Sécurité du médicament : une nouvelle mission pour l’officine selon l’USPO - 09/10/2015 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Sécurité du médicament : une nouvelle mission pour l’officine selon l’USPO

USPO, ANSM, médicament © D. R.
L’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine) propose que les officines transmettent en temps réel des informations sur le suivi des traitements aux autorités de santé, a indiqué Gilles Bonnefond, président du syndicat, ce vendredi 9 octobre lors d’un débat sur l’observance organisé dans le cadre des 8èmes Rencontres de l’USPO.

« Les notices des médicaments sont écrites pour protéger le laboratoire d'un éventuel contentieux, mais ce sont des repoussoirs à l’observance. Les gadgets qui sonnent (ou objets connectés, Ndlr) correspondent à un projet industriel mais cela ne présente pas tellement d'intérêt pour les patients. Et le système de pharmacovigilance est aujourd’hui très insuffisant », constate Gilles Bonnefond.


Une mission qui serait rémunérée

Le président de l’USPO préconise ainsi que les pharmaciens puissent transmettre par voie informatique les observations relatives au suivi des traitements aux autorités de santé.

« Après dispensation du médicament, il s’agirait de faire remonter l'information que le patient ne supporte pas ou supporte difficilement son traitement au plan de la galénique ou du fait de la survenue d’effets indésirables. Il s’agirait aussi de vérifier si les conditions de prescription et de l’AMM sont respectées. On verrait également si un patient a compris l’intérêt d’un suivi biologique, si celui-ci est réalisé ou s’il ne l’est pas. Cela permettrait de donner en vie réelle les conditions d’utilisation des médicaments réputés dangereux »
, indique le président de l’USPO.

Cette nouvelle mission proposée par le syndicat ne se mettrait pas en place sans « une compensation financière adaptée au temps passé ».





Matthieu Vandendriessche

Les dernières réactions

  • 10/10/2015 à 09:52
    jl
    alerter
    Et "si les conditions de prescription et de l’AMM ne sont pas respectées", et si le patient ne veut pas comprendre "l’intérêt d’un suivi biologique", je pense que faire remonter cette information aux "autorités de santé" ne changera rien, sauf si cette "délation" entraine de leur part une réponse contre le patient insouciant, ou contre le médecin.... Que de problèmes en perspective...C'est le genre de problème à traiter en local et discrètement... Mr Bonnefond..... Taisez vous...Et allez un peu travailler au comptoir d'une pharmacie... La réalité , la vraie vie, c'est pas des théories..

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