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« En juin 2019, un homme de 63 ans est décédé suite à la consommation d’oenanthe safranée qu’il avait confondu avec du persil tubéreux, cultivé et ramassé dans son jardin », a indiqué l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) le 1er juillet. Depuis 2012, 15 cas de confusion d’oenanthe safranée avec une plante comestible ont été enregistrés. L’agence lance donc une alerte sur les risques d’intoxication liés à la cueillette dans la nature, mais aussi dans le jardin ou le potager. Et elle n‘est pas la seule : en mai dernier, l’Agence régionale de santé Grand-Est a fait de même suite à une vingtaine de signalements mettant en cause le colchique, susceptible d’être confondu avec l’ail des ours ou le poireau sauvage.
Au total, l’Anses recense plus de 250 confusions alimentaires entre plantes chaque année depuis 2012. L’agence émet plusieurs recommandations pour prévenir les intoxications : ne pas consommer la plante cueillie en cas de doute sur son identification, arrêter immédiatement de manger si la plante a un goût inhabituel ou désagréable, cueillir plante par plante et non pas par brassées afin d’éviter le mélange d’espèces. Photographier la cueillette avant la consommation sera utile pour faciliter l’identification des plantes en cas d’intoxication.
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