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L’étude PolluBPCO menée en Picardie en 2017 par le CHU Amiens-Picardie et Atmo Hauts-de-France a permis d’évaluer le lien entre épisodes de pollution atmosphérique et exacerbations de la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive).
Trois pics de consultations aux urgences de patients atteints de BPCO ont été observés en janvier et février 2017, survenant généralement 3 à 5 jours après le début d’un pic de pollution par des particules fines. Un autre pic de consultations est retrouvé fin juin, correspondant à un pic d’ozone dans la région.
Pour les chercheurs, des concentrations plus élevées en particules fines, en dioxyde d’azote et en ozone entraînent donc une augmentation des consultations aux urgences pour exacerbation de la BPCO. La grippe et peut-être les pollens sont d'autres facteurs.
« La mise en évidence d’un lien entre la sur-hospitalisation pour cause d’exacerbation de la BPCO et les pics de pollution pourrait être un élément de décision des pouvoirs publics pour améliorer la qualité de l’air », estiment-ils.
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