Pseudoéphédrine : un pharmacien bordelais appelle à la bannir des officines - 05/01/2017 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Pseudoéphédrine : un pharmacien bordelais appelle à la bannir des officines

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C’est ce que l’on peut appeler un acte militant. Depuis septembre 2016, François Couchouron, titulaire à la Pharmacie du Lac, à Bordeaux (Gironde), refuse de vendre des médicaments contenant de la pseudoéphédrine dans le cadre d'un conseil. Et il le revendique haut et fort dans sa vitrine en apposant une affiche au message suivant : « Stop à la pseudoéphédrine ! Un rhume ne vaut pas un accident cardiovasculaire ».

Le pharmacien se fonde dans sa démarche sur un rapport de la Commission nationale de pharmacovigilance, en date de 2008, qui met en garde contre les effets indésirables rares mais graves de la molécule (effets cardiovasculaires, neurologiques centraux). Il s’appuie également sur la revue Prescrire qui proposait, déjà en 2009, de « bannir ces médicaments des pharmacies et des conseils ». La revue mensuelle a d’ailleurs fait paraître dans son édition de janvier 2017 un courrier du pharmacien expliquant son initiative.

François Couchouron trouve « confortable » de ne désormais plus mettre à disposition, sauf si prescrite par le médecin, une molécule apparaissant comme à risque pour les patients. Il incite ses confrères à faire de même, estimant que « les précautions liées à la vente de ces produits, les conseils à donner à chaque patient, par négligence, ne sont pas toujours dispensés par les pharmaciens et les préparateurs dans les officines ». Il s’agit, selon le titulaire, d’exercer « une forme d’indépendance vis-à-vis des firmes pharmaceutiques, pour montrer notre capacité à décider dans l’intérêt des patients/clients ». La perte pour l'officine est estimée par le pharmacien à « quelques centaines d’euros par an ».



Les dernières réactions

  • 05/01/2017 à 18:44
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
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    Pour bénéficier de l'accès aux articles de la revue, vous devez être abonné, je suis abonné et j'ai pas accès aux articles.
    Y'en a marre, alors salut !
  • 05/01/2017 à 21:22
    Oups
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    Quelle chance pour la profession. Un savant fou et prétentieux
    Lui apprendre à gérer son conseil.
    Sinon lui conseiller comme conseil pour ses patients l'eau minérale bouillie plusieurs fois et filtrée
  • 05/01/2017 à 22:38
    brucine
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    Il a médicalement partiellement raison: les prises sauvages non seulement de pseudoéphédrine, mais de l'ensemble des vasoconstricteurs représente un risque largement supérieur au bénéfice attendu de ces produits.

    Il s'y trouve, comme d'habitude, une certaine hypocrisie: pourquoi les autorités, à défaut de les interdire, ne listent elles pas ceux de ces produits qui ne le sont pas?

    Et un hiatus juridique: un pharmacien peut ne pas détenir en stock tel produit conseil, mais il ne peut s'opposer à sa commande que dès lors qu'il suspecte un mésusage.

    Et il n'a pas le droit de s'opposer davantage à la prescription de tels produits que tels autres pharmaciens à celle des contraceptifs.
  • 05/01/2017 à 22:48
    Lolosababa
    alerter
    Encore un pharmacon qui veut se la jouer plus grand professionnel que les autres, il suffit juste de demander pr qui la boîte de dolirhume est destinée..
    Avec ces superconnards on va perdre encore une molécule qui marche très bien sûr 99% de personnes et sans effets indésirables.. comme le diantalvic qui a été retiré hyper vite allez demander aux migraineux si les nouvelles molécules marchent aussi bien ;)
    Il faut de tout pr faire un monde .. mais tant qu il reste ds sa pharma et qu il nous s enmerde pas tt va bien j espère juste qu il aura pas le culot d aller exposer sa théorie sur BFM, bonne soirée chers confrères :)
  • 05/01/2017 à 23:03
    charles22
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    Un dialogue du grand Michel Audiard qui s'applique bien:

