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Le calme après la tempête. 73 %* des pharmaciens ont constaté un afflux de la population dans leurs officines avant confinement (17 mars) puis l’accalmie de l’activité qui a suivi. Le rush lié aux renouvellements des traitements chroniques, aux demandes de masques, de gels, etc. a été mal vécu par près de 15 % des pharmaciens évoquant une situation commençant à se tendre, voire à la limite du gérable. En cause, soit des problèmes d’organisation liés au manque de personnel et à l’annonce chaotique des mesures gouvernementales (7,3 % des réponses), soit ceux liés aux comportements et demandes des patients (34,2 %), ou les deux réunis (58,5 %).
A cela s’ajoute le stress des équipes officinales qui doivent prendre sur elles des conditions de travail rendues difficiles, notamment par le nombre insuffisant de masques de protection à leur disposition et le fait pour les préparateurs d’être exclus de la liste des professionnels de santé pouvant en bénéficier.
Maintenant, c’est une autre problématique qui attend l’officine sur avril. Sur la semaine 14 (30 mars au 5 avril), l’activité globale de l’officine a chuté en moyenne de l’ordre de 20 % par rapport à la même période de 2019, selon les derniers chiffres communiqués par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). La baisse est de -17 % sur le médicament remboursable, -26 % sur les ventes à TVA 5,5 %, -29 % sur celles à TVA 10 % et -18 % sur la parapharmacie.
* Questionnaire adressé aux pharmaciens par Le pharmacien de France (341 réponses du 26 mars au 1er avril).
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