Prix en parapharmacie : Leclerc et Lafayette, les plus compétitifs - 17/02/2017 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
17/02/2017 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Prix en parapharmacie : Leclerc et Lafayette, les plus compétitifs

Lafayette, parapharmacie, Que choisir

Dans son dernier numéro, en date de février 2017, le mensuel Que Choisir livre son enquête sur les prix de produits de parapharmacie.

Après avoir visité 747 pharmacies et parapharmacies, 32 sites et relevé plus de 7 500 prix, les résultats sont accablants : les parapharmacies Leclerc, qui ont toujours pratiqué une politique discount sur ce marché, se placent en tête du palmarès, avec des tarifs de 14 % moins chers que la moyenne.

Juste derrière lui, ce n'est pas la GMS mais un réseau d'officines qui se place en outsider : les pharmacies Lafayette, avec des prix 10 % moins chers que la moyenne observée.

Les parapharmacies en ligne se classent en quatrième position, avec des prix moins chers de 2 % par rapport à la moyenne.

Les autres réseaux officinaux se situent en bas de classement, avec l'enseigne Pharmavie et les pharmacies non groupées, respectivement 5 % et 7 % plus chères. Les autres réseaux de pharmacie - autres que celles déjà citées- ne tirent pas leur épingle du jeu d'après l'enquête, avec des prix supérieurs de 9 % à la moyenne.

D'après Que choisir, c'est l'effet volume qui permet au réseau Lafayette de figurer en tête du classement. Sur son site, le groupement explique sa stratégie : « Avec d'importants volumes de ventes, le réseau a pu négocier plus de 200 accords-cadres avec les principaux laboratoires », relaie Que choisir.

La revue clairement affirme que « les pharmacies indépendantes ne peuvent pas rivaliser » dans la mesure où elles ne bénéficient pas des mêmes conditions commerciales.

Attention : Que choisir tient à nuancer les résultats de son enquête pour les pharmacies indépendantes : « Même si notre palmarès dessine à grands traits une tendance, elle est surtout valable pour les enseignes en réseau », puisque « pour le détaillant indépendant, une myriade de facteurs peuvent modifier la donne » et que « finalement d'une office à l'autre, parmi celles enquêtées, les prix varient de 18% ». A défaut de pouvoir pratiquer une politique discount sur tous leurs produits, Que choisir confirme que « les détaillants les plus avisés concentrent leurs efforts sur certains articles « sensibles» ».

Un autre point de l'enquête concerne la disponibilité des produits sur la base d'un panier de 14 références. Là encore, c'est Leclerc qui est en tête du classement. Pharmacies et parapharmacies indépendantes font plutôt figure de mauvais élèves, avec respectivement 60 % et 53 % des produits du panier disponibles. L'effet volume et taille là encore, sans doute.

Autre constat dressé par la revue de consommateurs : « L'appartenance à un réseau de pharmacie type Giphar, Giropharm, Leader Santé (Lafayette mis à part) ne garantit pas des prix modérés, alors qu'ils commandent de gros volumes aux fournisseurs« , analyse Que Choisir.



Les dernières réactions

  • 17/02/2017 à 18:02

    alerter
    Lafayette ou la faillite ?? Quand la marge moyenne d'une officine la faillite plafonne a 17% faut pas s'etonner des procedures judiciaires sur ces officines et surtout ne pas perdre de vue que les plus gros ont quitté le navire (bayonne, Bordeaux,....) plus d'une dizaine en quelques semaines... la fin d'un concept mort né ??
  • 17/02/2017 à 18:45
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
    alerter
    Il faut plutôt voir dans cette enquête la faillite de notre modèle économique.
    La viabilité d'un modèle économique repose sur la rentabilité moyenne qu'il dégage.
    A partir du moment ou les stratégies de développement reposent sur l'augmentation des ventes qui rapportent le moins un modèle économique ne peut survivre.
    La profession veut mettre en avant ses compétences de professionnel de santé tout en axant son développement sur le coté commercial de son métier apportant la part la plus faible de sa rémunération.
    Depuis la disparition de la marge linéaire il y a 25 ans notre modèle économique est obsolète et en survie, l’avènement du low cost et la baisse des prix réglementés accélérant son agonie.
  • 17/02/2017 à 20:11
    un homme en or
    alerter
    17% de marge, faut arrêter d'avancer des chiffres quand on y connaît rien! Et ne pas perdre de vue que les gros qui quittent Lafayette sont arrivés à ce niveau de performance grâce à ce modèle!
  • 17/02/2017 à 20:14
    persistant
    alerter
    Mon cher Inconnu Alerter. Tu es très mal informé. Les pharmacies de ce groupement ont des marges bien plus levées que tu le dis. Oups!!!
  • 17/02/2017 à 20:14
    persistant
    alerter
    Mon cher Inconnu Alerter. Tu es très mal informé. Les pharmacies de ce groupement ont des marges bien plus levées que tu le dis. Oups!!!
  • 17/02/2017 à 20:14
    drlouzou
    alerter
    Officines de demain : les conditions du succès (4)

    Mais raisonnons un peu, ce que nos patients clients consommateurs veulent est fort simple, et tient en trois mots ;

