Cosmétique et compléments alimentaires naturels : les pharmaciens premiers distributeurs, mais… - 23/10/2017 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
23/10/2017 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Cosmétique et compléments alimentaires naturels : les pharmaciens premiers distributeurs, mais…

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Phytolia, association nationale professionnelle regroupant les acteurs de la filière des plantes utilisées en santé, beauté et bien-être, a étudié les attentes des consommateurs sur les produits naturels à base de plantes. L’enquête, menée en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie et la Chambre régionale d’agriculture du Maine-et-Loire sur plus de 300 français, a été présentée lors du salon NatExpo qui se tenait dimanche 22 octobre à Paris.

Les résultats montrent que les pharmacies et les parapharmacies restent le premier canal de distribution (53 % des consommateurs pour les cosmétiques, 68 % des consommateurs pour les compléments alimentaires), devant les grandes surfaces (44 % et 21 %), les magasins spécialisés « bio » (31 % et 32 %), ou internet (22 % et 32 %).

Les clients estiment trouver en officine des produits de qualité, des marques plus confidentielles et difficilement retrouvées dans d’autres circuits (bien que sur ce point les magasins bio soient mieux reconnus), et surtout des conseils. Les consommateurs reprochent en revanche les prix trop élevés et des gammes peu étoffées.

Côté praticité, des fiches explicatives sur les plantes et leurs bienfaits mises à disposition des consommateurs seraient les bienvenues (43 % des demandes), de même qu’un site internet consacré aux plantes serait apprécié (27 %), à condition qu'il soit sans but lucratif.

Si le bouche-à-oreille est important, les achats sont le plus souvent initiés par les conseils de professionnels de santé : 37 % pour la cosmétique et 42 % pour les compléments alimentaires. Dans le domaine des complémentas alimentaires, internet reste cependant la source principale de renseignements (45 %).

Fait remarquable de cette enquête : les consommateurs se méfient du pharmacien. Ses conseils ne seraient-ils pas orientés vers un laboratoire en particulier pour des raisons économiques (meilleure marge, challenges sur les ventes…) ? 

Pour le consommateur, un produit cosmétique « naturel » correspond tout d’abord à un produit bio, sans ou avec peu de produits chimiques, et à base de plantes. La fabrication locale est un critère de qualité supplémentaire. Pour le grand consommateur de produits bio, le circuit de référence reste le magasin spécialisé. La pharmacie a encore une marge de travail pour séduire ce consommateur exigeant.  



Anne-Hélène Collin

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