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Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), qui représente les patients, a préconisé de soumettre les médecins à « des autorisations d'installation » afin de mieux les répartir sur le territoire et de lutter contre les déserts médicaux.
« Nous cotisons tous à l'Assurance maladie », rappellent, dans un communiqué commun publié le 4 novembre, le CISS, qui regroupe une quarantaine d'associations, l'Association des accidentés de la vie et l'Union nationale des associations familiales. « Il est légitime de trouver le retour de cette cotisation : la possibilité d'accéder aux soins ».
Or ce droit est nié, selon ces associations, par l'existence de déserts médicaux. Plus de la moitié des Français déclarent ainsi « avoir été au moins une fois dans l'impossibilité de consulter un médecin spécialiste dans un délai raisonnable », et près de 30 % un généraliste, dénonce le CISS.
Pour le CISS, ces difficultés sont largement liées à la densité des médecins dans les territoires. Le collectif dénonce l'inefficacité des mesures incitatives, comme les aides financières à l’installation dans les zones nécessiteuses.
Il réclame ainsi d'encadrer l'installation des médecins grâce à une « carte sanitaire opposable » localisant « les besoins en ouverture de cabinets médicaux » et « en soumettant les médecins à une demande d'autorisation administrative en vue de leur installation ».
Le CISS souhaite que la prochaine convention médicale, qui sera négociée en 2016, contienne « des mécanismes de désincitations dans les zones en surdensité ».
Autre solution mise sur la table, la limitation des dépassements d'honoraires dans les zones surmédicalisées pour éviter que la moindre activité ne soit compensée par l'augmentation des tarifs.
A contrario, le CISS propose d'« augmenter la rémunération forfaitaire des médecins qui acceptent de s'installer dans les déserts médicaux » et d'encourager « le transfert de certains actes médicaux vers des professionnels de santé non médecins formés à ces actes ».
Dans un sondage BVA réalisé par téléphone du 22 au 24 octobre auprès de 1001 personnes, la majorité (60 %) des personnes interrogées estime que le manque de médecins dans certains territoires résulte « avant tout » de leur mauvaise répartition sur le territoire, bien davantage que de « l'insuffisance de médecins formés » (16 %).
Plus de 7 Français sur 10 pensent que les pouvoirs publics devraient intervenir, dont 38 % « en accordant plus d'avantages aux médecins prêts à exercer dans les déserts médicaux » et 29 % en « limitant l'installation dans les zones où ils sont déjà en nombre suffisant ».
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