montrent que le niveau de connaissance et la capacité perçue à mettre en œuvre les mesures de protection préconisées sont des déterminants importants de l’anxiété au sein de la population. Il faut dès lors travailler, en considérant les connaissances scientifiques disponibles, à la stabilisation et à la diffusion de recommandations et procédures efficaces, faciles à mettre en œuvre, dans la perspective du déconfinement. À défaut, les risques pour la santé mentale de la population pourraient être majeurs », concluent les auteurs.
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