Soins primaires : comment développer le « conseil de premier recours » à l’officine ? - 30/11/2020 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Soins primaires : comment développer le « conseil de premier recours » à l’officine ?

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Ecouter et savoir détecter un signal d’alerte au comptoir : deux qualités primordiales au comptoir, de l’avis des officinaux. Pour dresser ce constat, 288 officines ont été interrogées dans une enquête administrée par l’association Pharma Système Qualité (PHSQ) et présentée lors d’une conférence en ligne le 23 novembre. Elle montre également que près de 9 pharmaciens sur 10 considèrent être la première structure de recours par les patients en cas de problème de santé. Dans le même temps, 7 pharmaciens sur 10 se disent confrontés à la désertification médicale.

Cette enquête a été présentée en préambule d’un colloque en ligne organisé par le Comité pour la valorisation de l’acte officinal (CVAO) et portant sur la notion de conseil de premier recours à l’officine.

« Il consiste pour le pharmacien et son équipe, en fonction de leurs compétences, à orienter vers un avis médical si nécessaire et/ou à soulager en permettant l’accès à des thérapeutiques validées et si possible à rassurer le patient, définit le CVAO. Il s’agit en outre de documenter l’action réalisée et de transmettre si nécessaire les informations les plus pertinentes aux autres acteurs de santé ».

Aussi, le CVAO, en collaboration avec l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), préconise plusieurs pistes pour concrétiser le conseil de premier recours :

  • établir la liste des demandes sans ordonnance, en dissociant celles qui sont en lien avec une plainte ;
  • réaliser un classement des différentes requêtes selon les symptômes détectés, le caractère d’urgence et le contexte d’apparition ;
  • créer un code acte pour les principales prises en charge de premier recours et déterminer les critères d’accès à un honoraire d’orientation.

Au préalable, un collège réunissant médecins et pharmaciens pourrait se pencher sur la nature et la pertinence des informations à communiquer. Il faudrait en outre que l’officine puisse être identifiée comme en capacité d’évaluer et de sécuriser cette prise en charge.



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