Le Wall Street Journal faisait paraître le 1er décembre 2015, un article avec un tableau comparant les prix pratiqués pour les médicaments entre les Etats-Unis, l'Ontario, l'Angleterre et la Norvège.
Le Comité économique des produits de santé (CEPS) y a ajouté mi-décembre les prix français. Ils sont la plupart du temps 2 à 3 fois moins chers, voire plus. Par exemple, en considérant le prix aux Etats-Unis (remboursés par le Medicare) comme la base 100, Lucentis est à 35 % en France, 46 % en Norvège, 60 % en Angleterre et 65 % en Ontario. Prolia se situe respectivement à 18 %, 29 % et 32 % en Angleterre et Ontario. Pour Avastin : 37 %, 58 %, 55 %, 58 %.
Le CEPS comparait également le prix des anticancéreux en Europe. Là encore, la France a souvent les prix les plus bas. En reprenant l'exemple d'Avastin, avec cette fois le prix français comme référence 1, l'Allemagne est à 1,35, l'Italie à 1,33, l'Espagne à 1,17 et le Royaume-Uni à 1,03.
Au même moment, la Ligue contre le cancer s'inquiétait du prix des médicaments innovants craignant la mise à mal de notre système de santé. L'association réclame un débat citoyen, plus de transparence et la présence des associations de patients au CEPS. Le Leem a répondu favorablement, prêt à prendre l’initiative d’un prochain débat avec l’ensemble des acteurs du système.
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