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Pour 2021, trois nouvelles missions du pharmacien seront mises à l’étude dans le cadre de la vie conventionnelle. Lors de la commission paritaire nationale du 9 décembre, Thomas Fatome, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), a accédé à la demande des deux syndicats pharmaceutiques de programmer dès janvier des travaux et d’ouvrir des discussions au niveau de la Commission paritaire nationale des programmes d’accompagnement (CPNPA).
Ces discussions porteront sur le rôle du pharmacien dans :
- le dépistage du cancer colorectal,
- le dépistage et peut-être aussi le suivi des patients diabétiques (ce dernier point n’étant pas encore définitivement validé).
La réponse du directeur de la Cnam sur la troisième mission, jugée moins prioritaire, qui est l’accompagnement du patient dans le sevrage tabagique, n’est pas encore acquise, en raison du conflit d’intérêt lié au couplage prescription/délivrance du pharmacien sur les substituts nicotiniques.
Pour Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), cet argument ne tient pas dans le cadre de la prévention. « Il ne peut pas y avoir de prescription pharmaceutiques sans suivi. En Irlande, c’est ce qui se passe, les arrêts du tabac ont été multipliés par quatre quand les pharmaciens viennent en soutien », signale Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Lors de cette réunion, il a été demandé de relancer la dynamique sur tous les entretiens pharmaceutiques et les bilans partagés de médication, particulièrement en cette période de lancement des entretiens pour patients sous anticancéreux oraux. L’Assurance maladie s’est engagée à communiquer à nouveau sur ces services rendus aux patients. « La première campagne de communication de l’Assurance maladie sur les entretiens AVK avait permis de mobiliser 14 000 pharmacies », rappelle Gilles Bonnefond.
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