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Dès lundi dernier, Philippe Gaertner, président de la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France), évoquait « des tensions » dans les pharmacies concernant les vaccins antigrippaux. Gilles Bonnefond, président de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d'officine), confirme, en cette fin de semaine, des problèmes de ruptures de stocks dans des pharmacies, dans les 4 régions expérimentatrices de la vaccination en officine et sur l’ensemble du territoire. Et ce, malgré une augmentation de 10 à 15 % de la production par rapport à 2017.
Christelle Chave, responsable de la communication de Sanofi-Pasteur, confirme que le laboratoire, deuxième en part de marché, a produit 10 % de doses supplémentaires pour le marché privé français. « L’écoulement total de l’ensemble de nos doses de vaccins va avoir lieu ces prochains jours et nous ne pourrons pas réapprovisionner les pharmaciens », explique-t-elle, tout en soulignant qu’il est difficile d’avoir « une vision précise des stocks qui restent chez les grossistes-répartiteurs et dans les pharmacies ».
Deux grandes raisons expliquent cette situation. En premier lieu, le succès de la campagne de vaccination notamment dans les officines des 4 régions expérimentatrices. Le 5 décembre, l’Ordre annonçait ainsi que les pharmaciens avaient déjà vacciné plus de 607 000 personnes, dont 130 000 primovaccinations. En second lieu, la production des vaccins contre la grippe est basée sur les précommandes. Pour la campagne 2018-2019, Sanofi a ainsi pris en compte les précommandes de décembre 2017. « A ce moment-là, nous n’avions pas connaissance de certains éléments comme l’extension de l’expérimentation de la vaccination en officine à deux régions supplémentaires et la facilitation de l’accès à la vaccination. Ce manque d’informations et le fait que l’évaluation est faite en décembre de l’année précédente ne nous ont pas permis de mieux ajuster la production, remarque Christelle Chave. Il est donc important de travailler en amont avec les autorités et les pharmaciens notamment dans le cadre d’une généralisation de la vaccination en officine ».
Ce qui ne résoud pas le problème rencontré actuellement par des pharmaciens. Gilles Bonnefond se veut toutefois rassurant : « Le plus gros de la campagne a eu lieu en novembre ».
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