    Les cons ça ose tout, c'est à ça qu'on les reconnaît!
  • 06/01/2017 à 08:50
    olivier91
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    Faire réellement le véritable acte de dispensation qu'exige notre situation de monopole (sinon, on le perdra...)
    Sortir les produits dont on connait les risques du "libre accès"
    Arrêter les dérives mercantiles "3 pour le prix de 2" que j'ai justement vu sur le Rhinadvil -le tout sans la moindre question ou information de la part du pharmacien adjoint qui m'a encaissé le produit ce jour là.
    Tout interdire, non! Sinon on aura plus que le Brexin ou le SurbroncViral dans nos rayons conseils.
    Ce jour là, il sera préférable d'aller se soigner ailleurs à coup de bonbons Ricolla!
  • 06/01/2017 à 08:58
    Lao Tseu
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    et refuser de délivrer les ordonnances avec pernazene, aturgyl et compagnie, nos "amis" médecins étant encore plus coupables que nous, parce que se sentant ( sibidicans) plus responsable! Ricola, excellent avec un peu d' eau (bénite) et puis on le fait son rhume, on le fait, faut accepter d'être malade!
  • 06/01/2017 à 09:36
    phymag74
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    Ce confrère bordelais a raison : la sagesse gagne enfin les Otc .Pseudoeph. vasoconstricteurs très dangereux doivent être supprimés des formules des spécialités contre les rhumes et état grippal.
    Une bonne initiative d'un confrère consciencieux.BRAVO à lui.
  • 06/01/2017 à 10:26
    BREZHONEG
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    Si le Vidal pese 7kg,c'est parce que les effets indesirables occupent 1/3 des notices.Les journalistes et ceux qui veulent se faire voir ont bien remarqué qu'il n' y a qu'a piocher dedans pour lancer une alerte pleine de bienpensance.C'est toujours vrai (minusculement,sans cela le rapport benefice/risque n'aurait pas permis l'amm) ),et ca fait de la notoriété.Allez,je vais sniffer de l'Aturgyl,malgré le risque d'une migraine ...que ca ne m'a jamais provoqué.
  • 06/01/2017 à 10:26
    mvdd
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    Je ne vois absolument pas notre confrère comme un donneur de leçons. Il se trouve plus à l'aise de ne plus avoir cette molécule dans son conseil, au regard du risque encouru par un certains nombre de patients. Et il pose ce sujet comme une réflexion pour ses confrères. Point.
  • 06/01/2017 à 10:58
    Univert
    alerter
    En effet, avoir le courage d'afficher ses opinions... je salue.
    L'avis de ce confrère de Bordeaux est intéressant, peut se comprendre et mérite le respect.
    D'autant qu'il a peut-être eu des cas concrets de conséquences malheureuses de ce produit...
    Les charles 22 et autre Lolosababa font honte à la profession en insultant leur confère de la sorte.
    De toutes façons, la chimie perd du terrain au profit de l'aroma ou de la phyto : il faut nous y mettre si on veut rester dans la course.
  • 06/01/2017 à 11:53
    BREZHONEG
    alerter
    "A afficher sans peril,on triomphe sans gloire"
  • 06/01/2017 à 12:10
    DADO
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    Pourquoi cela a été banni des pharmacies de tous les pays européens depuis des années ??
  • 06/01/2017 à 12:10
    paracetamol
    alerter
    s'il supprime tous les produits dangereux de sa pharmacie ..............!
    Au fait vend il de l'aspirine , medicament autrement plus dangereux que la pseudoephedrine
  • 06/01/2017 à 13:48
    MISA
    alerter
    J'ai moi-même déréférencé tous les produits conseils avec vasoconstricteurs depuis 1 an dans mon officine. Lorsque l'on me demande ces produits je prends le temps d'expliquer ce choix par rapport à un rapport bénéfice risque très défavorable. La plupart des patients en on déjà entendu parler et me remercie. Il faut réagir en professionnel de santé et accepter de prendre certaines mesures pour le bien des patients.Prochain scandale sanitaire???
  • 06/01/2017 à 14:15
    olivier91
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    "De toutes façons, la chimie perd du terrain au profit de l'aroma ou de la phyto : il faut nous y mettre si on veut rester dans la course."

    La chimie perd du terrain par ce que les labos de produits conseils en ont décidé ainsi.
    Dans quel but? : Nous faire promouvoir leurs produits (Sans AMM, sans aucun statut de médicament)...pour ensuite les écouler dans d'autres circuit de distribution, une fois leur positionnement "grand public" acquis à nos frais.
    Je trouve certains bien naïfs!

    Quand nos Brexin, SurbroncViral, et autres Toplexil phyto seront connus, on les retrouvera en GMS (avec le Ricola...), sans avoir besoin d'attendre la moindre modif du monopole...ils sont dispositifs médicaux ou compléments alimentaires!!
    Quant à l'aroma ou la phyto, vous sentez-vous de taille à lutter avec Nature et découvertes ou autres gros circuits "tendance"(plus gros que vous) , qui au passage, forment très correctement leur personnel sur leur offre.

