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L’attente tire à sa fin et la tension monte. L’Autorité de la concurrence s’apprête à divulguer jeudi 4 avril le contenu de son rapport sur la distribution du médicament en ville dont les conclusions seront, selon toute vraisemblance, un copier-coller de sa précédente synthèse publiée en décembre 2013. Ses propositions de l’époque, sur l’ouverture du capital, la remise en question des règles d’installation des officines et la destruction du monopole pharmaceutique avaient déjà été rejetées en 2014. C’est ce que rappelle, dans ses premières lignes, un communiqué de presse commun en date du 1er avril signé par presque l’ensemble des instances de la profession* (syndicats pharmaceutiques, groupements, associations des étudiants et de la pharmacie rurale). L’Ordre des pharmaciens n’est en revanche pas signataire.
Ce communiqué, intitulé « Rapport de l’Autorité de la concurrence : un brûlot pour le gouvernement », démonte les uns après le autres les propositions pressenties de ce rapport qui persiste à vouloir emmener l’officine sur la voie de la libéralisation et de la dérégulation.
Sur l’ouverture du capital, la profession y dénonce une financiarisation inutile de la pharmacie. Sur la vente en ligne dont elle veut libéraliser les règles, elle répond que sa proposition n’a aucun sens et aucun intérêt en l’absence de désert pharmaceutique et de difficultés d’accès aux médicaments. Elle explique aussi qu’une remise en question du monopole au nom de l’amélioration du pouvoir d’achat ne se justifie pas compte tenu des prix déjà bas des médicaments de prescription médicale facultative et de la possibilité d’avoir des réponses bien mieux adaptées à l’amélioration du pouvoir d’achat en rétablissant l’efficacité des structures d’achat des pharmacies d’officine (SRA, CAP).
Enfin, le communiqué rappelle qu’une vision commerçante de la pharmacie est une position dogmatique allant totalement à l’encontre de celle de la ministre de la Santé, mais aussi du Premier ministre dont la proposition d’assouplir les conditions de vente des médicaments en ligne ressemble à une fin de non-recevoir sur la suppression du monopole.
* syndicats pharmaceutiques : USPO, FSPF ; groupements : Fédergy, CNGPO, UDGPO, associations : ANEPF, APR.
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