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Generali France va proposer à partir du 1er janvier 2017 à ses clients en entreprise un programme visant à améliorer leur bien-être. Il est constitué de trois volets : une évaluation (alimentation, mode de vie, santé) par un questionnaire en ligne, un engagement à suivre les recommandations du programme et un programme de cumul de points auprès de partenaires de Generali Vitality (Club Med,Look Voyages, Sephora, Fnac, Decathlon…).
« L’employeur ne met pas simplement un programme à disposition de ses salariés mais est incité à créer un environnement propice à l’amélioration du bien-être au travail », commente Yanick Philippon, membre du comité exécutif de Generali France.
Dans un communiqué diffusé le 9 septembre, le collectif d’associations de patients Ciss critique cette initiative : « Proposer l’accès à des produits (achat de fruits et légumes) et services (abonnement de sport ou à des programmes de remise en forme) dans le cadre d’offres négociées avec des partenaires commerciaux n’a rien de très novateur (…). Mais la « carotte » pour motiver l’assuré à recourir à ces offres n’a plus aucun lien avec la santé : réductions auprès d’une agence de voyages ou d’une plateforme de cadeaux en ligne. Cherche-t-on réellement à motiver et accompagner les changements de comportement de ceux qui en ont besoin, ou gratifier ceux qui n’ont pas de difficultés à se conformer aux standards de prévention ? », s’interroge le Ciss, qui dénonce le risque d’un financement des contrats individuels onéreux (par exemple les retraités) au profit des contrats collectifs aux tarifs attractifs.
Par ailleurs se pose la question du devenir des données de santé concernant les assurés. Cette collecte ne peut pas permettre de moduler les cotisations en fonction de l’état de santé de l’assuré. « Mais on n’a encore jamais vu un assureur collecter des données pour ne rien en faire ! C’est donc qu’elles seront probablement revendues aux partenaires du programme Vitality et à bien d’autres assurément », considère le Ciss. Par ailleurs, l’employeur pourrait accéder aux données anonymisées concernant ses salariés. « De quel droit ? Pour quoi faire ? Au bénéfice de qui ? », pointe le collectif représentant des patients.
« Ce sont des informations anonymes qui ne sont que des indicateurs de participation, retorque Yanick Philippon. Il est important de préciser qu’aucune donnée n'est obligatoire. Le salarié choisit lui-même le niveau d’information qu’il souhaite partager dans les questionnaires de la première étape de Generali Vitality. S’il ne souhaite pas remplir certaines informations cela n’empêche pas le programme de fonctionner. »
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