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En boycottant collégialement la réunion du comité de suivi des génériques (CSG) du 26 janvier pour dire stop aux baisses de prix sur le médicament remboursable, la chaîne pharmaceutique (syndicats pharmaceutiques, syndicats de groupements, industriels du médicament) a fait mouche. « Nous avons été entendus. A la demande de la Première ministre, Elisabeth Borne, les ministères de la Santé et de l’Industrie ouvriront à compter du 2 février et pour une durée de 3 mois, un cycle de concertations sur la politique de prix des médicaments et la ré-industrialisation de la France pour les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur », a annoncé Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), dès le lendemain de la désertion inédite du CSG.
La « mère des batailles »Il espère que l’ouverture des discussions débouchera sur une politique de rupture en matière de fixation et régulation des prix en France. « Le but est de déclencher une modification de l’état d’esprit des pouvoirs publics conduisant à une modification de la politique des prix, pour avoir en septembre un PLFSS pour 2024 de renouveau, que nous n’aurons plus à craindre », espère-t-il.
Le Comité économique des produits de santé (CEPS) a également réagi au courrier du collectif. « Il a regretté que nous n’ayons pas assisté à cette réunion, et a laissé entendre qu’il ne prendrait pas de décisions de baisses de prix en notre absence », ajoute-t-il.
A l’occasion de cette annonce, le président de la FSPF a rappelé que « l’arrêt des baisses de prix est la mère des batailles » et appelé à nouveau « à une hausse des prix sur les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur ».
Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), salue l’intention du gouvernement de revoir sa copie mais ne partage pas le même optimisme : « Au vu des représentants des ministères qui siégeront à ces réunions, il ne faudrait pas que l’on nous repasse à nouveau l’article 30 sur le référencement des médicaments génériques ».
Informer les patientsAutre résolution prise, celle d'organiser des campagnes d’affichage expliquant au grand public le lien entre prix trop bas et pénurie. Il viendra s’inscrire dans le prolongement de celle de l’USPO et en prendra le relais en abordant différents thèmes. « Il est également important de changer le regard et l’état d’esprit des patients et de leurs représentants si nous voulons que les choses bougent », explique Philippe Besset.
François Pouzaud
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