Primaires de la gauche : Arnaud Montebourg préoccupé par la disparition des petites pharmacies - 11/01/2017 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
11/01/2017 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Primaires de la gauche : Arnaud Montebourg préoccupé par la disparition des petites pharmacies

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La lutte contre les déserts médicaux représente l’un des cinq chantiers immédiats du « plan de bataille contre l’insécurité sociale » présenté mardi 10 janvier, devant les journalistes de l’AJIS (Association des journalistes de l'information sociale), par Arnaud Montebourg se présentant à la primaire de gauche pour l’élection présidentielle.

Le candidat estime que des « dispensaires du XXIe siècle » doivent être installés, en tant que nouveaux services publics de proximité, pour coordonner les soins des patients à leur sortie d’hôpital. Equipées en télémédecine, ces structures qu’il qualifie d’« oasis médicales » seront la garantie d’un égal accès aux soins sur tout le territoire, et surtout dans les 200 déserts médicaux qui touchent 2,5 millions de personnes.

Entouré de son équipe de campagne dont Catherine Lemorton, présidente de la Commission des affaires sociale de l’Assemblée nationale et Christian Paul, député de la Nièvre, l’ancien ministre de l’Economie et du Redressement productif, qui s’était attaqué en 2014 au monopole des professions réglementées dans le domaine du droit et de la santé en lançant la loi sur la croissance et l’activité, déplore qu’elle se soit traduite in fine par des avancées « homéopathiques et insuffisantes ». « Je n’ai pas compris pourquoi les huissiers de justice existent encore », fait-il remarquer. En revanche, il déclare « l’affaire beaucoup plus sensible et délicate » sur le volet de la santé.

Ayant à l’époque pourfendu le monopole des pharmaciens, il estime qu’un point d’équilibre a été trouvé dans les négociations avec eux. Dans la période actuelle, il n’entend donc pas reprendre ce dossier, en tout cas, pas dans sa campagne. « La disparition des petites pharmacies est pour moi une préoccupation », déclare-t-il.

Soucieux de préserver le réseau officinal dont « nous avons besoin, tout comme celui des médecins », il considère que les pharmacies les plus rentables doivent soutenir celles qui le sont moins. Sa piste ? Aborder avec la profession « la capitalisation de plusieurs pharmacies pour qu’elles puissent tenir le coup », à l’instar des laboratoires de biologie médicale qui ont fait l’objet de processus de concentration qu’il faudra évaluer.

 

 

 

 

 

 



Les dernières réactions

  • 11/01/2017 à 12:32
    BREZHONEG
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    iL SUFFIT DE REVENIR A LA RENTABILITE QUI ETAIT LA NOTRE,cher Arnaud....Ca couterait 1 milliemme du budget et le probleme serait largement atténué.
  • 12/01/2017 à 02:01
    Potard17
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    Il faudrait aussi interdire aux pharmacies du groupement Ipharm (ainsi qu'à d'autres groupements sans doute) d'arborer - comme actuellement - sur leurs vitrines extérieures une grande affiche rouge avec le texte :"C'est comme les soldes jusqu'au 30 janvier: 20% de remise sur la parapharmacie à partir de 60€ d'achat"!!! Et parfois même le titulaire fait partie du conseil de la section A à l'Ordre des pharmaciens...
    Ce comportement s'assimile à celui des grandes et moyennes surfaces qui, avec le système de carte de fidélité donnant droit à des remises, ont tué les petits commerces de proximité ( idem pour les petites pharmacies dans le cas présent).
    Or les pharmacies ne sont pas des commerces qui vendent des fringues, de l'électroménager, etc et qui sont autorisés à pratiquer des soldes d'hiver et d'été.
    Mais ce genre de pratique ternit à nouveau l'image de marque des pharmacies et des pharmaciens. Et il suffit d'aller sur des forums de médecins (nos éternels et principaux détracteurs) pour constater qu'ils expriment leur hargne et leur refus actuels du tiers payant généralisé (bien que hors part mutuelle pour leur profession) en vigueur depuis le 1er janvier 2017, en argumentant sur le fait que si celui-ci (part SS + part mutuelle) est appliqué depuis longtemps par les pharmaciens, c'est parce que ces derniers se rattrapent en vendant dans leurs "épiceries" des brosses à dents, des vitamines inutiles et autres articles de parapharmacie.
  • 12/01/2017 à 12:41
    cocolapin
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    ça c'est la meilleure ! lui qui était prêt à nous vendre à ses potes de chez AMAZON !
  • 13/01/2017 à 00:04
    Jeum37
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    Aborder la capitalisation des pharmacies comme les LABM, cela veut clairement dire éclater le monopole et permettre à des investisseurs extérieurs de rentrer financièrement dans la pharmacie pour monter une maison mère et ses sucursales ! On n'est pas très loin de ses idées de début de quinquennat...

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