Transactions : des écarts de prix de 10 à 15 points entre officines similaires dans le Nord - 28/10/2016 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
28/10/2016 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Transactions : des écarts de prix de 10 à 15 points entre officines similaires dans le Nord

En parallèle d’une enquête décryptant les cessions d’officines parue dans son édition papier du 15 octobre 2016, Le Moniteur des pharmacies s’est livré à un tour de France pour analyser le marché de la transaction. Le Nord-Pas-de-Calais se distingue toujours par des prix plus bas que la moyenne nationale.
vieux Lille, rue Faidherbe, Esquermoise, Halles, pharmacies pp76-Fotolia

Aujourd’hui, avec des corrections du marché qui se poursuivent à la baisse, les acquéreurs de la région Nord-Pas-de-Calais peuvent encore faire de belles opérations sur des officines d’un million d’euros. « Elles partent à 40 ou 50 % du chiffre d’affaires HT, avec de bonnes rentabilités. Les acquéreurs peuvent ainsi s’octroyer d’emblée une rémunération de 3000 à 3500 €, rapporte François Gillot du cabinet C.A.A-G. L’objectif d’une rémunération décente est devenu prioritaire par rapport à celui de la capitalisation qui devient très aléatoire. Quant aux officines sous le million, elles ne sont plus le cœur de cible des banques, sauf cas d’espèces. »

Le marché nordiste est très sélectif. Entre un lieu très prisé et un lieu délaissé par les acquéreurs, l’écart de prix est de 10 à 15 points pour une pharmacie de même taille et de même typologie. Des communes situées près de Lille comme Mouvaux, Bondues, Marcq-en Baroeul, Lambersart sont très cotées, de même que la Côte d’Opale. A l’inverse, les zones les moins attractives sont Maubeuge, Denain, le parc reculé de l’Avesnois, le bassin minier du Pas-de-Calais…

A Lille, la concurrence et la guerre des prix refroidissent les ardeurs. Les acquéreurs fuient les zones concurrentielles les plus chaudes de la ville (la rue Faidherbe, la rue Esquermoise dans le quartier du Vieux-Lille, le quartier des Halles…) pour la périphérie lilloise ou un quartier excentré de la ville où l’exploitation d’une officine permet encore de tirer son épingle du jeu.

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Lisez aussi l’enquête Les cessions d’officines se réveillent, publiée dans Le Moniteur des pharmacies N° 3146 du 15 octobre 2016.



François Pouzaud

Les dernières réactions

  • 29/10/2016 à 07:51
    Flippeur95
    alerter
    Mr pouzau SVP mettez vous à la page , et parlez nous de multiple d'EBE et non plus de % de CA
    Car on n'y comprend plus rien
  • 29/10/2016 à 14:19
    maignan jacques
    alerter
    le C A reste aussi un repere bien utile.
  • 29/10/2016 à 23:10
    brucine
    alerter
    Pas vraiment.

    La pharmacie est la seule activité commerciale qui se vende en proportion du CA et non pas du résultat, et qui s'est même vendue longtemps en proportion du CA TTC (en clair, on vend de la TVA).

    Même si cette activité n'est pas obérée par une mauvaise gestion ou des charges ordinaires ou extraordinaires, chacun comprend qu'il y a une sacrée différence quand le CA doit beaucoup à des activités légales volatiles (gros vétérinaire, maisons de retraite...), voire quand il est gonflé par des choses moins légales (Subutex à grande échelle, falsification d'ordonnances, entonnoir de CA entre 2 pharmacies tenues par des conjoints ou associés..).

    Quand bien même ces facteurs n'existeraient pas que ce que qui fait vivre sont les résultats, pas le CA.

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