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Si, actuellement, 25 % des jeunes médecins et 29 % des jeunes pharmaciens déclarent avoir déjà conseillé une application mobile ou un objet connecté de santé, en 2020, ils seront, respectivement 78 % et 84 % à penser que cette pratique sera devenue régulière.
Pour le Dr Didier Mennecier, vice-président du Lab e-Santé, au titre du collège des professionnels de santé : « Les jeunes médecins et pharmaciens ont un usage attendu des solutions en m-Santé, mais ils sont déjà beaucoup à prévoir de conseiller une mApp ou un objet connecté à leurs patients dans le futur : les pratiques s’adaptent donc bien aux évolutions numériques, ce qui est rassurant ».
86 % des jeunes médecins ont déclaré utiliser une application mobile de santé pour seulement 66 % des jeunes pharmaciens. Inversement, 63 % de ces derniers ont déclaré utiliser leur smartphone ou leur tablette pour accéder à un réseau social dans le cadre de leur pratique professionnelle ou de leurs études versus 45 % des jeunes médecins. Face à ces résultats, le Dr Safia Slimani, fondatrice et présidente de MedPics, est tout à la fois enthousiaste et responsable : « Les résultats du sondage montrent que la jeune génération de médecins et de pharmaciens est confiante en l’avenir de la santé mobile qui promet un meilleur exercice de leur profession. En tant que concepteur d’application mobile, de réseaux sociaux dédiés aux professionnels de santé tâchons de ne pas les décevoir ! »
En ce qui concerne leur vision générale de la santé connectée, 59 % des jeunes médecins et 49 % des jeunes pharmaciens estiment que celle-ci « promet de belles choses ».
« La santé connectée va permettre d’avoir une meilleure collaboration entre les professionnels de santé et avec le patient lui-même. L’un des enjeux est notamment l’observance. Derrière la santé connectée se profile la possibilité d’un meilleur suivi donc d’une meilleure qualité des soins », analyse Nassim Mekeddem, président de l’association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF).
En conclusion, pour le Dr Nicolas Lafferre co-fondateur de dmd Santé, en charge de Stagium : « La santé n’échappe évidemment pas à la numérisation du monde et les jeunes professionnels de santé l’ont bien compris. La santé mobile sera en effet un véritable atout pour l’optimisation de la prise en charge de nos patients. L’enjeu est maintenant de guider les professionnels de santé que nous sommes dans le choix de ces nouveaux outils ! ».
* Cette enquête a été autoadministrée sur le web, du 15 au 30 janvier 2016, auprès d’un panel de 545 jeunes médecins et pharmaciens, étudiants à partir de la 4e année, jusqu’aux jeunes médecins remplaçants ou installés depuis 5 ans et aux jeunes pharmaciens officinaux titulaires depuis maximum 5 ans également, avec une limite d’âge de 35 ans.
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