Libéralisation de la pharmacie : l'Autorité de la concurrence lance une enquête - 21/11/2017 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
21/11/2017 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Libéralisation de la pharmacie : l'Autorité de la concurrence lance une enquête

pharmacien officine, enquète, médicament, Andrès Rodriguez - Fotolia

Le 20 novembre 2017, l’Autorité de la concurrence a décidé de s’autosaisir d’une enquête sectorielle sur le fonctionnement de la concurrence dans le secteur du médicament. Suite à plusieurs avis mis en application « de façon très partielle par le législateur » selon les termes de l’instance, elle souhaite réactualiser les propositions pour dynamiser la concurrence dans la distribution du médicament.

Ainsi pendant plusieurs mois, l’Autorité mènera l’enquête sur deux axes : la concurrence dans la distribution des produits pharmaceutiques et le prix des médicaments remboursés. 

En pratique, elle étudiera pêle-mêle : les remises des laboratoires et des grossistes accordés aux groupements et aux pharmaciens, l’organisation de la profession de pharmacien, le développement de la vente en ligne de médicaments à prescription médicale facultative, les possibilités d’ouverture du monopole officinal pour ces médicaments, les conditions de fixation des prix des médicaments remboursables.

L’enquête se fera à partir des témoignages des acteurs de la profession (ordre, syndicats, ...) et d'une étude juridique et économique des choix faits en la matière par les pays voisins. A l’issue de ce travail d'investigation, l’Autorité de la concurrence remettra au législateur un avis sur les éventuels points de blocage ou de dysfonctionnement concurrentiel du secteur pharmaceutique. Le législateur sera alors libre de prendre ou non en compte ces préconisations.



Anne-Charlotte Navarro, responsable du service Moniteur expert

Les dernières réactions

  • 21/11/2017 à 18:29
    drlouzou
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    Certains pharmaciens ne voient leur métier comme des distributeurs d’épicerie fine très spécialisée , pas de Vaccination , pas de nouvelles missions , bref , on reste comme avant . Dans ces conditions l’avenir est déjà écrit , et ne comptons ni sur les syndicats , ni sur le Saint Ordre pour nous défendre . Debout les crabes , la mer monte . Attention cette fois , ce sera un gros coefficient ....
  • 21/11/2017 à 18:57
    Margt
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    Tout a fait d'accord avec drlouzou :Il faut être scientifique serieux ET COMPÉTENT. Nous sommes au service des malades..Ne jamais le perdre de vue SINON nous allons disparaître tout simplement.
  • 21/11/2017 à 19:59
    pharmacien51
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    Sauf que les clients de pharmacies ne sont pas forcément des malades, des patients....
    Que l’aspect scientifique ne remplace pas un bon conseil et un accompagnement sur la santé, la prévention.
    La pharmacie de détail en France est un modèle de distribution de produits et que le modèle de pharmacie que la plupart des confrères défendent est un modèle qui ne répond pas à la demande qu’elle soit formulée ou non...
    Aimé Michel disait « apprenez à penser par vous même sinon d’autres le feront pour vous ». Pour la pharmacie c’est Pareil depuis des années. Si l’ouverture est discutée c’est que la plupart des pharmacies NE RÉPONDENT PAS à l’ensemble des besoins de santé. Et les réseaux de pharmacies ne sont que pour de modestes coopérations fianancieres sans vision et sans corporatisme. Les résultats sont jetés. Toute discussion est stérile sur ce sujet car les plans sont faits. Tout vient à point à qui savent et peuvent attendre. La GMS....
  • 21/11/2017 à 20:45
    pharmago
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    les "medicaments a prescription facultatives "en GMS , ça gêne qui ?
  • 21/11/2017 à 22:03
    pharma63
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    Comment ouvrir le monopole des médicament en officine en 3 étapes. 1) Faire croire que des médicaments OTC efficaces sont trop dangereux pour être vendus par des pharmaciens sans prescription. (Prontalgine). 2) Dire​ que des médicaments OTC sont trop inefficaces ou dangereux ou les deux pour être maintenu sur le marché (pseudoephedrine). 3) Les médicaments restant seront uniquement des topiques ou des dentifrices permettant un changement de status ou une ouverture de monopole.
  • 22/11/2017 à 00:20
    Domino
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    Si les prix des médicaments OTC étaient fixes et identiques partout on n’en serait pas là...
    Les libraires ont su préserver leur activité grâce à une loi qui impose un prix fixe à + ou - 5% sur le livre.
    Pourquoi les pharmaciens ne se sont-ils pas battus pour la même chose? Le médicament vaut bien le livre.
    C’est la guerre des prix entre pharmacies qui a donné cette image désastreuse d’épiciers plus intéressés par l’argent que par la santé de nos clients.
    Ce n’est pas la faute de Leclerc, c’est bien la nôtre.
  • 22/11/2017 à 06:50
    MAURICE
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    Dans le rôle du mauvais flic Bercy et son bras armé la commission de la concurrence,
    Dans le rôle du bon flic Agnès Buzyn, chargée, de la calinothérapie.
    Ce harcèlement est intolérable.
    A quand un site dénonce ton harceleur ?
  • 22/11/2017 à 22:04
    drlouzou
    alerter
    Maurice a compris !
  • 23/11/2017 à 11:36
    pov
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    1/drlouzou:Les syndicats sont loin d'être inactifs et défendent un modèle de pharmaciens professionnels de santé, je vous l'assure
    2/domino:les prix des médicaments OTC ne sont pas fixes malgré une proposition il y a quelques années des syndicats allant dans ce sens. celle-ci a été refusée.
    3/pharma51: oui il faut innover, offrir de nouveaux services (payants!) et anticiper les besoins de demain.
  • 25/11/2017 à 06:46
    brucine
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    C'est une ministre mitterandienne, ce n'est pas hier, qui a imposé le libre prix du médicament, dans l'idée que la concurrence tire les prix vers le bas et profite au consommateur.

    Et c'est exactement ce qu'il s'est passé: cette concurrence se fait par des prix qui à l'extrême n'incluent une marge basse que sur les RFA, et ces méthodes, en effet dignes de la GMS, ce n'est pas elle qui les y a appliquées...
  • 27/11/2017 à 22:28
    Evaporation
    alerter
    Les pharmaciens qui sont décédés de leurs Burn-Out peuvent et doivent se retourner dans le silence , ni les syndicats ni l’ordre n’ont jamais levé le petit doigt pour eux , car trop soumis à leurs conforts ou à nos autorités de tutelle . Un pharmacien évaporé

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