Dépakine : le site de production de Sanofi arrêté - 10/07/2018 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
10/07/2018 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Dépakine : le site de production de Sanofi arrêté

Dépakine, valproate sodium, Sanofi, ANSM, ANSES, INERIS celeste-clochard/fotolia

Le laboratoire Sanofi a annoncé la suspension des activités de son site industriel de Mourenx, spécialisé dans la production de l’anti-épileptique Dépakine (valproate de sodium).

En cause : un dépassement des normes de rejets pour plusieurs composés organiques volatils et notamment pour le bromopropane.

« Les mesures et analyses effectuées immédiatement ont établi que ces dépassements ne présentaient pas de dangers pour les riverains à court terme », ont indiqué le ministère de la Santé et celui de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué de presse daté du 10 juillet 2018. Le site dispose de 3 mois pour se mettre en conformité sous peine de fermeture administrative. 

Les ministères ajoutent également que cette usine « fait l’objet d’une procédure concernant ses rejets dans l’environnement de valproate de sodium ».

Interrogé par Le Moniteur des pharmacies sur ce point, le laboratoire Sanofi rapporte les conclusions d’une étude réalisée en 2017 par une société indépendante : « les rejets d’eau pluviale du site susceptibles de contenir du valproate de sodium ne génèrent pas de risque pour l’environnement, et les risques sanitaires liés aux rejets actuels et passés de valproate de sodium du site sont inférieurs aux valeurs de référence ».

Le gouvernement a toutefois saisi l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), l’ANSM et l’INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques) pour évaluer les données transmises par Sanofi.

Leurs conclusions sont attendues pour le 12 juillet.



Yolande Gauthier

Les dernières réactions

  • 10/07/2018 à 18:04
    maminino
    alerter
    plus besoin de consultation chez le médecin ni de passage chez le pharmacien(aïe le manque à gagner!) directement dans l'atmosphère!
    mais pas de soucis:comme le nuage de Tchernobyl il s'est arrêté à temps!
  • 10/07/2018 à 18:36
    brucine
    alerter
    C'est vrai, on va bien rire:
    le médicament reste malgré tout essentiel dans un certain nombre de cas, quid d'une rupture de stock?

    Il restera (hors formes pédiatriques, là, on a un réel problème) les génériques, mais dont la majorité des patients en l'espèce ne veut pas.

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