Accidents médicamenteux : Irène Frachon appelle à une taxe - 23/04/2018 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
23/04/2018 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Accidents médicamenteux : Irène Frachon appelle à une taxe

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Dans le quotidien « 20 minutes » du lundi 23 avril 2018, la pneumologue Irène Frachon et l’avocat Charles Joseph-Oudin lancent un appel à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, afin de simplifier les procédures de mise en accusation des laboratoires par les victimes d’accidents médicamenteux.

Si l’avocat plaide pour la création d’un juge des victimes éventuellement aidé d’un médecin, la pneumologue envisage la création d’une taxe de 1 euro sur chaque médicament vendu. Cette taxe servirait à payer les frais d’expertise judiciaire et à avancer des indemnisations pour les patients dont le préjudice a été reconnu.

« Sur le même principe que l’Indemnisation des victimes de terrorisme ou des accidents de la route, simplifions les procédures », réclame Charles Joseph-Oudin, qui estime qu’une telle taxe « ne mettrait pas les labos à genoux et ils en sortiraient grandis ».



Les dernières réactions

  • 24/04/2018 à 07:46
    rab74
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    1 euro, pris en charge par la secu? c'est tous les affiliés qui paient pour les labos. pas pris en charge? médecine à 2 vitesse. prélèvement à la source, à année+1, sur déclaration des labos? bonjour l'usine à gaz et l'inefficacité (fraudes, rattrapages entre boites fabriquées et boites réellement vendues). Ca va aussi pousser à la judiciarisation de tout et n'importe quoi, avec le risque de voir disparaître certains médicaments, à titre préventif avant procès, pour cause d'effets secondaires (anti cancéreux, anti rétroviraux entre autres). l'idée part d'un bon sentiment, mais ses implications pourraient perturber sérieusement l'accès aux soins des plus faibles, ce qui n'est pas l'intension de départ. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Je pense plutôt qu'un dépôt de garantie des labos au sortir d'une nouvelle molécule, pendant un temps donné (style 5 ans sans pépin) serait plus juste, plus simple, avec le risque que certains labos ne sortent pas la molécule dans notre beau pays... ce qui ferait peut-etre aussi un tri sur les "me to" qui ruinent la sécu et les efforts sur le générique
  • 25/04/2018 à 07:34
    MAURICE
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    Ce serait formidable, toute personne victime d'un effet secondaire, pourrait gratuitement attaquer en justice.
    C'est tout simplement irresponsable, et dans la droite ligne d'une société française à la dérive.
    Proposer 1 euro, par boite, est tout simplement effarant, la somme en étant colossale.
    Restons au système actuel, avec prise en charge des frais de justice, en cas de victoire.
  • 26/04/2018 à 22:02
    drlouzou
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    Avec 48 boites par an et par habitants , soit environ 3 Giga€ , parlons plutôt de 0,02 € par boite, soit une assurance de 62,4 Méga€ par an , cela serait plus raisonnable .... A suivre
  • 27/04/2018 à 08:11
    rab74
    alerter
    non, c'est sur le principe que ça coince: pourquoi pousser à la judiciarisation systématique les relations des patients avec leur traitement? N'oublions pas que le problème Médiator (puisque tout est parti de lui), est avant tout un problème de prescription (liste 1, 6mois max dans l'amm), dans lequel des Bac+10 n'ont pas identifié l'amphétamine, donc le risque, ont prescrit larga manu pendant des années et ô surprise, accident! je ne compte pas le nombre de fois où je me suis fait rabrouer (pour être poli) au contact du prescripteur ou en informant le patient, et trouve donc un peu raide qu'on implique tous les assurés sociaux dans un processus qui après tout peut s'assimiler à une fraude aux assurances sociales (traitement miraculeusement amincissant remboursé par la secu), initiée peu ou prou par les détestables pratiques du laboratoire en terme d'information médicale. c'est pourquoi je maintiens qu'un dépôt de garantie à la charge exclusive du labo, serait le seul à limiter ce genre de comportement, et donc à pouvoir protéger les patients.

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