Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Quelle interprofessionnalité pour servir l’efficience des services et traitements aux personnes âgées ? Comment améliorer les liens entre professionnels de terrain et affirmer les soins primaires comme l’étage essentiel du système de soins ? A l’heure où le pharmacien est amené à faire évoluer ses pratiques et notamment à démontrer son rôle dans l’efficience des services délivrés aux personnes âgées au travers notamment des bilans partagés de médication, Le Moniteur des pharmacies a invité des représentants de pharmaciens, de médecins et d’infirmiers à répondre à ces questions le dimanche 8 avril, lors du salon PharmagoraPlus. « Les missions du pharmacien évoluent et l’interprofessionnalité aussi, nous sommes dans un système qui démarre, une phase intermédiaire de mise en place des moyens d’échanges, il y a un juste équilibre à trouver sans perdre de vue que c’est l’intérêt du patient qui doit être recherché », souligne Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). En particulier, la réalisation par le pharmacien des bilans de médication suppose d’instaurer un nouveau cadre collaboratif. Avec le patient âgé, « il faudra établir la confiance pour les amener à exprimer l’ensemble de ce qu’il prenne d’une façon large », expose-t-il. Sur les aspects pharmaceutiques, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO), ajoute que « les bilans de médication, c’est plus que de la conciliation médicamenteuse, c’est de l’optimisation de la prescription ». Si un traitement doit être adapté, le médecin doit en être informé, la fluidité des échanges va être essentielle. Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France (FMF), ne souhaite pas que le compte-rendu de bilan de médication à formaliser vienne s’ajouter sur la pile de documents de son bureau ou s’enregistrer dans son informatique en l’absence d’indexation. Il préfère un simple coup de fil et répondre aux appels téléphoniques des officinaux. En revanche, la coordination est à améliorer avec l’hôpital. Dans une enquête menée par Pharma Système Qualité, Laetitia Hible, sa présidente, précisait que seulement un tiers des médecins prenaient le temps de répondre aux argumentations des pharmaciens.
A l’inverse du médecin, Damien Nicolini, infirmier libéral, président d’une communauté professionnelle territoriale de santé en Ile-de-France, déclare manquer de documents et estime qu’il faut évoluer vers davantage d’informations partagées et de cohérence entre les dispositifs. Pour lui, au domicile du patient âgé, l’infirmier est un précieux donneur d’alertes sur l’état de santé et la prise des traitements. Interprofessionnalité, partage des pratiques, « personne ne doit avoir peur de personne », conclut-il.
Vous êtes , identifiez-vous.
Créez un compte gratuit pour avoir votre propre pseudo
Choisissez un autre pseudo dès maintenant
Le manque à gagner lié à la perte des produits de contraste vous inquiète-t-il ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !