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A Paris, la pharmacie Delpech est spécialisée dans les préparations magistrales et mobilisée pour fabriquer des produits hydro-alcooliques en grande quantité. Elle a aussi produit ce vendredi 3 avril une revue bibliographique actualisée concernant la décontamination des masques en vue de leur réutilisation.
La littérature scientifique porte essentiellement sur les masques FFP2 (ou leurs équivalents américains N95). Pour ces derniers, il est possible de faire appel à un traitement par lampe UV, autoclave ou chaleur sèche. Des tests ont montré que ces masques ne présentent ni déformation ni perte de capacité de filtration s’ils sont traités par chaleur sèche à 80°C pendant une heure.
« Les méthodes décrites ont été effectuées avec des techniques professionnelles, ne permettant pas de tirer de conclusions sur l’usage domestique d’un four, précise Karim Khoukh, pharmacien référent à la pharmacie Delpech. En outre, rappelle ce dernier, ces tests réalisés avec certaines marques de masques ne sont pas extrapolables aux autres modèles.
Dans tous les cas, ces masques ne doivent pas être placés en immersion dans de l’éthanol à 75° au risque de leur faire perdre leur capacité de filtration. Un passage par le four à micro-ondes (1100 W pendant 2 minutes) entraîne une destruction partielle du masque.
Et qu’en est-il des masques chirurgicaux ? Certains modèles ont été étudiés. La littérature scientifique proscrit un trempage dans l’éthanol ou l’eau de Javel, qui les détruit. Pour le modèle ASTM F2100, la chaleur sèche conduit à une inactivation des germes proche de 90 %. Elle n’est pas recommandée, même si elle n’entraîne ni déformation du masque, ni perte de capacité de filtration. Des caractéristiques également préservées par l’application d’un sèche-cheveux (à 70° pendant 30 minutes), qui permet une inactivation à plus de 99 % du virus. Elle est possible mais expose à un risque d’aérosolisation du virus si elle est mal réalisée. Les études ne rapportent pas de données concernant l’usage d’un fer à repasser.
A ce stade, la décontamination et la réutilisation de masques à usage unique ne sont pas recommandées par les autorités de santé. L’utilisation de masques stérilisés est déconseillée pour les soignants en contact direct avec les patients positifs pour le Covid-19 mais reste une solution pour les professionnels moins exposés, comme les officinaux. Dans le contexte actuel, cette réutilisation constitue une solution de dernier recours. Pour Philippe Vermesch, président du Syndicat des médecins libéraux (SML) interrogé le 2 avril sur BFMTV, le fait pour une personne de porter un masque, même s’il n’est pas réglementaire, lui évite de se toucher le visage et lui rappelle de tousser et d’éternuer avec précaution.
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