    Price
    Choice
    Advice

    (Traduction : le prix, le choix, le conseil). Ceci, il y a 50 années que la GMS l’a compris. Alors avec des Lois régissant notre profession organisées par  les ordonnances du 05 Mai 1945 nous n‘irons pas loin,  d’autant que les lois policières du 11 Septembre 1941 sur le contrôle de la pharmacie n’ont jamais été abrogées. Alors que faire, pleurer, rester sur place ou essayer des méthodes innovantes. Oui, notre monde va vite, très vite, parfois avec une économie flashée en « excès de vitesse ». Pour une fois, sortons a bon escient notre calculette, année 2016 - année 1941 = 75 années, soit 3 générations. Devons-nous aussi continuer de supporter à l’infinie les « dictas » des organismes sociaux et des ONDAMS mortifères, nous condamnons à tourner à l’ « excès de lenteur ». Mieux faut accompagner les mutations de nos sociétés, plutôt que de se faire doubler par de grosses berlines, au risque de se retrouver inévitable et durablement dans le fossé. Arrêtons de montrer du doigt les « Autres », de se comporter comme des enfants dans les cours de maternelle: « Puisque c’est comme ça, je fais le dire à la maitresse…. ». De toute façon, chers Confrères, dites-vous bien, et une fois pour toute, que malgré des politesses de façades, nombreux de nos ministères de tutelles successifs n’ont aucune considération pour les pharmaciens. Nous ne sommes que des « variables d’ajustement » économique dans le budget des organismes sociaux français (UNCAM). La France est régulièrement condamnée par la Cours Européenne, pour son monopole économique des assurances santé: CNAMTS, MSA, RSI. Il est évident que le 04 Octobre 1945, les créateurs de la Sécurité Sociale seraient effrayés, s‘ils constataient ce que sont devenus les organismes sociaux: des immenses machines à brasser les milliards d‘euros, fort loin de la volonté initiale du Conseil National de la Résistance. Pourquoi se plaindre, puisque la « Bergerie » est sous contrôles. Pourquoi hausser le ton, pourquoi faire dépasser la tête de la rangée des Moutons. A force de « Marcher sur la tête », MEL finira par avoir raison, car il aura raison ! Arrêtons d’être aveugles ou borgnes, arrêtons de nous mettre la tête dans le sable, et ouvrons les yeux et les oreilles. Arrêtons de nous plaindre, arrêtons de nous comporter comme des « Gentils », arrêtons d’accepter de nous faire avaler des « couleuvres ».

    Officines de demain : les conditions du succès (5)

    Paris, le 30 Aout 2016 : Les syndicats des prestataires de santé à domicile (PSAD) ont lancé une pétition ce lundi 29 août pour dénoncer le projet de baisse de tarifs de remboursement de dispositifs médicaux nécessaires au maintien à domicile inscrits à la LPPR (liste des produits et prestations remboursables). Ces baisses de prix sont évaluées à près de 200 millions d’euros en année pleine, indiquent les syndicats dans un communiqué et touchent différentes classes de produits allant de l’auto surveillance glycémique à la nutrition orale et entérale en passant par l’apnée du sommeil. Les pharmaciens d'officine participent à cette mobilisation par le biais de l'Union nationale des prestataires de dispositifs médicaux (UNPDM), à laquelle adhère la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et qui porte des revendications similaires. La fédération des PSAD, qui regroupe les deux syndicats de prestataires à domicile Synalam et Synapsad, s’était déjà insurgée cet été contre la publication de l’avis du Comité économique des produits de santé (CEPS) concernant ces baisses de prix. « Le CEPS propose des économies 5 à 6 fois supérieures à ce qui est habituellement négocié et qui vient s’ajouter aux baisses déjà en cours », indiquent les syndicats des PSAD. La pétition lancée ce jour doit permettre de sensibiliser le président de la République sur les difficultés engendrées par ces baisses de prix sur la santé à domicile. « C’est tout un secteur d’activité, pourtant fortement créateur d’emplois qualifiés et non délocalisable qui serait ainsi asphyxié. Pire, c’est l’avenir de la prise en charge à domicile des patients qui est remis en cause », plaident les syndicats. Encore une fois, ce ne sont pas les pharmaciens qui ont réagis les premiers. Les Syndicats de Prestations de Santé à Domicile ont lancé l’alerte. Il a fallu 2 a 3 jours de plus pour que nos syndicats réagissent.
    Quand à la position de l’Ordre, elle est au abonnée absente, toujours aux services du pouvoir du moment, Sarkosiste sous Sarkozy, Hollandiste (ou plutôt Marisol-Tourainiste) sous Hollande, (...)
    Sauf à être sourd pas de prise de position du Conseil National de l’Ordre, pas d’appel à la non « servitude volontaire » . Et nous pauvres Citoyens Pharmaciens devons continuer à subir. Définitivement les conditions du succès ne sont prêts d’être réunit. Si nous devions encore en faire la preuve, la pharmacie est réellement une variable d’ajustement économique dans de sombres négociations Etat - Assurance Maladie - Partenaires Financiers.
  • 17/02/2017 à 22:20
    Nick64
    alerter
    DrLouzou, j'adore!
  • 18/02/2017 à 09:42
    BREZHONEG
    alerter
    Degemer mat, louzouer. Si nous voulons quitter l'image pathetique que tu as decrite, il faut simplement rendre les coups, avoir un pouvoir de nuisance, de preference depuis chez nous ,confortablement installés et en ne mettant pas en peril notre economie ni notre image favorable( greve inutile, greve des gardes contre productive,etc) .C'est possib;le,je m'echine a le proposer et je suis rejoint maintenant par des intervenants ayant une certaine notoriété. Assez de discours de constatations,on passe au discours d'action,maintenant!.
  • 18/02/2017 à 11:03
    drlouzou
    alerter
    Merci Bras pour ta réaction Apotikerez Brezhoneg, j'ai très longtemps proposé des actions communes, des analyses constantes globales de marges, je n'ai jamais été soutenu, bien au contraire.
    J'ai dénoncé les "compérage" de système, les corporatismes d'immobilisme.
    Lorsque fatigué et épuisé par de nombreuses traitrises, j'ai fait un sérieux "Burn Out", sauf quelques amis (dont quelques confrères), les institutions Ordre et Syndicats ne m'ont jamais soutenu, bien au contraire, ils étaient ravis d'avoir enfin un trublion de moins
  • 18/02/2017 à 11:41
    miroirauxalouettes
    alerter
    C'est toujours très drôle de lire les pharmaciens qui citent la marge linéaire (JP Folco), qu'est ce que vous vous êtes bien goinfrés à l'époque. ça devait être top, cette époque. Payer à 180 jours les gros labos, marge linéaire, peu de concurrence, quoi que l'on fasse, augmentation du CA d'au moins 5% par an, ordonnance sur 2 pages ..... Vous vous êtes fait plaisir la génération baby - boom ....
  • 18/02/2017 à 12:14
    drlouzou
    alerter
    C'est surement vraie !
    Sauf que étudiant en pharma boursier (ben si ça existe), j'ai économisé longtemps, j'ai bossé comme un dingue, je n'ai jamais connu les marges de type miroirs aux alouettes, la "goinfrerie" j'ai pas connus .
    Dans une étude publiée ce mois et intitulée « Pharmacie d'officine : quelles évolutions pour répondre aux défis de demain », la Fondation Concorde, qui a auditionné de nombreux acteurs majeurs de la profession, analyse les mutations actuelles et à venir qui secouent le secteur officinal et propose un ensemble de mesures à prendre pour pouvoir y faire face. Premier constat : « la Pharmacie d'officine fait incontestablement partie de ces métiers pour lesquels les vocations se font plus rares. Les étudiants pharmaciens choisissent à 30 % la voie officine, contre 70 % autrefois ». Cette crise est accentuée et corrélée avec les fermetures qui se sont accélérées depuis 2015, passant d'une tous les trois jours à une tous les deux jours, et bientôt une par jour. Pour les rédacteurs de l'étude, les causes sont claires : «l'alourdissement des charges et la baisse des marges sur l'activité » qui produisent « un redoutable effet ciseau qui fragilise les officines ». Le coté administratif de plus en plus prégnant.

