Herboristerie : vers la libéralisation des plantes médicinales - 27/09/2018 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
27/09/2018 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Herboristerie : vers la libéralisation des plantes médicinales

plantes médicinales TARIEL Sophie

La mission d’information du Sénat sur « le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales, une filière et des métiers d’avenir » créée en avril 2018 pour remettre de l’ordre dans ce domaine vient de rendre son rapport : 39 propositions pour organiser et promouvoir les filières et les métiers de l’herboristerie, dont plusieurs remettent en cause le monopole des pharmaciens.

La mission propose notamment d’étendre la liste des 148 plantes médicinales en vente libre à des plantes ultramarines, dont la diversité et la tradition sont importantes, ou à des plantes ne présentant pas de risque d’emploi « en étudiant la possibilité de compléter (cette liste) de leurs usages traditionnels reconnus et validés concernant « les petits maux du quotidien» ». En d’autres termes, encadrer la vente de plantes médicinales et les conseils thérapeutiques ailleurs qu’en pharmacie. Le retour du diplôme d’herboriste, supprimé depuis 1941 ?

Le sujet reste sensible. La mission entend poursuivre les réflexions sur les conditions d’exercice du métier d’herboriste, en concertation avec les professionnels de santé qui montrent une certaine réticence : « une profession intermédiaire, autonome des pharmaciens, ne serait pas à même de protéger la santé publique en raison des actions complexes des plantes », plaident-ils. 

Pourtant, les patients sont en demande. Une pétition pour rétablir le métier d’herboriste est d’ailleurs en ligne et compte aujourd’hui près de 28 000 signataires.



Anne-Hélène Collin

Les dernières réactions

  • 27/09/2018 à 12:12

    alerter
    Pourquoi le pharmacien n est pas compétent ???nous avons des études de botanique de pharmacognosie et on va libéraliser la vente des plantes médicinales mais rien n est anodin dans l usage des plantes vraiment on marche sur la tète.
  • 27/09/2018 à 18:07
    frades
    alerter
    Le pharmacien est en général compétent et c'est bien ce qui gène les acteurs commerciaux de la filière en devenir.
    Compétence veut souvent dire remettre à leur place dans l'arsenal des soins, les plantes. Donc alerter sur leur dangerosité, et/ou leur faible efficacité dans les indications traditionnelles. Et dans ce cas les ventes resteront faibles.
    Tandis que si on met des vendeurs aux manettes, qui attribueront des vertus et gommeront les risques, et bien le chiffre d'affaires sera au rendez-vous.
    Donc pour ces gens mieux vaut Mel que Potard.
    Nos dirigeants devraient se rappeler qu'en France, les plus grandes causes de mortalité sont deux plantes (le tabac et le raisin!!)
  • 28/09/2018 à 07:10
    MAURICE
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    Bonne idée, déconnecter la médecine par les plantes de la médecine tout cours, est une idée purement commerciale.
    Bonjour les interférences avec les médicaments, qu'en aucun cas les herboristes connaissent.
    Augmentation des hospitalisations pour Iatrogénique a prévoir.
  • 28/09/2018 à 07:13
    Hellébore
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    Si je ne doute pas que les herboristes connaissent les plantes et leurs propriétés traditionnelles, par contre ils n'ont pas le savoir des interactions médicamenteuses et surtout pas accès au DP ni DMP de chaque patient permettant de vérifier la compatibilité plantes/médicaments.
    Morceler la connaissance et les tâches est dangereux pour le patient. Tout comme l'aromathérapie, l'herboristerie est une médecine naturelle, assimilée à sans danger par le grand public. Ce qui est faux et dangereux.
    Rétablir le diplôme d'herboristerie oui mais au sein des officines et sous le contrôle de la pharmacie.
  • 28/09/2018 à 09:36
    BREZHONEG
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    Nous retirer une activité au moment où on tente de compenser le marasme avec d'autres, voila une bonne idée de technocrates!
  • 28/09/2018 à 10:01
    cf
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    LE "PHARMACIEN" de base n'est pas compétent en herboristerie..Arrêtez de clamer la compétence dans tous les domaines...Le pharmacien, plus fort que les infirmiers, médecins, spécialistes ETC, est un mensonge évident qui finira par nous faire disparaître..
  • 28/09/2018 à 11:32
    CTA
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    Qui dit métier, dit formation; Il est bien évident qu'il faut aller plus loin que le simple fait d'autoriser la vente de plantes médicinale au premier venu et encadrer la profession avec des formations certifiées. Pourquoi un herboriste bien formé serait moins compétent qu'un pharmacien? De plus le problème n'est pas vraiment là. Le problème vient de la concurrence que cette médecine douce pourrait faire à tout les lobbyistes industriels qui propose pléthore de médicaments sans ordonnances avec des effets plus ou moins sérieux. Par ailleurs contrôlons un peu plus les médecins de complaisance qui prescrivent médicaments sur médicaments eux mêmes démarchés par les industries pharmaceutiques ; ou est la limite?
  • 28/09/2018 à 16:09
    BREZHONEG
    alerter
    Un pharmacien a eu de la botanique pendant 2 ans, avec cette matiere a l'examen de passage dans l'annee superieure a chaque fois. Pour l'herboriste, ça se passerait comment la formation? Et sa Validation, par qui?Des profs de fac de pharmacie?
  • 04/10/2018 à 15:32
    potard49
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    Il y a déjà tellement de sociétés ou de pseudo labos qui vendent des plantes par correspondance ou aux naturo ... et c'est curieux aucun des inspecteurs de l'ars n'y vont .. alors iront ils dans ces herboristeries nouveau cri ?
  • 07/02/2019 à 22:14
    Isabelle Guillaume, Pharmacien (autre)
    alerter
    Les notices n’ont pas été inventées pour les chiens non ???

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