Collecte des Dasri : jamais aussi près d’un accord

Bientôt le clap de fin des discussions sur la prochaine convention avec l’éco-organisme Dastri pour la collecte des déchets d’activité de soins à risque infectieux (Dasri) issus des activités de vaccination des pharmacies ? A nouveau réunis pour parvenir à une solution pérenne le 24 janvier, Dastri dont l’agrément vient d’être renouvelé par l’Etat le 1^er janvier, les syndicats pharmaceutiques, le Leem (Les entreprises du médicament) et le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) sont pressés d’en finir.

« On a senti que nos interlocuteurs ne souhaitent plus temporiser », s’est félicité Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Ce 25 janvier, « Dastri tient son assemblée générale pour mettre aux voix l’adoption d’une convention définitive. Il nous informera de sa décision par courrier puis nous nous reverrons le 3 février », précise-t-il, avec l’espoir de parapher un texte qui devrait reprendre, sauf rebondissement, les points d’un accord jusqu’ici verbal entre les parties prenantes (facturation de la collecte des Dasri des pharmacies compensée par le versement d’une indemnité pour le stockage des Dasri des patients, rédaction de deux conventions distinctes mais liées, etc.).

« La convention aura un effet rétroactif au 1^er janvier et organisera la collecte des déchets de la filière dans le respect des textes de loi en vigueur », ajoute Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).

Selon la quantité de Dasri produite par l’activité du professionnel de santé, la collecte pourra être réalisée deux fois par an et jusqu’à une fois par semaine entre 5 kg/mois et 100 kg/semaine.