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L’Académie nationale de médecine ne met pas d’eau dans son vin. Dans un communiqué publié ce lundi 29 avril, elle revient sur la consommation d’alcool qui stagne en France (« une défaite majeure pour la santé publique ») malgré les différentes campagnes de prévention successives et les nouveaux repères de consommation (« Pour votre santé, l’alcool c’est maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours » est le dernier slogan de Santé publique France). La faute, selon l’Académie, au lobby alcoolier, qui brouille les messages de prévention : « Des effets coronariens (et non pas cardiovasculaires) favorables de l’alcool (et non pas du seul vin) ont permis au lobby alcoolier d’instiller le doute sur les ravages de l’alcool. » Sans compter l’autorisation de la publicité pour l’alcool sur internet qui cible les jeunes, ou les sorties d’un ministre de l’Agriculture et d’un président de la République qui banalisent le vin en considérant qu’il « n’est pas un alcool comme les autres ».
L’Académie nationale de médecine en appelle donc aux pouvoirs publics pour mettre en place, enfin, des mesures fortes et efficaces, avec la fin de toute publicité pour l’alcool, l’application d’une taxe sur les boissons alcoolisées (au gramme d’alcool), l’instauration d’un prix minimum de vente, l’inscription visible et claire d’indications sur les contenants : quantité d’alcool en grammes, nombre de calories, mention « l’alcool est dangereux pour la santé » (et non le seul abus), pictogramme pour dissuader les femmes enceintes ou celles qui désirent l’être. Le pictogramme actuel « trop petit, difficile à trouver et à comprendre sans explications préalables, ne remplit guère la fonction qui lui était destinée », regrette l’académie.
L’alcool est responsable de 41 000 décès chaque année en France. C’est la deuxième cause évitable de décès (après le tabac), la première cause de mortalité des 15 – 30 ans et la première cause de retard mental de l’enfant et de démence précoce.
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