    Commençons par faire correctement notre conseil, avec mesure parfois, lorsque les produits sont potentiellement à risque. Mais ne jetons pas aux orties les produits efficaces tout cela parce certains auront été incapables d'encadrer leur usage.
    Et puis, êtes-vous si sûrs de l'innocuité des huiles essentielles?
    Noyaux benzéniques, terpènes, phénols...allez voir leur classement CAS.
  • 06/01/2017 à 16:29
    BREZHONEG
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    Oui, avec l'huile essenc. d'hysope prise regulierement comme c'etait marqué dans le livre du Professeur Moldo-valaque, crise d'epilepsie non reversible.Les plantes a thuyone, "ça peut pas faire de mal,puisque c'est des plantes"....
  • 06/01/2017 à 17:24
    Bienetre74
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    Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
    Bon point pour ce valeureux pharmacien .
    Avec lui et nous sommes nombreux.
    Oui attention aux vasoconstricteurs..
  • 06/01/2017 à 17:36
    BREZHONEG
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    Dado, la pseudoeph. serait bannie depuis des années des pays voisins?Alors qu'il y a une administration européenne , ACTIFED m'a l'air pourtant tres international !...
  • 06/01/2017 à 19:29
    DOCGAMMA
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    C'est précisément parce que, dans notre profession, nous sommes encore capable de mélanger pseudoéphédrine, piroxicam, dextropropoxyfène, paracétamol, aspirine, iota-carraghénane et eau purifiée, et RICOLA que nous devons tenter d'éviter l'évitable, des effets indésirables gênants ou graves qui n'arriveraient pas avec des précaution simples, comme, par exemple, retirer les médicaments à base de pseudoéphédrine de nos rayons.
    Tous les principes actifs ne présentent pas les mêmes profils d'effets indésirables, les mêmes bénéfices thérapeutiques, tous ne peuvent pas être mis sur un plan d'égalité, alors, aidons les patients à s'y retrouver, donnons leurs des informations claires, fiables, consistantes, objectives, sinon qui le fera?
    PS: pauvre Michel Audiard, heureusement qu'il ne peut pas lire certaines proses qui se réclament de lui....
  • 06/01/2017 à 19:44
    Moleculus
    alerter
    Absolument d'accord avec Docgamma : si nous pouvons éviter pseudo éphedrine et autre vaso constrict.cela sera profitable au malade car finalement ce qui compte c'est le malade.et l'interet général: moins d'AVC ...ect si on évite ces vasoconstricteurs
  • 07/01/2017 à 00:09
    ADH
    alerter
    @brucine
    Tu dis absolument n'importe quoi, la comparaison avec les contraceptifs est ridicule!
    Le pharmacien DOIT refuser de vendre que ce soit dans le cadre OTC ou sur prescription s'il juge que ça va à l'encontre de la bonne prise en charge pharmaceutique du patient.

    Maintenant on peut être d'accord ou non sur le choix de vendre de la pseudoéphédrine/vasoconstricteurs pour un rhume. C'est un choix professionnel que chacun se doit de faire après avoir étudié le sujet.
  • 07/01/2017 à 07:24
    brucine
    alerter
    Qui dit n'importe quoi et mélange les genres?

    J'ai le droit de m'opposer à la prescription individuelle d'un produit dès lors que j'en connais l'utilisation hors AMM, le mésusage, la contre-indication à un patient particulier....

