Dépenses d’assurance maladie : 2017 promet d’être rude - 21/09/2016 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
21/09/2016 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Dépenses d’assurance maladie : 2017 promet d’être rude

Médecin, consultation, CSMF Yuri Arcus-Fotolia

Dans son rapport annuel sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale, rendu public mardi 20 septembre, la Cour des comptes prémédique les âmes sensibles pour 2017.

« Compte-tenu de la dynamique des dépenses de soins de ville, des revalorisations de salaires à l’hôpital et de la nouvelle convention médicale, le respect de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie) en 2017, particulièrement difficile, devrait nécessiter des économies supplémentaires », estime-t-elle. 

Le respect d’un Ondam à 1,75 % l’an prochain est effectivement un vœu pieux, reconnaît Bercy. Le 20 septembre au soir, Michel Sapin, ministre de l’Économie et des Finances annonçait avoir pris la décision de relever l’Ondam à 2,1 % (700 millions d’euros supplémentaires) pour faire suite à la nouvelle convention médicale des médecins généralistes et à l’augmentation du point d’indice dans la fonction publique hospitalière.

Critique face au rapport de la Cour des comptes, la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français) maintient que le véritable enjeu est le virage ambulatoire. « La Cour des comptes oublie que le parc hospitalier de la France est surdimensionné par rapport aux autres pays de l’OCDE : la cause essentielle du déficit de la branche maladie est là », dénonce la CSMF.

Voilà au moins un point de convergence entre les deux. Car, comment concrétiser les économies selon la Cour des comptes ? Une piste : l’hôpital. L’hôpital et les prescriptions qui en sortent. La Cour des comptes note en effet que les prescriptions à l’hôpital représentent des dépenses importantes (25 milliards en 2014) « aussi mal connues qu’imparfaitement mesurées. Leur croissance est très rapide (+ 32 % en euros constants depuis 2007) et la tarification à l’activité n’a pas contrarié cette dynamique. Pour la maîtriser, il convient de mieux responsabiliser le corps médical, collectivement et surtout individuellement, qu’il s’agisse des prescriptions réalisées à l’hôpital comme de celles effectuées en dehors ». Effets indésirables à prévoir.



Les dernières réactions

  • 21/09/2016 à 16:29
    *141
    alerter
    La Cour n'a sans doute pas remarqué que si les depenses de ville ont augmenté,les depenses de pharmacie de ville ,elles,ont baissé.Les autres(labo,infimieres,etc,)augmentent tous!
    Ce ne sont donc pas les prescriptions de medicaments,mais les prescriptions d'autres choses, qu'il faut freiner,chere Cour des Comptes.
  • 21/09/2016 à 19:32
    gdj
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    Tout à fait d'accord.
    Des bilans bio à plus de 100e est répétés c' est une HONTE
    mais les patients sont les demandeurs, les médecins les scriptes et les labo les banquiers.
    Il faudrait rembourser que les examens anormaux !!!!

  • 21/09/2016 à 22:38
    garfield83
    alerter
    De toute façon comme d'habitude on fera des économies sur le dos des pharmaciens pour payer les médecins
  • 22/09/2016 à 06:51
    ppp
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    gdj pourriez-vous réécrire votre mail. Il est incompréhensible.
  • 22/09/2016 à 07:22
    Fuhrer
    alerter
    gdj faut arrêter le cidre en écrivant les posts... svp
  • 22/09/2016 à 09:32
    cf
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    Faire des économies en pénalisant une profession docile et servile, est bien plus facile que de frapper sur les médecins par exemple (qui savent se défendre).... On peut, de plus agiter quelques menaces ( ouverture du monopole en GMS, baisse des remises génériques) pour faire taire nos syndicats frileux..Enfin le constat des revenus moyens de la profession (très importants) est un dernier argument de poids pour réaliser des économies
    sur le médicament...Bien sur, le réseau ne résistera pas très longtemps, mais les faillites , c'est très bon pour les survivants..
  • 22/09/2016 à 09:55
    curieux
    alerter
    Ce qu'ils appellent les revenus tres importants de la profession,c'est la ligne "benefice comptable". Ce qui donne réellement le disponible pour vivre, c'est la ligne "prelevements de l'exloitant".Il faudrait obtenir la possibilité de faire une holding pour la pharmacie, et nous ne serions imposés que sur les prelevements réellement virés du compte holding au compte personnel.
  • 22/09/2016 à 10:27
    gdj
    alerter
    Mes réactions concernent les demandes d'analyses, sur prescription, pour les LBM
    Ces analyses sont coûteuses , les bilans ne sont parfois multiples (plusieurs par année) avec les mêmes analyses et si le patient change de médecin cela n 'arrange rien ! On refait !
    le médecin est le prescripteur, les" vrais malades " sont bien moins nombreux que les sujets bien portants heureusement.
    Ne faudrait il pas rembourser (sauf pour un bilan annuel par exemple ) que les examens anormaux ?
  • 22/09/2016 à 17:43
    ADH
    alerter
    @gdj
    Donc vous demandez aux confrères biologistes de réaliser des analyses gratuitement? (quand le résultat d'analyse est dans les normes)

  • 22/09/2016 à 18:06
    gdj
    alerter
    Pas du tout,
    Mes des remboursements par la SS de 60% 30%
    comme pour les médicaments pour des analyses faites n fois ! cela permetteraient de faire prendre conscience le prix des actes !
  • 22/09/2016 à 18:45
    ppp
    alerter
    gdj relisez-vous avant d'envoyer, ce serait plus agréable pour les autres, et surtout plus compréhensible.
    Vous ignorez sans doute qu'un diagnostic se fait par élimination des différentes pathologies, il est donc indispensable de faire toutes sortes d'analyses, pour orienter le diagnostic.
    Donc rembourser les analyses bonnes est tout a fait normal. par contre démultiplier les analyses n'est peut-être pas cohérent, mais l'outil permettant de regrouper toutes les données, n'est toujours pas en place.

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