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Face à la stagnation des taux et aux récentes controverses sur la balance bénéfice/risque du dépistage du cancer du sein, la ministre de la Santé en appelle à la concertation. Marisol Touraine a donné ce matin le coup d’envoi de la mobilisation Octobre rose en faveur du dépistage du cancer du sein, accompagnée cette année d’une consultation citoyenne et scientifique.
Quels sont les facteurs retenant certaines femmes de participer au dépistage ? Faut-il des actions particulières pour les informer et les convaincre ? Chacun peut apporter sa contribution écrite, photo ou vidéo au débat sur le site www.concertation-depistage.fr à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 mars. Ces témoignages et suggestions pour l’amélioration du dépistage s’ajouteront à l’avis argumenté d’un panel de 20 citoyennes représentatives de la population française et à celui d’un collège d’une quinzaine de professionnels de santé sans liens d’intérêts avec le programme de dépistage organisé par l’INCa.
A l’issue d’une réunion publique au printemps prochain, un rapport d’orientation sera remis à l’été à Marisol Touraine. Son objectif : faire de la campagne Octobre rose 2016 une nouvelle étape dans le dépistage du cancer du sein, grâce à un plan d’action national, issu de cette démarche de démocratie sanitaire.
« Le cancer du sein tue près de 12 000 femmes par an, c’est un drame de santé publique qui ne doit pas concerner que les femmes malades et leurs proches mais bien toute la société », a affirmé la ministre de la Santé.
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