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En Haute-Savoie et dans l’Oise, deux foyers actuels de contagion du coronavirus, les attitudes des clients des officines sont souvent dans les extrêmes. « Il y a une anxiété qui se traduit par une ruée sur les masques et parfois, comme on en manque, des insultes : vous n’êtes pas prévoyant, vous ne faites pas votre métier », rapporte Damien Dumolard, pharmacien adjoint à Saint-Jorioz, commune en bordure du lac d’Annecy, en Haute-Savoie.
L’anxiété se traduit aussi par de nombreuses interrogations. « A chaque nouvelle information dans les médias, c’est une salve de questions. Nous devons y répondre, rectifier, compléter et finalement faire ce que les médias ne font pas : nous assurer que le message est bien passé, bien compris », explique ce pharmacien. Celui-ci fait en sorte de réguler le recours de ses patients au Samu. « Face à une plainte de fièvre, je demande s’il y a eu vaccination contre la grippe. On passe complètement sous silence cette épidémie ! »
Aux antipodes de cette attitude, d’autres personnes sont d’un calme olympien : « Cela n’est pas bien non plus car leur indifférence peut contribuer à propager le virus… »
Dans l’Oise, à Crépy-en-Valois, le pharmacien titulaire Guillaume Lefeuvre relève que « les gens sortent de chez eux, ils ne paraissent pas si inquiets que cela ». Le flux à l’officine est tout de même ralenti par la fermeture du centre médical tout proche, un de ses médecins ayant été contaminé par le Covid-19. Pour répondre aux questions des clients, le titulaire est à l’affût d’informations qui pourraient provenir de l’ordre des pharmaciens ou de l’agence régionale de santé. Certains membres de son équipe veulent prendre les devants en se recouvrant les mains de gants.
Et quelle est la situation dans les grandes villes ? Frédéric Loup est titulaire à Paris dans le très touristique quartier de Montmartre et président du syndicat parisien. « Comme ailleurs, les officines sont sollicitées du matin au soir pour des masques. C’est étonnant car on ne voit personne en porter dans la rue ou dans les transports en commun ! », remarque-t-il. Dans ce quartier, globalement, il n’y a pas d’affolement. Mais déjà une baisse notable de fréquentation de touristes, surtout chinois ou italiens. S’agissant de sa clientèle habituelle, « des personnes âgées restent confinées chez elles. On s’arrange pour leur apporter leurs médicaments au domicile », indique le titulaire. Auxiliaires de vie et personnels de crèche de son quartier réclament qu’il puisse leur délivrer des masques au même titre que les médecins.
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