Tests génétiques en cancérologie : à ne pas faire sur internet

D’après l’Observatoire Cancer de l’Institut Curie, dont l’édition 2018 a porté sur les cancers héréditaires, plus de 8 Français sur 10 jugent les tests de prédisposition génétique aux cancers comme un progrès collectif et individuel. Et 81 % des personnes n’ayant jamais été confrontées à ces tests se déclarent prêtes à les faire si on le leur propose.

En France la réalisation des tests de prédisposition génétique est strictement encadrée, ce qui peut inciter certaines personnes non éligibles à se tourner vers des tests sur internet. Avec tous les risques que cela comporte : fiabilité des résultats, absence d’accompagnement et de suivi à l’annonce du résultat, ou encore commerce des données ainsi obtenues.

A titre d’exemple, la start-up américaine 23andMe, qui commercialise un test ADN salivaire, possède déjà l’une des plus grandes bases de données génétiques au monde, avec plus de 2 millions de profils. Une mine d’or pour elle.