    Accepter le changement

    Face à l'offensive des grandes surfaces et des acteurs de l'internet pour pénétrer le marché des médicaments sans ordonnance, les pharmaciens disposent pour le moment de la protection de la loi. Pour autant, préviennent les auteurs de l'étude, « les verrous réglementaires, comme l'exemple du secteur des transports de personnes l'a suffisamment montré, ne sont pas toujours suffisants à empêcher le développement de certaines pratiques ». Dès lors, il convient de « déterminer dans quelle mesure et en quoi l'officine peut redevenir (ou être plus que jamais) un maillon essentiel de la chaîne de santé en France ». Car un monopole, pour qu’il existe doit reposer un des compétences et services uniques. Partant du principe que «le pharmacien n'a pas d'avenir en tant que simple fournisseur de boîtes de médicaments standardisées», la pérennisation de son activité passe forcément par une logique d'évolution de son métier qu'il n'a pas encore totalement ou trop peu intégrée. En clair, les officinaux doivent «prendre conscience que la recomposition du paysage de la proximité qui se prépare pourrait bien se faire sans eux et qu'une mobilisation réelle est nécessaire pour que les changements soient possibles». Un tournant qui passe par une acceptation des changements dans leur pratique, mais aussi par une participation à l'action d'influence et de dialogue qui devra être entamée avec les acteurs du changement : responsables politiques, administrations, médecins, hôpitaux, etc.

    Réorganisation et réforme du cadre réglementaire

    Faire d'une menace une opportunité. Voilà ce que proposent les auteurs de l'étude lorsqu'ils évoquent la dématérialisation de la délivrance de médicaments. Selon eux, « les différents niveaux d'automatisation » qui s'annoncent (ordonnance électronique, télé-délivrance) et pour lesquels les pharmaciens ont un rôle à jouer ont le mérite « de dégager du temps pour des actions à plus haute valeur ajoutée ». Une dématérialisation qui aura le mérite de « pouvoir développer une inter professionnalité qui fait tant défaut aujourd'hui ». S'il semble difficile de mettre en place ces nouveaux services de manière isolée, l'actuelle tendance au regroupement est une réponse adaptée à cette problématique. Le changement doit aussi passer, dans beaucoup de pharmacies, « par une réflexion sur l'organisation spatiale de l'officine » pour faire face aux exigences de confidentialité que requiert l'activité de conseil. Conseils qui font partie des nouvelles missions confiées aux pharmaciens et qui devront être corrélés avec « un renforcement de la formation continue ». De plus, « à l'ère numérique », la réglementation « très contraignante » à laquelle sont soumis les pharmaciens «limite considérablement les initiatives» et des «réformes du cadre réglementaires s'imposent». Enfin, la question «fondamentale» de «la juste rémunération des nouveaux services rendus» pourra, par exemple, s'appuyer sur les exemples étrangers qui ne manquent pas. Si l'Etat décide de ne pas les prendre en charge, «il sera nécessaire de déterminer (leur) valeur marchande, habituer le consommateur à (les) payer et habituer les pharmaciens eux-mêmes à les faire payer, ce qui n'est à l'heure actuelle pas dans leur culture».

