Dans sa lettre d’information du 14 novembre, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) alerte ses adhérents sur le renforcement des contrôles des caisses primaires d’assurance maladie sur la substitution.
« Il y a eu des rejets de dossiers et des indus qui ont été demandés. Cela concerne un nombre significatif de pharmaciens notamment en Ile-de-France », signale Jean-Luc Fournival, président de l’UNPF sans pouvoir donner précisément le nombre de pharmaciens concernés.
« Dans ces cas, les pharmaciens n’ont pas pu substituer en raison de rupture de stock du médicament ou encore de l’absence du générique. Ce qui est inacceptable », ajoute-t-il.
Interrogé, Renaud Nadjahi, président de l’URPS pharmaciens Ile-de- France et de la commission paritaire régionale reconnaît « qu’il y a des situations qui entraînent une impossibilité de substitution ».
« Le produit est en rupture, je ne peux ni toper NS car je ferais un faux, ni facturer en tiers payant et je pénalise le patient dans son traitement. C’est la même chose lorsqu’il n’y a pas de générique, le pharmacien doit-il utiliser le topage NS ? Il y a des incompréhensions et des situations qui deviennent difficiles. Nous allons essayer de voir comment harmoniser les pratiques en Ile-de-France », ajoute-t-il.
Une réunion de travail est prévue avec l’assurance maladie au sein de la commission paritaire régionale. En attendant, l’UNPF conseille à ses adhérents de référencer l’ensemble des génériques même ceux qui sont présents chez peu de génériqueurs (tobramycine collyre, iopamidol en injectable, lidocaïne patch…) pour éviter d’avoir des indus.
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