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La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière est lancée depuis trois semaines et la grogne de certains médecins émerge à nouveau sur la possibilité de se faire vacciner en officine.
Dans un communiqué diffusé ce jeudi 7 novembre, le syndicat de médecins généralistes MG France fustige le déploiement de la vaccination antigrippale en pharmacie en prenant pour angle d’attaque la « distribution massive » de vaccins tétravalents. « Si leur avantage sanitaire est, selon la revue Prescrire, proche de zéro, le coût de ces vaccins est proche du double de celui des vaccins trivalents habituels. Ceux-ci ne sont curieusement plus disponibles en pharmacie. Qui a décidé que la collectivité devrait investir 120 millions d’euros dans ces vaccins quand 60 millions produiraient le même effet ? », s’interroge le syndicat.
Il est vrai que le vaccin antigrippal tétravalent est en passe de supplanter le vaccin trivalent. L’explication est qu’à la fin du XXe siècle, les virus de grippe B ont commencé à diverger, ce qui a nécessité de les dissocier dans la réponse vaccinale. Les virologues et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont ainsi poussé les industriels à mettre au point un vaccin quadrivalent contenant les souches A(H1N1), A(H3N2), B/Victoria et B/Yamagata. Ces vaccins figurent dans les recommandations vaccinales et leur prix ont été fixés par le Comité économique des produits de santé (CEPS). La question des dépenses liées au coût de ces vaccins ne se règle donc pas au niveau des pharmacies d’officine…
La prise de position de MG France témoigne d'une opposition persistante à voir les pharmaciens vacciner. « Que l’on soit ou non d’accord, c’est une réalité aujourd’hui. Nous n’y étions pas favorables mais on ne nous a pas demandé notre avis », réitère Jacques Battistoni, président du syndicat, pour qui « les pharmaciens ont mieux à faire que de vacciner ». Celui-ci réclame que puisse être appliqué l’article 67 de la loi de financement de la Sécurité sociale 2017, qui prévoyait la mise à disposition de stocks de vaccins grippaux chez les médecins généralistes. Selon leur représentant, il y a une facilité à se faire vacciner sur le lieu où l’on s’est procuré le vaccin qui bénéficie fortement aux pharmaciens d’officine.
« Il y a eu un empressement à mettre en place la vaccination en pharmacie mais la réciproque ne se fait pas. Pour augmenter la couverture vaccinale sans coût supplémentaire pour la collectivité, comme celui de l’injection par un pharmacien, il faudrait favoriser la vaccination opportuniste par le médecin traitant notamment lors d’un renouvellement d’ordonnance », argumente le président de MG France.
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