    Mais, même si l'on peut parfois trouver que c'est dommage voire carrément scandaleux, je n'ai aucun moyen d'opposer ma conscience, mes états d'âme, mes convictions et même mes connaissances à l'encontre d'un produit dûment autorisé pour tous les patients: c'est l'essence même de l'affaire Médiator, dont aucun étudiant en pharmacie de 2ème année n'était censé ignorer le danger, ou à un moindre degré des topiques de kétoprofène ou de l'uvéstérol dont seul le lobbying des fabricants a permis le maintien malgré un rapport bénéfice/risque très défavorable.
  • 07/01/2017 à 09:18
    Lao Tseu
    alerter
    c'est bien de virer pseudoéphédrine! Et de rejeter les ordonnances avec tous les sympathomimétiques ( Rhinofluimucil,pernazene,aturgyl,deturgylone, dérinox...) Faut pousser le concept jusqu' au bout! Et être prêt à se battre! Et expliquer à un adulte de 24 ans en pleine santé qu 'un coup de pernazène le soir pour mieux dormir peut l' expédier ad patres! J'explique cela aux hypertendus et certains ne prennent effectivement pas le produit! Je le fais aussi pour la pseudo èphédrine, et pour les doses de paracétamol en fonction du poids! C'est un métier!
  • 07/01/2017 à 09:50
    synthesis
    alerter
    Résumons : Le pharmacien bordelais à raison : suppimer les vasoconstricteurs de ces spécialités serait vraiment d'utilité publique et bonne pour la Santé. ...il y a parmi nous des personnes perspicaces qui font avancer la profession : Félicitations.
  • 07/01/2017 à 12:10
    lao tseu
    alerter
    OK, mais comme je l' ai dit, les supprimer tous; qui commence?
  • 07/01/2017 à 15:13
    BREZHONEG
    alerter
    Dans ce genre de logique,le Prof.Even va nettement plus loin.....Il vient de se faire virer de l'Ordre :o)
  • 07/01/2017 à 16:33
    toxicus
    alerter
    Event n'est pas pharmacien...
    Et bien par simple principe de précaution , retirer ce principe actif est sage et s'impose
    Ce pharmacien bordelais a raison .SVP pas d'amalgame et de détour sur Event,le sujet est important.
  • 07/01/2017 à 23:29
    brucine
    alerter
    Il faut pourtant souligner que le professeur Even s'est notamment fait connaître pour critiquer la pseudoéphédrine (et pendant qu'on y est les antihistaminiques et l'ensemble des médicaments "anti-grippe").

    Plus généralement, et même si cela ne fait pas nos affaires (on a lu ici que pour rester dans la course, assurément plus financière que thérapeutique, mieux valait vendre de la phyto ou des "dispositifs médicaux" perlimpinpin que "de la chimie), il n'a pas eu foncièrement tort à déclarer qu'un tiers des médicaments, à défaut d'être dangereux, était parfaitement inutile.

    Ce n'est pas pour cela, mais pour des mots choisis à l'égard de ses confrères que la décence interdit de rapporter qu'il a été radié de l'ordre (des médecins), ce dont l'intéressé a déclaré se moquer comme de son premier stéthoscope puisqu'il n'exerçait plus depuis 16 ans.

    Il faut toutefois se souvenir que, plus grave que le professeur Joyeux s'exprimant sur de sujets étrangers à sa compétence, le professeur Even, pneumologue, aurait mieux fait de se faire oublier plutôt que de se livrer à des essais cliniques sauvages puis prétendre que le tabagisme passif n'existe pas.

    Ce qui rend tout ses propos suspects et enlève toute crédibilité à ses déclarations sur la pseudoéphédrine, allant à l'encontre du but recherché puisque, en l'espèce, le consensus médical s'accorde à dire qu'il a raison.

    Il faut toutefois peser le rapport bénéfice-risque, faisant que le seul principe de précaution ne suffit pas à interdire un médicament, sans quoi paracétamol et aspirine le seraient depuis longtemps.
  • 08/01/2017 à 14:58
    galenicos
    alerter
    Pas convaincu : En plus court , en conciliation médicamenteuse on évitera les vasoconstricteurs, cela nous permettra de dormir tranquille car dans le doute abstiens toi ; là est la conclusion de ces échanges.
  • 09/01/2017 à 08:42
    olivier91
    alerter
    Ok
    Ne nous interdisons pas ce que la chimie ou la nature met à notre disposition...mais faisons tout simplement notre travail de pharmacien, comme doivent aussi le faire les prescripteurs.
    Laissons la phyto et le "perlimpimpin" aux vendeurs de soupe (de toute manière, on en a pas le monopole et on ne sera jamais concurrentiels)
  • 09/01/2017 à 11:07
    Univert
    alerter
    C'est dommage de voir comme certains dénigrent l'aroma ou la phyto, que leur raison soit financière ou pas.
    Les huiles essentielles notamment, sont incroyablement anti-virales, anti-fongiques, anti-inflammatoires, tout en respectant le terrain qu'elles assainissent. Nombre de services hospitaliers leurs ont d'ailleurs ouvert leurs portes, de l'oncologie à la gériatrie, tant les bénéfices sont grands, à de multiples niveaux. Alors soyez libres de ne pas y prendre part, et de croire que c'est réservé à d'autres professionnels de santé, mais ne critiquez pas ce que vous ne connaissez pas.
  • 09/01/2017 à 12:53
    brucine
    alerter
    "tant les bénéfices sont grands"

    Assurément, et là est bien tout le problème.

    Notons en préambule que tout un chacun aujourd'hui se flatte d'aromathérapie et que, s'agissant par définition de composés de formulation chimique complexe et variable, même à l'intérieur d'une seule espèce botanique, nul ne sait exactement ce qu'il absorbe ou applique.