    Officines de demain : les conditions du succès (2)

    Ne nous voilons pas la face, arrêtons de nous cacher derrière notre «petit doigt», c'est malheureusement une bien triste vérité, notre métier et notre avenir sont fort mal en points. Avec des visions passéistes, des règles administratives obsolètes, de bientôt 75 ans, et des cours de justices d’un autre temps, où «Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour(s) vous rendront blanc ou noir». Une profession a l'image de notre société à deux vitesses aux bords de l‘implosion. La première 10% des pharmaciens titulaires, tout confort, la première classe, toujours dans le sens du poil, à droite quand le gouvernement est à droite, et à gauche quand c’est à gauche ; tout va bien, tout est parfait, tout est «calme et volupté», l'argent rentre tout seul, surtout, on ne change rien. La deuxième pour le reste, 90% des pharmaciens titulaires, compétence, galères quotidiennes de rigueur, et dame "Sécu" sur le dos, grande "Stasi" de tous nos actes. Je ne parle que des titulaires, car nos adjoints ne sont pas mieux lotis, 30% à 50% de chômage suivant les départements, et des coefficients d'une bassesse jamais vue.

    Bref, une profession remplie de corporatismes, mis en avant dans les années 1940 (même si l'on nous rabâche le contraire), aux ordres de la première classe, faisant tout pour mourir le plus tard possible, car il est bien évident que nous ne pouvons continuer ainsi. Ouvrons les yeux, ne mettons pas la tête dans le sable, le capital sera européens et mutualisés, ouvert aux non pharmaciens (?).
    Les pharmacies seront incorporés dans les GMS, dirigés et tenus par des Pharmaciens Diplômés et responsables, inscrits ou non au Conseil National de l‘Ordre des Pharmaciens. Encore une fois, ne confondons pas responsabilités professionnelles et responsabilités financières. Les petites officines si utiles à nos campagnes, croulent financièrement. Bientôt une fermeture de pharmacie par jour. Les tribunaux d’exceptions seront mis aux placards des «curiosités historiques» d’un autre temps. Tout ceci arrivera, n’en déplaisent à la Minorité de la Minorité, car la Section des pharmaciens adjoints (Section D), est maintenant plus importantes que la Section des pharmaciens titulaires (Section A). Même le «Saint Ordre» des Pharmaciens nous imposent d’être inscrit pour être salariés en officine, les derniers sondages indiquent que 30% des Adjoints refusent d’y être inscrits: cotisations trop élevées, sourdes colères, raz le bol général, sentiments de non représentations, idées d’incompréhensions de l’avenir par le Conseil National de l’Ordre et les syndicats des Pharmaciens (Titulaires).

    Oui, nos patients, sont aussi des clients, et aussi (que nous le voulons ou pas) des consommateurs de Santé.

    Oui, ils peuvent se faire délivrer du Paracétamol à 0,96€ la boite de 8 comprimés, par des pharmaciens diplômés européens, alors que nous le «délivrons» presque 2 fois plus cher en France.

    Oui, tant que nous accepterons de recevoir des « dictats » économiques par des services administratifs (aux salaires exorbitants) pour qui nous travaillons « gratuitement », notre système est d’avance condamnés à mort.

    Oui, de plus en plus de pharmaciens ne travaillent plus en officine, et vont directement se faire recruter en GMS.

    Oui, le monopole tel qu’il est présenté et défendu actuellement va tomber, car il est illogique et sans justifications. Quel monopole défendons-nous pour quel métier: celui de distributeur de petites boites déjà remplies, celui de compteur et numérateur du nombre de « petits poids et carottes » à délivrer. Posons-nous la question, quel monopole pour quelle compétence. Après 75 ans de sommeil, notre profession semble enfin se posé des questions. Mais c’est trop tard, l’histoire avance avec ou sans nous.

    Oui, tant que les commissions paritaires défendent leurs propres intérêts, et acceptent de se faire "enfumées" par les organismes de prestations sociales, notre système est mort d’avance.

    Oui, tant que nous opposeront pas les arrêtés de la cours européennes, demandant une refonte complète de l’assurance maladie, une ouverture de l’assurance santé obligatoire à la concurrence européenne, notre système est mort d’avance, et nous avec.

    Pharmacien Adjoint pendant 15 années, Pharmacien titulaire pendant 17 années, j’ai servi ma profession avec bienveillances, honneurs et fiertés.

    Je viens de faire une nécessaire pose.

