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Ayant renoncé à aligner à terme les prix des médicaments génériques avec ceux de leurs princeps, en ramenant progressivement l’écart à zéro sur trois ans, le Comité économique des produits de santé (CEPS) ne signera pas l’arrêt de mort de la substitution. Il existera toujours un différentiel de prix entre la spécialité de référence et ses génériques. Exit donc la généralisation du tarif forfaitaire de responsabilité (TFR) !
« On a évité le pire en arrivant à convaincre le CEPS de ne pas aller vers l’égalité des prix », commente Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Les nouvelles modalités de convergence des prix des génériques avec ceux de leurs princeps dans les groupes génériques créés depuis plus de 5 ans ont été communiquées par le CEPS. La règle de convergence des prix, toujours progressive et sur deux ans, sera désormais la suivante :
- lorsque la différence de prix entre princeps et génériques est supérieure ou égale à 25 %, l’écart de prix sera réduit à 20 % ;
- lorsque la différence de prix est comprise entre 5 % et 25 %, l’écart sera ramené à 5 % ;
- lorsque la différence est inférieure à 5 %, il n’y aura aucune évolution de prix, cet écart de prix sera donc maintenu.
La partie n’est toutefois pas terminée. Philippe Besset demande au CEPS de revenir sur sa décision de mettre Subutex et Inegy sous TFR.
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