    Passons sur un des arguments favoris des tenants des médecines alternatives, et qui revient à nouveau ici: si vous critiquez, c'est que vous ne savez pas ce dont vous parlez, argument davantage propre à la religion qu'à la thérapeutique.

    Sur le fond, en effet, il existe un certain nombre d'utilisations chez les professionnels de santé.

    Si l'on passe sur des gourous, qui y existent comme ailleurs, le dogme, d'ailleurs pas certain, est que cela (souvent associé à d'autres techniques, massage, musicothérapie...) ne peut pas faire de mal à défaut de faire du bien.

    Et c'est là que le bât blesse: il est difficile d'attribuer un quelconque résultat à tel facteur, y compris l'état initial subjectif du patient ou le fait qu'il sache (odeur) qu'il est "traité".

    Dans ces conditions, certains universitaires "bio" dénoncent que les méta-analyses dans ce domaine seraient biaisées et n'auraient aucune valeur, pour s'adresser encore une fois à des composés complexes et difficilement identifiables (on rejoint là aussi les thèses des homéopathes: ce n'est pas ma thérapeutique, qui est nulle, ce sont les outils de mesure que vous lui appliquez).

    Pourquoi pas, mais si aucune méta-analyse ne vient à l'heure actuelle mettre en évidence les bienfaits avérés de l'aromathérapie en quelque domaine que ce soit (ou son contraire), c'est que nous parlons de business ou de religion, pas de thérapeutique.

  • 09/01/2017 à 15:40
    marredesecolobio
    alerter
    STOP à l'opposition entre chimie et naturel....
    Tous les principes actifs sont issus des plantes....
    Il y a longtemps que nous travaillons au naturel....Dès la naissance de la pharmacie ...La thériaque....
    La synthèse par l'industrie s'est imposée pour la commercialisation du médicament et son accessibilité pour tous....
    N'est ce pas le conseil scientifique du pharmacien qui est là pour garantir la bonne utilisation du médicament .
    Attention les plantes sont très actives.. et ne sont pas sans risques....
    toute médication possède un risque.....

  • 09/01/2017 à 15:53
    Univert
    alerter
    Merci. Je partage tout à fait cet avis.
    C'est une grande richesse que de pouvoir utiliser le trésor des plantes à l'état pur, sous réserve de s'y être formé.
    Associé ou pas, à ce que les traitements classiques proposent, cela fait de nous des professionnels de santé complets.
    Pourquoi laisserions-nous ce terrain aux naturopathes et magasins naturels alors que c'est un atout de taille dans notre pratique ?
    Les officinaux qui l'ont compris ne sont pas en reste, loin s'en faut...
  • 09/01/2017 à 18:05
    brucine
    alerter
    "STOP à l'opposition entre chimie et naturel....
    Tous les principes actifs sont issus des plantes...."
    Non, pas tous.
    Et je n'oppose rien: je me contente de dire que, quand on administre un médicament d'origine végétale, on connaît le principe actif depuis sa fabrication jusqu'à la démonstration de son activité, sa tolérance...

    "Pourquoi laisserions-nous ce terrain aux naturopathes et magasins naturels"
    Parce que, en principe, nous ne sommes pas, nous, des charlatans censés vendre à toute force des produits miraculeux parce qu'ils seraient, à tort ou à raison, réputés d'origine naturelle, et dont nul ne connaît l'efficacité voire l'innocuité in vivo.
    Vendre du "confort", appelez-ça des savonnettes de Provence à l'huile bio-machin de perlimpinpin, pourquoi pas, mais là où est la faute est d'accorder à ces choses notre caution de pharmaciens en tant que traitements médicamenteux alors que nul sait s'ils le sont.
  • 09/01/2017 à 19:48
    Principeactivus
    alerter
    On s'éloigne du sujet à savoir la présence de vasoconstricteurs naturels ou de synthèse qui favoriserait la venue d'AVC .
    Naturel ou de synthèse il faut les écarter des formules anti- rhinites ou anti - coryza car nocifs tout simplement.Le pharmacien de Bordeaux à raison...
  • 10/01/2017 à 06:51
    patoucool
    alerter
    bravo Mr Couchouron, moi je n'en vend plus depuis 2 ans, et même si cela fait bondir quelques personnes qui ne connaissent pas l’aromathérapie, je vend 80 flacons de ravintsara par année, et une centaine de boites de niaouli, en prenant soin d'indiquer les contours de sécurité, et pour certains phytostandard cyprès echinacea, et les retours positifs des clients , ça me suffit!!! à bon entendeur

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