Régulation du réseau : les syndicats dénoncent le retour des mesures dérogatoires - 02/12/2016 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
02/12/2016 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Régulation du réseau : les syndicats dénoncent le retour des mesures dérogatoires

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Lors d’une première réunion de concertation sur le projet d’ordonnance visant à simplifier les règles d’installation, de transfert, de regroupement et de création d’officines, les deux syndicats représentatifs des officinaux, la FSPF et l’USPO, s’insurgent contre les mesures dérogatoires envisagées par le texte.

« Le projet introduit de façon non négligeable, par décision du directeur général de l’ARS, les dérogations. Y compris dans les zones fragiles. L’imprécision de la définition d’une zone fragile peut rendre fragiles les zones qui ne le sont pas réellement », commente Philippe Gaertner, président de la FSPF.

« On donne les règles précises de quota, de population résidente… Après on indique que, par dérogation à ces règles, les pharmaciens peuvent s’installer dans les zones de passage, les zones commerciales, les aéroports. Ce n’est pas la peine de faire cinquante articles pour mettre ces dérogations. On veut déréguler ainsi la seule profession qui a des règles permettant un accès aux médicaments sur tout le territoire », martèle Gilles Bonnefond, président de l’USPO.

Les syndicats ont trois semaines pour amender ce texte provisoire. Ils présenteront les modifications souhaitées lors d’une nouvelle réunion dont la date n'est pas arrêtée à ce jour.



Les dernières réactions

  • 02/12/2016 à 13:03
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
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    Les syndicats ont milité pendant des années pour durcir les règles d'installation en obtenant un quota minimum de 2500 habitants pour une officine, interdisant de fait la création ou le transfert d'une officine dans une commune ne disposant pas de 2500 habitants.
    Ce dispositif satisfaisant les syndicats ne tient pas compte que sur les 36000 communes françaises, 32000 ont moins de 2500 habitants.
    Dans les conditions économiques actuelles où un nombre non négligeable d'officines ferment faute de repreneurs parce que ces mêmes syndicats claironnent à tout vent que les "petites officines" ouvertes grâce à des dérogations ne sont plus rentables, il faut prendre conscience qu'un système dérogatoire soit remis en place pour ré-ouvrir les officines qui auront fermé dans des communes de moins de 1000 habitants.
  • 02/12/2016 à 18:31
    BREZHONEG
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    La solution viendra du regroupement de communes.Actuellement ,un village de 1500 habitants situé a 500 m d'un autre de 1100 h. ne peut plus demander de creation.Si les 2 fusionnent,on a 2600h et c'est faisable. Comme la France,là encore, avec ses 36 000 communes est tres en retard sur l'Allemagne et ses 6 000 ,on peut esperer que ca va s'arranger.ET LES PETITES SONT RENTABLES...Donc, le Pouvoir peut negocier avec les petits maires: fusionnez et vous aurez des services qui rouvriront .
  • 03/12/2016 à 17:01
    BREZHONEG
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    pardon,c'est 12 000 communes,pour l'Allemagne....
  • 04/12/2016 à 13:58
    Florence B
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    Il est temps d'arrêter la lutte fratricide entre confrères et d'avoir des règles de création, de transfert et de regroupement suffisamment claires et précises afin d'éviter les désastres économiques, sociaux et financiers de confrères qui transfèrent, se font attaquer en justice par d'autres confrères et se retrouvent dans des situations inextricables.
    Il n'est pas question d'augmenter les quotas mais d'avoir des pharmacies qui répondent aux nouveaux besoins de consommation de la population.
    Les syndicats jouent un mauvais jeu qui sera dommageable à l'ensemble de la profession en refusant d'améliorer les dessertes des populations. Cela le rappelle les syndicats de médecins qui refusent le tiers payant généralisé. Ils sont à contre-courant des attentes de nos concitoyens.
  • 04/12/2016 à 15:54
    BREZHONEG
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    Les medecins ont raisons de protester contre la contrainte du tiers payant.Les pharmaciens il y a 30 ans,du moins ceux des pyrennees atlantiques et d'un departement voisin,avaient compris et s'etaient rapidement lancé dans la paiement par carte de credit,avec engagement des banques de ne debiter qu'apres reception du remboursement cpam.Ca marchait tres bien,les gens payaient avec le remboursement, et surtout cela nous protegeait de la Secu en intercalant entre elle et nous le Groupement Interbancaire Carte Bleue,qui etait notre payeur..Bien evidemment la Secu,qui voyait disparaitre la possibilité d'asservir les Professions de Santé,.. a imposé l'abandon de ce truc futé.Et quand le petit jeune que j'etais a demandè au President National pourquoi on abandonnait ça, reponse: "tu comprend, il y a une commission de 0.3% quand meme!"(marge de 33.33% a l'epoque) De là date mon admiration pour les Visionnaires de la rue Ballu.
  • 04/12/2016 à 17:51
    mickaelb pharmacien
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    Stop aux regles figées et trop contraignantes ; notre profession doit se moderniser et assouplir certaines regles notamment faciliter le regroupement ou le transfert D officine dans la mesure ou la distance minimale entre 2 confrères est respectée

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