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Le DP « ruptures », branche du dossier pharmaceutique consacrée à l’information sur les ruptures d’approvisionnement en médicaments, devrait se généraliser en 2016, a indiqué Isabelle Adenot, présidente de l’Ordre national des pharmaciens, lors d’une conférence de presse ce jeudi 10 décembre. L’outil est peu à peu intégré au logiciel métier des officines depuis l’automne 2014.
Cette démarche d'information consiste pour le pharmacien à recevoir de la part du laboratoire des notifications concernant une éventuelle remise à disposition d’un médicament.
« Lorsqu’une commande de médicament n’est pas satisfaite par le grossiste, un mail est envoyé de manière automatique 72 heures plus tard au laboratoire détenteur de ce médicament », explique Isabelle Adenot.
Un retour d’informations automatique transite par le DP « ruptures », depuis le laboratoire vers le pharmacien. Le cas échéant, la réponse peut comprendre des propositions de solutions, incitant par exemple à se reporter vers d'autres dosages, formes ou spécialités, notamment auprès d’un laboratoire concurrent.
A ce jour, précise Isabelle Adenot, environ 80 % des spécialités sont intégrées dans le cadre de cette transmission d’informations, les laboratoires n’y étant pas tenus de manière obligatoire. Ce sont eux qui financent essentiellement l’outil DP « ruptures », dont le coût de fonctionnement est évalué à près de 400 000 euros par an.
L’outil est actuellement déployé dans près de 3 000 officines équipées du logiciel Winpharma, qui a fait office de pilote. Environ 10 000 pharmacies doivent suivre prochainement, équipées des logiciels de Pharmagest (LGPI) et Isipharm (Leo). L’installation par Alliadis est programmée pour la fin du premier semestre 2016.
Par ailleurs, le projet de loi de santé (en seconde lecture au Sénat à partir du lundi 14 décembre) institue la notion de « médicament d’intérêt thérapeutique majeur » ou MITM, dont la liste sera consultable sur le site de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il s’agit de médicaments pour lesquels la difficulté d’approvisionnement peut mettre en jeu le pronostic vital d'un patient ou représente une perte de chance importante pour le traitement. Des vaccins devraient être intégrés à cette nouvelle catégorie de médicaments.
Le projet de loi de santé impose aux industriels l’obligation d’élaborer des plans de gestion de pénurie pour les MITM, prévoyant notamment des alternatives en cas de rupture d’une spécialité. Pour cette catégorie de médicaments, les laboratoires ont ainsi obligation de fournir de « manière continue et appropriée » le marché français, indique la présidente de l'Ordre.
Du côté des grossistes répartiteurs, le projet de loi de santé introduit l’interdiction de se livrer à des exportations parallèles (essentiellement dans des pays où les médicaments sont achetés plus chers qu’en France) pour cette catégorie de médicaments.
Environ un tiers des 170 médicaments concernés à ce jour par une rupture d’approvisionnement entreront dans cette catégorie de MITM, estime Isabelle Adenot.
Le site de l’Ordre des pharmaciens tient régulièrement à jour des statistiques sur les références de médicaments (par code CIP) concernées par les ruptures d’approvisionnement en officine. A ce jour, ce sont donc au total 170 références qui manquent à l’appel. Les statistiques établissent que près de 10 % des vaccins sont actuellement non disponibles.
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