    J'hésite entre réinstallation et pharmacien adjoint, ou pharmacien remplaçant itinérant.
  • 18/02/2017 à 14:35
    BREZHONEG
    alerter
    Pour en revenir au depart,l'info sur les prix bas, on oublie que nous pouvons concurencer les casseurs de prix en nous servant de notre téte : Si le Toplexil est bradé chez l"ennemi, nous avons le generique ,remboursé, moins cher.Et c'est loin d'etre le seul cas(mopral pro par 7 et omeprazole 7cps).Les produits a la marque de mon groupement ,shampoing, brosses a dents,etc, si on deplace la vente sur eux, sont moins chers que des produits de marques da la paraphie.On peut se battre!
  • 18/02/2017 à 15:25
    drlouzou
    alerter
    Alors debout les crabes ! La mer (ou La colère) monte / Mais cher Brezhneg on risque de n'être que 2 ou 20 tout au plus
  • 18/02/2017 à 19:33
    un homme en or
    alerter
    Brezhoneg, bonne idée mais chez le discounter tu auras aussi ton générique NR et encore moins cher que pas cher, dommage..!
    Produit à la marque du groupement? Ah mince Lafayette lance aussi des MDD, re dommage..!
  • 19/02/2017 à 00:03
    drlouzou
    alerter
    Bientôt Mopral Ge Leclerc , etc ..☝️
  • 19/02/2017 à 01:58
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
    alerter
    miroirauxalouettes Moi ce qui me fait beaucoup rire ce sont les donneurs de leçons qui s'expriment sous un pseudo.
    Si vous prenez la peine de me relire, je ne fais référence à la marge linéaire que parce que ce type de rémunération est abandonnée pour les médicaments remboursables depuis plus de 25 ans et que nous utilisons toujours les mêmes indicateurs pour lire notre économie.
    Maintenant quant au fait de s'être goinfré avec la marge linéaire peut être faudrait il arrêter de rabâcher des contre vérité. Il y a 40 ans le prix des officines était en moyenne à 100% du chiffre d'affaires, l'inflation annuelle était supérieure à 10% et les taux d'intérêts dépassaient les 16%, la marge linéaire était de 36,44% et il fallait 1 pharmacien par tranche de 150 000 €.
    De 1977 à 1987 la marge linéaire est passée de 36,44% à moins de 30%, la dernière baisse de 2 points en 1987 pour passer à 28% ayant entrainé la mise en place de la MDL en 1990. Je vous accorde bien volontiers qu'avec les prix réglementés pour la para et l'OTC les marges étaient supérieures et la concurrence plus faible, mais il faut savoir aussi que c'est la libéralisation des prix de la para qui a dynamisé la concurrence et qui a provoqué l'ouverture du monopole.
    Maintenant je vous invite à établir des comparaisons avec la situation actuelle ou le prix moyen des officines est inférieur à 80% et ne cesse de baisser, ou les taux d'intérêts tourne autour de 1% et ou plus de 35% des volumes de médicaments remboursables ont un taux de marge atteignant ou dépassant les 60% ce qui n'a jamais été le cas il y a 40 ans.
    Même si cela vous parait insensé la situation économique des officines qui ne suivent pas un modèle commercial datant de plus de 40 ans est bien meilleure à l'heure actuelle qu'à l'époque ou je me goinfrais avec la marge linéaire.
    Bien à vous.
  • 19/02/2017 à 11:57
    BREZHONEG
    alerter
    Ce nest pas le generique NR qui est le moins cher, c'est le generique REMBOURSE , que nous DEvons proposer quand on nous demande un produit quasi identique,mais pour lequel nous sommes plus cher que l'ennemi.Avec le remboursé ,nous sommes moins cher, et quand tout le monde fait des prix au ras des paquerettes, le consommateur ne s"en preoccupe plus trop.Et ne fait plus trop l'effort d'aller là où c'etait moins cher,mais plus loin.Et a 1e42+ 1.02 la boite ,par exemple,ce qu'on vend ne nous fait pas travailler a perte.Merci la Secu,pour une fois, de nous donner des armes anti emmerdeurs.
  • 19/02/2017 à 14:06
    un homme en or
    alerter
    Bah si, justement, les générique NR sont moins cher que les remboursés dans les Pharmacie low-cost, et pour l'exemple du mopralpro je rappele que tous les équivalents remboursés sont listés...
    Et je ne parle même pas du fait que les gens en général aime les marques...
    N'en déplaise à certains, les pharmaciens sont des distributeurs, et il n'y a qu'à regarder autour de nous ce qu'il s'est passé dans tous les autres secteurs de distribution pour comprendre que le modèle des pharmacies traditionnelles n'a que peu d'avenir.
  • 19/02/2017 à 14:22
    drlouzou
    alerter
    Je ne défends personne, je pense que notre système, va faire disparaître 9.000 officine de pharmacies d'ici 10 années. Je ne juge pas les syndicats ,ce qui est fait est fait ; je n'irais surement pas hurler avec les loups donneur de leçons , mais quand même !
    Lors des prochaines demandes de négociations avec Dame "Sécu" , il serait judicieux d'être ferme , d'imposé nos demandes d'une seule voie , et si Dame "Sécu" ne veut rien entendre , tout le monde se lève et quitte la table !
    Quand à l'Ordre, je pense mettre assez exprimé , je ne vais pas mettre 20 sous à la musique.
    Aller courage .....
  • 19/02/2017 à 20:33
    PoussinCH
    alerter
    En attendant, je constate des prix de vente ttc plus bas que le prix ht bas de facture chez Leclerc... des infos confirmées par les labos en questions... un peu facile d'afficher des prix de vente bcp plus bas!
  • 19/02/2017 à 22:03
    drlouzou
    alerter
    Moralité: au lieu de pleurer, il faut donner des coup de pieds dans les fourmilières , se poser de saines questions sur la justification du "Monopole" ; quelle rémunération pour quelle monopole (ben oui y a des questions qui peuvent créer de l'urticaire !!!!! ) , se grouper comme disait BREZHONEG , utiliser nos neurones , demander une réorganisation des nos cadres réglementaires qui datent du 11 Septembre 1941 (Oups, fallait pas le dire !) , arrêter de se faire mener par le bout du nez par dame Sécu , demander que les directives européennes lui soit strictement appliquées , et puis est surtout être solidaires , arrêter des Pharmaciens-Moutons ou Pigeons-Pharmaciens ....... Si personne ne se bouge , ou se retire les doigts du nez , d'ici là le Grand Epicier de Landerneau et de nombreuses périphéries urbaines aura gagné . Le pire s'est qu'il n'aura pas tord . Son grand mérite , s'est de faire se qu'il avait dit ........
