Déconfinement : les masques et les tests de dépistage passeront-ils par l’officine ? - 13/04/2020 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Déconfinement : les masques et les tests de dépistage passeront-ils par l’officine ?

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Emmanuel Macron vient tout juste de l’annoncer ce lundi 13 avril : le confinement, dans ses règles strictes, est prolongé de 4 semaines. « Le 11 mai prochain sera le début d’une nouvelle étape », a expliqué le président de la République, qui évoque une stratégie de déconfinement progressive, sans entrer dans le détail. Les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, personnes en situation de handicap, patients atteints de maladie chronique) devraient cependant rester confinées même après le 11 mai.

Pour réussir cette étape de déconfinement, il faudra composer avec une nouvelle organisation à partir du 11 mai, avec tout d’abord une utilisation la plus large possible des tests de détection, « arme privilégiée pour sortir au bon moment du confinement ». Sans pour autant prévoir un dépistage général de la population. « Cela n’aurait aucun sens », explique Emmanuel Macron. Les tests seront d’abord pratiqués sur les ainés, les soignants et les plus fragiles pour que, la production quotidienne nationale de tests de dépistage grandissant, « nous soyons en capacité de tester toute personne présentant des symptômes ». Qui testera ? « Tous les laboratoires publics et tous les laboratoires privés » A priori, le dépistage ne semble pas prévu dans les officines. 

Autre sujet évoqué : les masques. A partir du 11 mai, Emmanuel Macron promet pour chaque Français un « masque grand public » dont « l’usage pourra devenir systématique », en complément des mesures barrières. Une distribution en pharmacie ? Rien n’est moins sûr, le Président évoquant plutôt une distribution en lien avec les municipalités. 

Le 11 mai, date de sortie de crise ? Assurément non. Une très faible partie des Français a contracté la Covid-19 (très vraisemblablement moins de 15 %, y compris dans les zones les plus touchées par la première vague de l’épidémie, selon l’état des lieux du confinement publié le 2 avril par le Conseil scientifique Covid-19). « Nous sommes loin de l’immunité collective », constate Emmanuel Macron. Pour sortir de l’épidémie, le Président mise sur un vaccin, quitte à investir « encore plus massivement dans la recherche », et les traitements. « Toutes les options sont explorées. Notre pays est celui qui a engagé le plus d’essais cliniques en Europe » ajoute-t-il. 

Enfin, sur le volet économique, le Président s’engage à prolonger et renforcer les mesures de chômage partiel et les mesures économiques garanties par l’Etat, sans plus de précisions. 



Anne-Hélène Collin

Les dernières réactions

  • 13/04/2020 à 23:06
    roller33
    alerter
    Sur BFMTV, peu après 21 h, il me semble que Mr Véran a cité les pharmacies dans les lieux possibles de dépistage pour les personnes présentant des symptômes.
    Quelqu'un d'autre a t'il noté cette allusion furtive ?

    Si tel est le cas,il fait forcément référence au test salivaire qui est un test moléculaire recherchant l'ARN du virus et non pas aux tests rapides sanguins recherchant les anticorps ( produits au minimum à partir de J 6 après le début des symptômes ), lesquels d'ailleurs ont été très peu évoqués par le président de la république lors de son allocution ( à priori, à ce stade, on ne prévoit pas de dépistage massif sérologique ).

    Reste à savoir si Mr Véran a fait un lapsus ou s'il confirmera ses dires.
  • 14/04/2020 à 08:22

    alerter
    Il semble qu’Olivier Véranda ait dit le contraire sur RTL ce matin
  • 14/04/2020 à 10:30
    roller33
    alerter
    Podcast RTL du 14 avril, à 7min 13s Mr Véran interrogé sur le dépistage des personnes SYMPTOMATIQUES ( donc contagieuses )

    " Je souhaite qu'on innove (...)
    qu'on puisse également procéder à partir des pharmacies d'officine volontaires "

    donc c'est confirmé et pleinement assumé.

  • 15/04/2020 à 10:13
    BREZHONEG
    alerter
    Toutes les autres professions medicales travaillent, et meme beaucoup, en etant payées pour cela. Nous,ce sera " a perimetre constant", comme d'hab'? (pas la peine de m'envoyer des protestations pleine de bien pensance judo chretienne, avec moi , ça ne marche pas ..).Naguere,, etant donné que les bonnes soeurs "faisaient les piqures" gratuitement, les infirmieres a domicile ont eu un mal fou a faire comprendre qu'elles,elles devaient vivre de leur metier. Un jour ou l'autre, on aura le meme probleme.
  • 15/04/2020 à 11:09
    35h
    alerter
    @BREZHONEG

    Si c'est sur la base du volontariat, ou est le problème pour vous? Vous ne dépisterez pas, point barre.
    Des millions de personnes se mobilisent pour lutter contre la pandémie sans rien attendre en retour. On appelle cela l'humanité, pas besoin d'être une bonne soeur pour agir.

    Bon courage à tous ceux qui participent à protéger nos aînés.

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