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Parce que 45 à 70 % des cas d’iatrogénie médicamenteuse sont évitables, le Collectif bon usage du médicament, réunissant plusieurs acteurs* du circuit du médicament, a présenté ce jeudi 22 mars à la ministre de la Santé Agnès Buzyn dix préconisations permettant de renforcer la lutte contre le mauvais usage du médicament. Ces propositions sont essentiellement fondées sur la formation et l’interprofessionnalité :
1. Fixer des objectifs de réduction des décès et des hospitalisations dus au mauvais usage du médicament. Aujourd’hui, l’iatrogénie médicamenteuse est responsable de près de 130 000 hospitalisations, 1,3 million de journées d’hospitalisation et de plus de 10 000 décès chaque année.
2. Créer un observatoire du bon usage, à mettre sous la houlette de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).
3. Renforcer la formation de tous les professionnels de santé au bon usage du médicament, en incluant un enseignement spécifique au sein de la formation initiale.
4. Encourager la coopération médecins-pharmaciens au travers du développement professionnel continu (DPC).
5. Sensibiliser les vecteurs du service sanitaire, jeunes et salariés, en incluant l’iatrogénie dans les thèmes du service sanitaire.
6. Relancer les campagnes d’information grand public, qui ont l’avantage de susciter le débat auprès des patients.
7. Généraliser dans les logiciels d’aide à la prescription de chaque professionnel prescripteur, la détection des interactions médicamenteuses.
8. Accélérer la mise à disposition des outils de partage des données patients entre professionnels de santé, via le Dossier médical partagé (DMP).
9. Rendre opérationnelles les messageries sécurisées entre professionnels de santé.
10. Mettre en place un numéro vert à destination des praticiens pour leur permettre de contacter un « référent médicament » dans les situations complexes (sujets âgés, patients polymédicamentés…).
Des vœux pieux, dont tous espèrent une mise en place rapide. Pour maintenir une dynamique, le Collectif demande également que le 22 mars soit déclaré « Journée nationale du bon usage du médicament » .
Ne souhaitant pas apporter de réponse immédiatement, Agnès Buzyn a cependant affirmé « son entière mobilisation ».
*Collectif bon usage du médicament : réseau ADMR ; Collectif, club des groupements d’officine et des partenaires de santé ; CompuGroup Médical ; Conférence nationale des URPS pharmaciens libéraux ; Conseil national professionnel de gériatrie ; Confédération des syndicats médicaux français ; Fédération des syndicats pharmaceutiques de France ; Klésia ; Korian ; Leem les entreprises du médicament ; Malakoff Médéric ; ordre des masseurs-kinésithérapeutes ; ordre national des infirmiers ; Société française de gériatrie et gérontologie ; Téva Santé ; Union des syndicats de pharmaciens d’officine ; UTIP association ; Vidal France.
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