Coronavirus : un cas suspect au comptoir, que faire ? - 26/02/2020 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
26/02/2020 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Coronavirus : un cas suspect au comptoir, que faire ?

Coronavirus, Chine, virus 2019-nCoV, Sars-Cov-2, fièvre, Wuhan South_agency/iStock

Un patient se présente au comptoir avec une sensation de fièvre et des signes d’infection respiratoire aiguë. Il précise qu’il revient d’une zone d’exposition à risque de coronavirus Covid-19 (au 23 février les zones à risques sont : Chine, Singapour, Corée du Sud, Lombardie et Vénitie en Italie) depuis moins de 14 jours. Un autre patient présente les mêmes symptômes et a été en contact étroit avec un cas confirmé ou possible de Covid-19 il y a moins de 14 jours. Ce sont des cas possibles de Covid-19. Comment réagir au comptoir ?

La Direction générale de la santé (DGS) a émis de nouvelles recommandations le 25 février pour les professionnels de santé. A l’officine, en cas de contact avec un cas suspect ou un cas possible :

- contacter rapidement le Samu-Centre 15 en signalant son voyage ;

- mettre en place des mesures-barrières. Il s’agit de protéger le patient (port d’un masque chirurgical et friction des mains avec une solution hydro-alcoolique), et le soignant (friction des mains avec une solution hydro-alcoolique, port d’un masque de protection respiratoire de type FFP2, port de lunettes et de gants de protection). Pour cela, avoir en stock : masques (les stocks de l’Etat sont mobilisés), solution hydro-alcoolique, gants non stériles à usage unique, lunettes de protection, thermomètre sans contact pour vérifier la température du patient ;

- éloigner les patients présents dans l’officine ;

- recenser les personnes présentes dans l'officine pour l'évaluation du risque de contact en cas de confirmation de l'infection. 

Pour plus d’information, le ministère de la Santé a conçu un guide méthodologique de préparation au risque épidémique Covid-19.

Pour suivre l’évolution et les recommandations de la DGS en temps réel, il est fortement demandé de s’inscrire sur la liste de diffusion DGS-urgent.



Anne-Hélène Collin

Les dernières réactions

  • 26/02/2020 à 20:54
    drlouzou
    alerter

    Un médicament conçu dans les années 1940 pour lutter contre l’épidémie qui fait aujourd’hui trembler une partie du monde, cela a de quoi étonner. Pourtant, l’information est tout à fait sérieuse, et le milieu médical s’en est emparé. En France, c’est le professeur Didier Raoult, directeur de l’institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, qui a annoncé la nouvelle tout en recommandant son utilisation en France pour les patients qui seraient porteurs du coronavirus du Covid-19.

    La chloroquine est apparue sous diverses marques commerciales (dont Nivaquine en France) au détour de la deuxième guerre mondiale, pour lutter contre le paludisme (malaria), la maladie parasitaire la plus répandue au monde. Pendant des décennies elle a fait preuve d’efficacité, mais certains des parasites à l’origine du paludisme y ont développé une résistance dans de nombreux pays ou il est endémique. Cela ne l’empêche pas d’être encore largement utilisée, seule ou en combinaison avec d’autres antipaludiques, même si certains avaient prédit sa fin de vie au début des années 2000.

    Le plus étonnant lorsqu’on se penche sur les usages de la chloroquine c’est qu’on la retrouve (en association avec d’autres médicaments) dans le traitement de maladies très diverses et bien éloignées des parasitoses pour lesquelles elle avait été conçue.

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