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En 2013, un Français sur dix, et jusqu’à un sur cinq chez les moins de 35 ans, était tatoué ou portait un piercing.
L’Académie nationale de pharmacie a fait de ce sujet dans l'air du temps une séance spéciale qui s'est tenue ce mercredi 14 juin.
Ces dernières années, les décorations du corps humain (tatouage, piercing, maquillage permanent, pose de faux ongles, blanchiment des dents…) constituent un phénomène en augmentation, plutôt esthétique, mais non sans risques : allergies, infections, affections dermatologiques, développement de lésions tumorales sont associés à ces pratiques. D’une part, parce qu’elles sont parfois réalisées par du personnel non qualifié ou les usagers eux-mêmes. Et d’autre part, parce que les produits utilisés ne sont pas toujours adaptés ou échappent à la réglementation des produits de santé ou des cosmétiques.
Les risques sont aussi associés aux surfaces corporelles : leur taille (les tatouages sont de plus en plus nombreux ou imposants) ou leur localisation (les piercings sur la langue gênent une intubation). Sans compter les regrets. En 2014, on a estimé que 40 % des personnes qui ont eu recours à ces pratiques regrettent leur geste. Le recours au détatouage qui en résulte n’est pas non plus dépourvu d’effets indésirables.
Des raisons pour lesquelles l’Académie nationale de pharmacie a proposé une série de recommandations pour mieux encadrer ces pratiques. L’information en est la pierre angulaire, avec notamment un rôle important des pharmaciens dans sa diffusion.
Information des usagers tout d’abord, surtout les jeunes, pour qu’ils aient recours à des praticiens (tatoueurs, esthéticiennes, techniciens de bars à sourire ou onglerie…) enregistrés et à des produits autorisés, et qu’ils prennent conscience des risques sanitaires ou toxiques qu'ils encourent, notamment en cas de pratiques à risques et d'utilisation de produits à la qualité incertaine, nombreux sur internet. Information des tatoueurs et autres praticiens, des enseignants, des moniteurs d’éducation... et des professionnels de santé ensuite, pour que soit intégrée à leur formation initiale ou continue une formation appropriée sur les risques de ces pratiques.
L’Académie encourage par ailleurs de renforcer les contrôles des professionnels impliqués dans la décoration du corps humain (salons de tatouages, bars à sourire…), de favoriser la recherche et de se munir d’outils réglementaires adaptés à l’évolution constante de ces pratiques. Enfin, elle préconise la déclaration obligatoire, auprès de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) de tout effet indésirable grave lié aux pratiques de décoration du corps humain.
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