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Mardi 19 mars, les députés ont adopté l’amendement gouvernemental sur la recertification des professionnels de santé dont les pharmaciens. L’article 3 du projet de loi de santé prévoyait l’habilitation du gouvernement à prendre par ordonnance des mesures de mise en œuvre de la recertification des médecins. L’amendement étend cette habilitation à légiférer par ordonnance à la recertification des 6 autres professions de santé dotées d’un ordre professionnel : pharmaciens, sages-femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues et chirurgiens-dentistes. Le gouvernement aurait cependant deux ans pour prendre une ordonnance concernant ces professions, contre un an pour les médecins. Lors de l’examen du projet de loi en séance publique, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a expliqué que le gouvernement souhaitait « élargir le recertification à d’autres professions à ordre en réponse à une demande pressante de leur part ». Et d’ajouter un peu plus tard lors des débats : « Les six ordres concernés nous ont adressé une demande expresse pour s’inscrire dans la démarche de recertification, qui avait déjà été inscrite comme une obligation par la Conférence nationale de santé en 2016, mais n’avait pas été engagée. Il y a en outre une demande forte et pressante de la part des usagers et des patients ».
Carine Wolf-Thal, présidente de l’Ordre des pharmaciens, a confirmé au Moniteur des pharmacies que les six ordres ont bien été auditionnés à ce sujet. En revanche, l’Ordre est loin d’avoir exprimé une « demande expresse » pour la recertification des pharmaciens. « L’Ordre ne s’est pas positionné, car la recertification des pharmaciens envisagée par le gouvernement est complexe. La profession recouvre des exercices très différents. Par exemple, les pharmaciens de l’industrie ne sont pas tous soumis aux obligations de DPC, explique Carine Wolf-Thal. Mais, puisque l’amendement est voté, nous allons devoir travailler sur ce sujet. »
Une réflexion qui s’impose, car la recertification, telle qu’elle est proposée par le Pr Uzan dans son rapport de novembre 2018 pour les médecins, repose principalement sur 15 à 30 jours de formation par an, la preuve d’une activité professionnelle « maintenue », une démarche d’amélioration de la relation professionnel de santé et patient, une démarche d’amélioration de la qualité de vie et de la santé du professionnel de santé. Mais les modalités sont loin d’être connues, voire complètement arrêtées. Agnès Buzyn a, en effet, souligné avoir manqué de temps pour décrire le dispositif dans le projet de loi.
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