  • 20/02/2017 à 11:04
    miroirauxalouettes
    alerter
    M. JP Folco, un chiffre à comparer pour voir que nous n'avons plus le même métier et les mêmes revenus. Les chiffres dont vous parlez dans votre dernier post, c'est de la macro-économie, moi je vous parle de ce qui reste sur le compte en banque perso pour un pharmacien de marge linéaire et le pharmacien d'aujourd'hui. Ce sont les revenus après impôts et après remboursement sous marge linéaire et maintenant. Je ne jette pas la pierre, je dis juste que la marge linéaire c'était les vaches grasses et tout le monde se faisait plaisir. Si j'avais été à votre place, j'aurais fait pareil. Mais restons honnêtes, la génération baby - boom est la plus belle génération qui existe depuis le début de l'humanité. Maintenant, je vous lis souvent et je sais que ce n'est pas votre cas mais ceux qui râlent le plus en général sont les baby - boomers qui voient le monde opulent de leur passé s'effondrer autour d'eux. Des enfants gâtés qui ne comprennent plus car ils ont eu jusqu'à 50-60 ans fromage et dessert à tous les repas. Leurs excès, ils sont en train de les payer mais ce sera surtout leurs enfants et leurs petits enfants qui vont payer la plus grande partie de l'addition. Mais ne culpabilisez pas, vous êtes humains, tout le monde aurait fait pareil (moi inclus bien sûr). Mais je vois déjà des posts disant que ce n'est pas vrai en présentant leur propre exemple ... je parle en général ! Le pharmacien d'hier était un notable opulent, aujourd'hui le pharmacien fraîchement installé est un professionnel libéral très endetté qui travaille de nombreuses heures par semaine. Pour ma part (et les autres fraîchement installés), ça fait 7 ans que j'ai repris une pharmacie, je suis parti 6 semaines en vacances en tout depuis le début, je travaille 70h/semaine. Et pourtant, je ne me plains pas ; aujourd'hui, c'est le prix à payer pour avoir le sentiment d'être libre. Je crois en l'avenir, les fondamentaux sont là, vieillissement de la population, priorité santé des citoyens et des politiques .... bises confrère. Quand au pseudo, je préfère parlé calmement sans attaque personnel, en restant poli que de me faire passer pour plus intéressant que je ne suis.
  • 20/02/2017 à 13:28
    Jeum37
    alerter
    Je me demande bien d'où sortent les fameuses "moyennes" de prix auxquelles se réfère cette enquête.
    Leclerc a toujours communiqué sur ses prix en se prétendant le moins cher: pour ce faire, il suffit de comparer des références choisies soigneusement, par exemple: des conditionnements qu'il est le seul à avoir (et qui seraient donc plus chers si d'autres demandaient à les avoir sans les négocier préalablement) !
    De là an dire que cette enquête est commandée, ce serait un peu exagéré mais cela fait longtemps que cette pratique est en vigueur (plusieurs commerciaux, anciens de la grande distribution, me l'ont raconté). Par exemple: si Leclerc est le seul à demander à Coca de lui vendre des packs de 4 bouteilles de 2L, alors si on teste cette présentation, les autres distributeurs ne peuvent pas s'aligner en commandant (sans négoce préalable) cette référence "exotique". Donc (conclusion hâtive de l'enquête): Leclerc serait lenmoins cher sur le Coca.
    En testant tous les produits en promo, en ajoutant les avantages fidélité (que les pharmaciens ne peuvent pas proposer) et en ne tenant pas compte des frais de port, on peut faire dire à cette enquête que Leclerc est moins cher. En pratique, je doute un peu du résultat...
  • 20/02/2017 à 15:16
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
    alerter
    miroirauxalouettes Le niveau d'endettement des baby - boomers comme vous les appelez et auxquels j'appartiens avaient un niveau d'endettement très supérieur au votre puisque les officines étaient financés complètement : prix d'achats + droits d'enregistrements qui étaient bien supérieurs à ceux d'aujourd'hui.
    Comme les chiffres d'affaires augmentaient au minimum de l'inflation annuelle, que les prix de ventes se maintenaient et que les plus values n'existaient pas, les pharmaciens endettés vendaient leur fond dés qu'ils ne pouvaient plus payer leurs impôts après la déductibilité de leurs droits d'enregistrement et la baisse du montant de leurs intérêts soit environ au bout de 5 ans pour les plus endettés.
    Aujourd'hui comme hier le pharmacien fraichement installé est toujours un professionnel libéral, moins libéral qu'il y a 40 ans, très endetté, mais moins qu'il y a 40 ans, qui travaille toujours de nombreuses heures par semaine et qui galère, comme il y a 40 ans mais pour d'autres raisons, quand il suit un modèle économique obsolète inadapté à la forme de rémunération actuelle qui n'est plus linéaire depuis plus de 25 ans.
  • 20/02/2017 à 15:21
    miroirauxalouettes
    alerter
    Ni pour ni contre bien au contraire.
  • 20/02/2017 à 17:03
    BREZHONEG
    alerter
    Pour reprendre le debat sur les prix plus bas et impossibles a suivre, je repete qu'a partir d'un certain niveau plancher,descendre encore plus bas ne motive pas le consommateur a faire 500 metres (ou plus) en plus pour economiser 0 euros25 par boite.Ca a été au programme du premier cours que j'ai suivi en Sciences Eco .Et c'est vrai. Donc, en utilisant les "remboursés secu", on est dans la zone "d'indifference au prix" de l'acheteur et on ne se fait pas traiter de voleur avec un oxomemazine a 2.85.
  • 20/02/2017 à 18:17
    drlouzou
    alerter
    Ce qui est sur, c'est que MEL secoue les esprits , et met en évidence 2 types de Pharmaciens , ceux qui subissent , et ceux qui croient en leurs avenirs.
  • 20/02/2017 à 18:24
    miroirauxalouettes
    alerter
    1ers critères de choix d'une PHARMACIE
    1. Equipe : sympathie, écoute, conseils, ++++
    2. Prix +++
    3. Agencement officine, ambiance, atmosphère ++
    4. temps d'attente. +
    5. Disponibilité du stock +


