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Stéphane Delouya, titulaire à Paris, fut l’un des premiers professionnels de santé à avoir reçu la première dose du vaccin de Pfizer/BioNTech, lundi 4 janvier. Programmée le 25 janvier, sa deuxième injection n’a finalement pas eu encore lieu.
Depuis la semaine dernière, les personnes ayant reçu leur primo-injection du vaccin contre le Covid-19 ont dû s’adapter aux messages contradictoires qu’ils ont reçus. Dès vendredi, un e-mail confirmait à Stéphane Delouya son rendez-vous à la date prévue. Sur place, à l’Hôtel Dieu de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), on lui apprend qu’aucune seconde injection ne serait pratiquée à J+21, comme prévu. Mais le lendemain, en entendant le ministre de la Santé Olivier Véran confirmer la deuxième injection à J+21 pour les vaccins Pfizer (J+28 pour les Moderna), le titulaire déterminé se rend à nouveau à l’Hôtel Dieu. Là, on lui explique qu’il faut prendre un rendez-vous « à J+28 plus ou moins deux jours ». Sa deuxième injection est alors repoussée au 3 février, soit à J+30.
De son côté, l’AP-HP estime que la seconde injection à J+28 est actée pour tous les vaccins. « Nous savons maintenant que la position des autorités sanitaires est stabilisée à J28 et nous allons donc, d’une part, donner désormais des rendez-vous à J28 pour les primo-vaccinations à venir et d’autre part décaler à J28 ceux qui avaient été programmés à J21, notamment pour le reste de la semaine », écrivait le directeur général de l’AP-HP Martin Hirsch à son personnel dès mardi. Dont acte.
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