Trod Covid-19 non autorisés en pharmacie : menace sur la distribution des masques d’Etat - 30/06/2020 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
30/06/2020 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Trod Covid-19 non autorisés en pharmacie : menace sur la distribution des masques d’Etat

trod covid-19, tests sérologiques, UDGPO, Federgy, masques d'Etat Pixabay

C’est un vrai « ras-le-bol » des groupements. Deux semaines après l'annonce du ministre de la Santé devant le Sénat, l’arrêté permettant la réalisation des Trod Covid-19 en officine n’est toujours pas publié au Journal officiel. De quoi faire perdre patience à Ferdergy et l'UDGPO. Dans un communiqué du 30 juin, les deux entités représentantes des groupements lancent un ultimatum au ministère. Si l’autorisation de réaliser des Trod Covid-19 en pharmacie n’est pas donnée « dans les plus brefs délais », les groupements se réservent le droit d’arrêter la distribution des masques du stock de l’Etat.

Le dépistage sérologique est effectivement recommandé par la Haute Autorité de santé, dans plusieurs indications. Les groupements avancent également un autre argument, économique celui-ci : « la reprise économique ne pourra se faire que si la population est protégée, aussi les deux clés de la réussite, comme nous le revendiquons depuis plusieurs mois, sont le port du masque obligatoire dans les lieux publics et l’intensification des tests sérologiques en complément des tests PCR. »

« Les gens ont besoin d’être rassurés », ajoute Alain Grollaud, président de Federgy, qui reçoit des demandes de patients tous les jours. Pour les groupements, pouvoir tester des patients à l’officine est une promesse du gouvernement, non tenue aux pharmaciens, « mais surtout aux Français ».

C’est la seconde fois qu’une menace pèse sur la distribution des masques du stock de l’Etat aux professionnels. L’Ordre, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) s’étaient déjà unis, mi-juin, pour rappeler au ministère de la Santé qu’ils n’étaient pas « de simples exécutants », alors que la dernière doctrine de distribution ajoutait les opérateurs funéraires à la (longue) liste des professionnels bénéficiaires de masques, sans tenir compte de l’avis de la profession.



Anne-Hélène Collin

Les dernières réactions

  • 30/06/2020 à 19:59
    raoult
    alerter
    Arrêtez de vous énerver, écoutez simplement ce que je vous dis depuis des semaines. Mais non, on y croit encore.
    " Et les Shadoks pompaient, pompaient ".
  • 01/07/2020 à 07:43
    rab74
    alerter
    chantage inutile et déplacé en période de crise sanitaire. je ne me vois pas lâcher les autres professionnels de santé (infirmiers, dentistes, kine) qui nous font confiance pour cette distribution. en outre, se battre pour des tests de fiabilité relative, en exposant un peu plus notre personnel (qui, rappelons le, n'est pas compris dans le dispositif de dépistage gratuit), en n'ayant pas forcément les moyens de décontaminer correctement les locaux, je ne vois pas l'intérêt. je préfère donner mon temps dans un drive de dépistage, équipé pour, que me battre pour cette fonction supplémentaire...et encore gratuite!
  • 01/07/2020 à 09:36
    pasdupe
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    Le prix de ces tests continue de baisser... On comprend l'empressement de certains à pouvoir les réaliser rapidement pour écouler leurs stocks déjà commandés très chers ..mais se ridiculiser auprès des autorités avec des cris d'orfraie et menaces irréalisables, c'est insoutenable...Moi , c'est de tous ces représentants syndicaux, ordinaux, et de groupements dont j'ai raz le bol...
    rab74 a parfaitement résumé la situation , mais peut être travaille t il encore en officine au lieu de passer son temps en réunion "professionnelle"..
  • 01/07/2020 à 10:13
    roller33
    alerter
    Pour ceux qui avaient relayé les différentes mises en cause d'officinaux au tout début de la crise, voici ce qu'a donné le traitement par la justice d'un des cas, et il me semble que cela laisse la porte ouverte au grand n'importe quoi.

    article du Midi Libre

    Publié le 01/07/2020 à 08:10 / Mis à jour le 01/07/2020 à 08:10

    Justice, Faits divers, Montpellier

    Ce lundi 29 juin, le pharmacien était jugé pour tromperie devant un tribunal collégial.

    La direction départementale de la protection des populations de l’Hérault a constaté, en mars dernier, qu’un pharmacien de Vailhauquès avait mis en vente, sur le site internet de son officine, une préparation homéopathique sous l’appellation "Epidémie19", présentée comme ayant des propriétés "aidant à lutter contre le Covid-19". Des posologies étaient présentées à titre "préventif" et "curatif".

    Plusieurs centaines de doses
    L’enquête diligentée par la brigade de recherches de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez a établi que le pharmacien avait vendu entre le 16 et le 26 mars, au comptoir et par correspondance, plusieurs centaines de doses de ce produit. Le pharmacien mis en cause était poursuivi pour tromperie sur les qualités substantielles d’une marchandise.

    Améliorer les symptômes
    Une somme de 6 244 €, correspondant au chiffre d’affaires réalisé grâce à la vente de ce produit, a d’ores et déjà été saisie au titre des avoirs criminels. À l’audience du lundi 29 juin, il a été relaxé par un tribunal collégial. Le débat ayant été tranché par les juges, estimant que les propriétés du produit vendu n’étaient pas curatives dans le sens de guérir, mais pouvaient améliorer les symptômes comme s’est défendu le prévenu.

  • 02/07/2020 à 12:24
    BREZHONEG
    alerter
    Chez LIDL, le bidon de 2 litres sol h-a, 5.00 euros.Tl ne doit plus y avoir de taxes sur l'alcool ....

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