    1ers critères de choix d'un HYPERMARCHE
    1. Prix ++++
    2. Disponibilité des produits +++
    3. Temps d'attente en caisse+++
    ....
    BIEN PLUS LOIN.
    n. Sympathie et conseils de l'équipe

  • 20/02/2017 à 18:37
    drlouzou
    alerter
    Choice, Price, Advice

  • 20/02/2017 à 19:08
    miroirauxalouettes
    alerter
    non drlouzou, le premier critère de choix d'une pharmacie, c'est la qualité de l'équipe. en gros, pourquoi tes clients sont fidèles ou non, c'est la qualité de ton équipe et de très loin. Les gens reviennent si l'équipe est sympathique. Ou dans d'autres termes avec le vieux proverbe chinois toujours valable : « L’homme qui ne sait pas sourire ne devrait pas tenir boutique »
  • 20/02/2017 à 19:24
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
    alerter
    Les critères de choix sont différents pour les Pharmacies ayant décidé d'abandonner le modèle commercial datant de plus de 40 ans au profit d'une démarche libérale.
    1. Objectif de la démarche qualité
    2. Compétences, qualité de service, respect de la démarche
    3. Cohérence entre agencement et objectif de la démarche
    4. Proximité.
    Bien évidemment si l'objectif de la démarche est le même que celui des hypermarchés, les critères de choix du consommateur le guideront vers le circuit qui répondra le mieux à ses attentes (le prix entre autre)
  • 20/02/2017 à 19:30
    miroirauxalouettes
    alerter
    Après tu vas peut - être me dire, non moi mes clients c'est le prix. Ouais mais ces clients sont les moins intéressants, ils vont faire 200 m à pied pour avoir le meilleur prix de créaline, de citrate, de donormyl ou nurofenflash. cette boîte là tu vas y faire qq centimes de marge et tu vas mobiliser un collaborateur pour expliquer tes 10 centimes de plus. Je préfère être au prix du marché, pas le moins cher et tout miser sur le client satisfait qui devient fidèle. Se concentrer sur les personnes âgées, les femmes avec des enfants en bas age, les ALD, le reste c'est de la tapisserie. les gens qui vont faire des km pour des centimes en moins ne sont pas par nature fidèles. Les personnes avec une ALD, les personnes âgées ont besoin de personnes sympathiques, empathiques et compétentes. Et ce sont ses personnes qui valorisent ton fond de commerce et qui t'apportent un panier moyen élevé et ton impression que tu sers à quelque chose. Et surtout je ne souhaite pas me battre pour avoir le meilleur prix sur la crème qui fait maigrir assis, debout ou couché ou un pied en l'air type somatoline. Bises.
  • 20/02/2017 à 23:07
    drlouzou
    alerter
    Réponse pour notre "miroir" Choice , Price , Adice . Il est évident que en pharmacie c'est Adice le plus important , lorsque j'entends du Nurofen en promo par 4 sans poser de questions sur les traitements en cours AVK ou autres AINS grossesse , etc je bondis de colère ! De même délivrance de Millepertuis sous IRSS ou AVK , j'ai honte d'être pharmacien , d'autant que ce sont ces Potards qui sont toujours mis en avant dans les enquêtes que choisir et autres . Je suis lecteur émérite de la revue Prescrire depuis plus de 25 années , et le système choie and Price n'est pas forcement incompatible , les pharmaciens canadiens le font depuis plus de 50 ans , paradoxalement avec moins d' Adverse Effects . Il faut aussi se poser le questions sur les spécialités remboursables : avec ou sans honoraires de dispensation , cerises sur les gâteaux le prix hors honoraires est un prix de convention dit maximum et rien n'interdit de le vendre en dessous ! Alors soyons sympathiques empatiques et professionnels , c'est a dire Pro-Adice , mais attention Price and Choise is necessary ! Pas facile lorsque on est pris entre Dame Sécu , Sieur Impôt etc... Allez bonne nuit et pas trop de cauchemars .
  • 21/02/2017 à 08:40
    miroirauxalouettes
    alerter
    Bah voilà mon Drlouzou, je savais qu'il y avait des vrais fruits dans le yaourt.
  • 21/02/2017 à 09:45
    drlouzou
    alerter
    Yes
  • 21/02/2017 à 11:03
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
    alerter
    S'il est évident qu'en pharmacie c'est "Advice" le plus important, il est encore plus important et plus évident de savoir que le Nurofen en promo par 4 ne peut être dispensé qu'avec la présentation d'une prescription médicale, ce qui ne modifie pas la qualité du conseil mais peut éviter le passage en correctionnelle.
  • 21/02/2017 à 11:16
    drlouzou
    alerter
    Nurofen n'est qu'un exemple de style / il est néanmoins claire que il faut absolument remettre à plat de nombreuses règles obsolète / Advice is necessary , but don't forget Price and Choice / Sinon Plouf Bouillon !!
  • 21/02/2017 à 15:07
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
    alerter
    Voir la suppression des doses d'exonération, bases de la sécurité sanitaire du médicament et de l'objectivité du conseil, comme une remise à plat de règles obsolètes me semble particulièrement hardi pour quelqu'un qui bondit de colère pour un mauvais conseil.
    La remise à plat de règles obsolètes dans le seul but d'avoir la possibilité de vendre par lots et sans contraintes ne peut qu'aboutir à l'ouverture du monopole et le triptyque Prix, Choix et Conseil dont vous vous recommandez aura alors du plomb dans l'aile et ceux qui le suivront n'auront plus qu'à crier dans un anglicisme que vous appréciez : Mayday, Mayday.....
  • 21/02/2017 à 15:19
    miroirauxalouettes
    alerter
    M. Folco, je ne connais pas DrLouzou mais j'ai l'impression que l'essence de ce qu'il dit est quasi la même que la vôtre, si je peux me permettre de vous descendre un peu de vos hauteurs. Par contre, il utilise des termes plus accessibles à tout le monde et il essaye de donner l'envie de le lire. ça ne veut pas dire que si on n'utilise pas des termes académiques et quelque fois éculés pour se faire comprendre par tous les ages que l'on dit que des idioties.
  • 21/02/2017 à 17:16
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
    alerter
    J'ignore à quelle hauteur vous me situez, mais Price,Choice et Advice (pour utiliser des termes plus accessibles) n'ont jamais été le moteur d'un exercice libéral où le conseil du professionnel de santé se doit d'être objectif et indépendant de Choice et Price.
    C'est sur ce principe essentiel pour l'indépendance du pharmacien professionnel de santé que la Cour de Justice Européenne à rejeter les demandes d'ouverture du capital faites par la commission européenne pour l'Allemagne et l'Italie.
    Maintenant je vous encourage fortement à lire le nouveau code de déontologie ou il est écrit, entre autre ceci :
    "En l’absence de prescription, la quantité maximale à délivrer recommandée est conforme à la durée du traitement indiquée dans le RCP. La quantité ne peut excéder un mois de traitement à posologie usuelle ou la quantité maximale nécessaire pour les traitements d’épisode aigu."
    " le devoir de préserver la liberté de son jugement professionnel, son indépendance ne pouvant être aliénée sous quelque forme que ce soit (article R.4235-3 du code de la santé publique)"
    "L’obligation de ne pas inciter le patient à la consommation abusive de médicaments (article R. 4235-64 du code de la santé publique) et de veiller à ne jamais favoriser, ni par ses conseils ni par ses actes, des pratiques contraires à la préservation de la santé publique (article R. 4235-10 du code de la santé publique)."
    Le nouveau code est applicable depuis le 1 février, il semblerait donc que les règles obsolètes ont plutôt été confirmées pour une période assez longue et qu'elles ne seront pas mise en cause avant longtemps, mais peut être que les termes du nouveau code de déontologie vous sont moins accessibles que"Advice is necessary , but don't forget Price and Choice / Sinon Plouf Bouillon !!
  • 21/02/2017 à 21:10
    drlouzou
    alerter
    Pour revenir aux sujets, l'exemple de lots de Nurofen n'est qu'une métaphore de style. Quand à mes positions, je pense m'avoir suffisamment exprimé, je vous laisse me relire dans mes lignes précédentes.
    Comme beaucoup de Pharmaciens qui pensent avoir raisons et sclérosés par leurs acquits, je vous laisse à vos certitudes.
    Sortez vos cerveaux de vos officines, vous allez fort, c’est passionnant……

    Cordialement.

Réagir à l'actualité

Pseudo :
Vous êtes un professionnel de santé ? Faites le savoir dans vos contributions en affichant le pictogramme "Professionnel de santé certifié" . Inscrivez-vous ou identifiez-vous puis transmettez-nous un justificatif de votre qualité de professionnel de santé (photocopie de carte d'étudiant, de diplôme, de carte de l'Ordre...).


Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation du Moniteur des pharmacies.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.

Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?


Décryptage

NOS FORMATIONS

1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.

Les médicaments à délivrance particulière

Pour délivrer en toute sécurité

Le Pack

Moniteur Expert

Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !