Exercice de la profession : les pharmaciens restent pessimistes - 21/04/2015 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Exercice de la profession : les pharmaciens restent pessimistes

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Le moral des professionnels de santé n'est pas au beau fixe. « Ils sont atteints par la crise qui perdure» , explique Ariane Govignon, directrice générale de CMV Mediforce.

Dans son observatoire des professions libérales de santé, cette filiale de BNP Paribas pointe du doigt le pessimisme ambiant : les pharmaciens notent leur situation actuelle à 4,8/10. Cette note chute à 3,6 sur les perspectives de la profession. 

Pis, seulement 33 % des officinaux interrogés dans le cadre de cet observatoire recommanderaient leur profession à un jeune.

La moitié des pharmaciens veulent s'adapter

Ce pessimisme peut s'expliquer par une préoccupation qui fait l'unanimité : le poids des charges et de la fiscalité (97 %) et des lourdeurs administratives (94 %).

Pour la moitié des professions libérales de santé, le chiffre d'affaires est en baisse. Cette proportion monte à 62 % chez les pharmaciens.

Néanmoins, face au changement de comportement des patients, mieux informés et plus exigeants, un pharmacien sur deux cherche à adapter l'exercice de sa profession. Seulement 5 % des officinaux refusent de modifier leur comportement au comptoir. 



Stéphanie Bérard

Les dernières réactions

  • 21/04/2015 à 19:45
    Guigui25000
    alerter
    Je ne comprend pas les 5 % qui ne veulent pas s'adapter.Il faut savoir vivre avec son temps et être en phase avec ce que nous demande nos patients. Sinon en plus de perdre leurs confiances on dégrade la réputation nos professions (Préparateurs & Pharmaciens).
  • 21/04/2015 à 20:15
    oo
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    5% peut être ceux qui en ont marre des décisions tous azimuts le pharmacien piquouse , le pharmacien qui se fait payé pour ce qu'il fait gratuitement depuis plus de 30 ans etc... c'est pi t 'être ça , refuser qu'on les prenne pour des "handicapés" du ciboulot , ne sachant pas faire , exercer leur Art et ses même décideurs cassant l'image et le métier qu'ils défendent mieux que certains comme l'adjoint au maire de caen et ses ventes sur internet , avec des sites hors des murs de la pharmacie (tiens et si je vendais sur le trottoir à la prochaine braderie ....why not ? . c'est plus de 5% !!!
  • 21/04/2015 à 21:06
    gargouille
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    oui c'est plus de 5 % de phiens qui ont marre de ces décisions ,voyons les tests de glycémie , d'angine ,de ces vaccins on se fout de qui ???? on n'est pas capable d'être corporatiste comme les médecins et les biologistes ,combien de phiens se sont ils syndiqués après le 30 septembre ,il y a un paradoxe ,comme pour les génériques ,le french paradoxe ,des phiens qui ne veulent pas évoluer et casser les prix ou vente sur internet (accepté par le conseil de l'ordre ??) , qui oublient le conseil de base !!!!et ceux qui donnent leur temps à défendre nos intérêts ou de faire leur travail dans une éthique !!!!de quel côté êtes vous ???? je continue à exercer avec une éthique mais je n'aime plus mon métier entre l'exigence des patients où la santé est un dû et la fusion des papiers bureaucratie à outrance !!!! êtes vous allés voir le coût de la santé en pays étranger ??? mais j'admire un syndicat qui a su réunir les doyens ,le conseil de l'ordre , les 4 syndicats ,les amphis étaient pleins , que reste t il de cette grève ???? accepter les délires de la technocratie !!!!bien connue de la france !!! quand on touche au porte monnaie ,combien de patients refusent leurs médicaments non remboursés ? aller aux urgences pour ne pas payer une consultation ??, why not ,oui c'est plus de 5% , mais on en a marre de ce système d'assistance ,un métier très intéressant pour les impôts ,constat de plus de 31 ans d'exercice et voir combien coûtent les dom tom !!!!!!il est vrai qu'il faut défendre le prestige de la france !pauvre france !!!!!!
  • 21/04/2015 à 21:49
    Potard XCD
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    Sans oublier que la Sécu se fait piller sans réagir par des réseaux organisés qui envoient des détenteurs de CMU et d'AME collecter avec de fausses ordonnances des listes de médicaments pour l'export, alors que l'on nous refuse le remboursement de dossiers pour des motifs insignifiants.
    Ce trafic est en pleine expansion selon des sources officielles sans que cela ne déclenche aucune réaction de l'organisme payeur déjà en déficit abyssal. Investissement :1 ordi+imprimante, gains : infinis, risque pénal : léger voire nul. Escroc : un métier pour demain la classe politique donne l'exemple... suivez
  • 21/04/2015 à 21:49
    logistone
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    en même temps, que pensez d'autre de la profession. L'installation en primo accédant est difficile avec ce contexte où il y a toujours plus de déremboursement, de diminution de marge (j’attends de voir l'effet de l'honoraire du 1er janvier 2016). et ce dans un contexte d'ouverture de la profession, de la libre installation dont il a été fait mention etc....
    Comment voulez vous que sans visibilité à moyen/long terme, nous nous engagions sur des crédits de 12 à 16 ans.
  • 21/04/2015 à 23:34
    Prép ras le bol
    alerter
    Ça y est les pleurnichards sont de retour!! On vous paie pour tout: les génériques,les entretiens divers avec les diabétiques les avk etc.. Dont avant ( d'être rémunérés ) vous n'aviez rien à faire et voilà c'est reparti quand allez vous cessez de vous plaindre? C'est de plus en plus pénible ! Ah j'oubliais ce fameux tiroir caisse!!
    A chaque article du moniteur vous vous plaignez : changez de profession!!!
  • 22/04/2015 à 06:47
    RASleBOL
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    a Prep ras le bol installe toi dans n'importe qu'elle profession, et tu verras ce que c'est que travailler 60 h pour un revenu inférieur a ton salaire, finir de payer des emprunts, trop élevés. Depuis 2005 la moyenne des baisses de prix de médicament est de 1Milliard par an et il y en a autant à venir, Alors le moral est à zéro. Et la seule façon de s'en sortir, c'est de réduire la masse salariale. J'espère que tu seras dans la charrette.
  • 22/04/2015 à 07:33
    Prep ras le bol
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    Ah ouais! Ça fait 32 ans que j'entends la même rengaine mais feignants comme vous l'êtes on est toujours là à trimer pour un salaire de misère! Car sans nous vous n'êtes que dalle! Mais comme d'habitude ça sert à rien de discuter!!
  • 22/04/2015 à 09:08
    garfield83
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    Eh bien dis donc "préparation ras le bol" tu es bien remonté! !
    On sent le mouton qui prend conscience de sa nullité!
    Encore un peu et tu nous sort le fameux refrain :"patron salaud le peuple aura ta peau ".
    Mets un lysanxia sous la langue cela ira mieux après!
  • 22/04/2015 à 09:14
    prep ras le bol
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    pas le bac . niveau minable et ca parle...
  • 22/04/2015 à 09:17
    prep ras le bol
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    je suis une grosse nulle désolé ! j'ai même pas le bac et des connaissances scientifiques misérables par rapport aux Docteurs en pharmacie. Et mon salaire est largement mérité... Et 32 ans d'expérience mais rien dans la boite crânienne
  • 22/04/2015 à 09:20
    Bigpat
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    A prep ras le bol : bouge toi et passe le concours, au lieu de geindre, c'est ouvert à tout le monde. Et après on verra si tu la ramènes !
    Mais c'est vrai, mieux vaut ne rien faire et se plaindre, c'est plus facile et c'est dans l'air du temps !
  • 22/04/2015 à 09:25
    JMF
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    A Prep ras le Bol.
    Votre sens du discernement doit être très altéré... 32 ans à être mécontent de votre métier voire de votre où vos employeurs et vous êtes toujours dans la profession !!!
    Un conseil, changez de métier, vous vous sentirez bien mieux.
    et si depuis 32 ans vous trimez pour le même "fainéant" (qui signifie "qui ne fait rien' vs votre 'feignant' dans le texte) c'est que quelque part vous devez aimer çà.!!
    je suis heureux que la majorité des préparateurs-trices ne soient pas à votre image.
    tentez votre chance chez MEL.. à bon entendeur ..!!
  • 22/04/2015 à 09:49
    jlf
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    Merci à stephanie Berard de préciser ce que font les 50% de pharmaciens qui cherchent à adapter l'exercice de leur profession... car son article n'apporte ici que des banalités sur des statistiques . Ainsi si 5% des officinaux refusent de changer leur comportement éthique, plutôt que de solder de la Merde......., c'est tout à leur honneur..
  • 22/04/2015 à 09:56
    bibi
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    le problème c'est que l’État, notre ennemi de toujours, contrôle l'économie de nos entreprise a hauteur de 80%.
    tu ne peut donc pas avoir de visu puisque tous les ans ton environnement économique est modifié.
    quant à l’éternel guerre pharmacien préparateur, on ne peu pas travailler l'un sans l'autre.
    N'oublier jamais une entreprise c'est comme une galère, il y a des rameurs (prépa), des barreurs (titulaire) et l’océan (Etat, client, media, medecin).
  • 22/04/2015 à 09:59
    Matthieu VANDENDRIESSCHE, Pharmacien (autre)
    alerter
    Bonjour,

    En réponse à jlf, il faut considérer que des pharmaciens ne prennent pas le temps nécessaire pour y réfléchir ou ne souhaitent pas forcément faire évoluer leur exercice en fonction de nouvelles réalités.

    Ce ne sont pas des banalités qui sont présentées ici, mais des éléments chiffrés servant de base à commentaires et analyses.

    Bonne journée à vous,

    Matthieu Vandendriessche
    Le Moniteur des pharmacies
  • 22/04/2015 à 12:36
    pigeonneau
    alerter
    En fait cet article n'est pas très précis : "adapter l'exercice de la profession". Ca veut dire quoi en termes concrets ? "Modifier leur comportement au comptoir face à des clients mieux informés et plus exigeants". Ca veut dire quoi ?

    Moi, je comprends qu'au comptoir, les patients étant mieux informés et plus exigeants, les pharmaciens ne sont pas suffisamment compétents pour répondre à leurs besoins (que je suppose être les intéractions médicamenteuses, effets indésirables...les prix ? non quand même pas !).

    En gros seulement 5% des officinaux qui ne veulent pas changer leur comportement sont soit très performants et n'ont rien à se reprocher, soit insistent dans leur ignorance et leur incompétence. De plus, l'information ne semble pas tenir compte des adjoints, dans la mesure où ils ne sont pas soumis au "poids des charges, fiscalité et lourdeurs administratives".

    J'ai bien compris ?
  • 22/04/2015 à 14:38
    Isabelle
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    la société change. l'arrivée d'internet et de l'accès aux connaissances médicales est un fait. il n'y a pas de marche arrière. Le pharmacien ne peut l'ignorer et d'ailleurs s'adapte, sauf visiblement pour 5% d'entre eux!
    quant à la guerre préparateurs/pharmaciens, évitons les querelles stériles qui ne servent à rien.
    Notre métier est en mutation, comme nombre d'autres métiers traditionnels. Il me semble qu'il serait plus positif de réfléchir ensemble pour savoir comment le faire évoluer pour valoriser nos compétences et améliorer notre image.
  • 22/04/2015 à 16:32
    oo et +
    alerter
    l'accès aux connaissances ? c'est surtout l'incompréhension et l'amalgame qui est fait de ses pseudo connaissance car diffuser via des forums de gugusses racontant chacun son bobo et des pseudos scientifiques en mal de reconnaissance .combien de fois au comptoir , je dois expliquer ce que le client a cru comprendre et ce qui est réellement , avant c'était les magazines santé papier , les magazines via la télévision , aujourd'hui c'est 100 fois plus de conneries diffusées à la minute : l'autoroute de la connaissance , tu parles .Non , je ne changerai pas ma façon de travailler au comptoir car je n'ai pas attendu les pouvoirs publics et autres pour exercer mon Art , ma ligne de conduite et de travail sont récompensés depuis des années malgré la perte des prescripteurs sur le secteur (n'en déplaise aux pharmaciens des communes voisines qui auraient voulu me voir crever et qui ne s'en sont pas cachés ) depuis 6 ans et la fidélité des patients et les km fait pour mon conseil et le travail , sont quantifiables (sans pour autant être parfait ) , mon exercice n'évoluera pas dans le sens souhaité par nos gouvernants pour installer la grande distribution dans le secteur de santé ; même si je suis à contre courant depuis 20 ans , le cap sera maintenu , car il permet de naviguer à flot , et maintenant les emplois , tout le monde est dans le même bateau pas de dissidence dans l'équipe , pas d'aigri , un partage des connaissances ..rien de plus normal . je n'attend rien de bon des décisions générales , j'ai un cahier des charges dicté par mon enseignement et le sermon prêté en fin de parcours . les impératifs financiers sont présents mais je n'ai vu personne demander le rattachement au régime général de la sécurité sociale comme les médecins , ses derniers comme nous même sommes salariés de cette institution ...exit rsi et cavp , les calculs de cotisations n'étant plus adaptés aux problèmes d'aujourd'hui mais basés sur des notions d'il y a plus de 40 ans , c'est ça qu'il faut faire évoluer déjà .
  • 22/04/2015 à 17:11
    oo
    alerter
    sermon et serment à bon escient .
  • 22/04/2015 à 18:38
    Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
    alerter
    Ce n'est pas parce que l’accès aux connaissances médicales par internet est un fait que cela rend notre exercice difficile, bien au contraire parce que cela permet de gagner en qualité de dialogue et permet d'obtenir une bien meilleure observance des traitements.
    Que veut dire "faire évoluer notre exercice en fonction des nouvelles réalités" si ce n'est justement tenir compte du fait que nous sommes le pays le plus arriéré en termes d'observance et que nous sommes, nous les pharmaciens, incapables de faire des propositions cohérentes pour l'améliorer, ce qui permettrait des économies importantes dans les dépenses de santé.
    Qui faut il classer dans les 5% des officinaux qui ne veulent pas changer leur comportement : un officinal comme moi qui consacre l'essentiel de son exercice à répondre aux besoins des malades et qui refuse par exemple de mettre en place un libre accès diminuant ma rentabilité et me faisant entrer dans un exercice plus commercial que je refuse.
    Le libre accès est devenu une réalité il a 6 ans et plus de 70% des pharmaciens y ont maintenant souscrit et pourtant en 2014 les volumes de médicaments d'automédication (comprenant le libre accès) sont inférieur de 4% aux volumes dispensés en 2008, aucune année n'ayant été positive depuis 6 ans.
    Faut il alors comprendre cette chute par la meilleure connaissance médicale acquise par les consommateurs sur internet ou par la banalisation de notre métier qui nous fait passer du statut de professionnel de santé à celui de distributeur spécialisé, ce que d'autre circuit revendique maintenant grâce à notre pseudo modernisme.
    Si 50% des pharmaciens veulent s'adapter alors il faut qu'ils remettent en cause leurs modes d'exercices et qu'ils remettent aussi en cause les démarches que nombre de groupements ou d'enseignes veulent nous dicter et qui ne sont plus adaptées à notre forme de rémunération depuis 25 ans et ça c'est une réalité à coté de laquelle nous vivons et qui accentue les difficultés économiques auxquelles chacun d'entre nous est confronté.
  • 22/04/2015 à 18:41
    isabelle
    alerter
    j'ai parlé de l'accès aux connaissances, je n'ai pas dit que les patients les comprenaient. La preuve en est que l'on est obligé d'expliquer sans cesse pour justifier et convaincre les patients de la pertinence de leurs traitements. Mais alors que ma grand-mère ne discutait jamais le traitement de son médecin qu'elle admirait, ni les conseils du pharmacien, qui était un notable dans son petit village.... aujourd'hui n'importe qui tape le nom de sa maladie sur google et pense qu'il sait tout mieux que son médecin et son pharmacien. Les médecins bien avant les pharmaciens se plaignent de cette tendance, alors que le patients leur dictent leurs ordonnances! Que cela plaise ou non, il faut bien s'adapter. Aujourd'hui les patients veulent plus de transparence et jugent de la compétence de leur médecin et pharmacien, très favorablement d'ailleurs. C'est un fait et pas un jugement. Le patient se veut averti, responsable et veut avoir une certaine maîtrise sur les décisions qui concernent sa santé. cela me paraît raisonnable et sain, même si la maîtrise des connaissances laisse à désirer. Et cela nous valorise car nous pouvons répondre à leur attente. Cela ne veut absolument pas dire que je suis pour les grands groupes dans la santé. Mais qu'à mon avis il devient urgent de considérer le point de vu de patient pour justement éviter que la grande distribution où d'ailleurs plus vraisemblablement des "big-pharma" ne viennent s'installer et imposer leurs règles. Je dis bravo à votre cahier des charges et à votre engagement au service des autres!
    Mais on ne peut pas s'exclure de l'évolution, je n'ose dire du progrès informatique qui révolutionne notre métier! Je pense qu'il faut toujours mieux accompagner le progrès que d'essayer de l'ignorer, de discuter et d'essayer d'influer sur le système, car effectivement il y a pas mal de choses à faire bouger! Je n'ai d'action chez personne! j'essaye juste de dire que le progrès n'est pas forcément mauvais et qu'il me paraît plus sain de l'accompagner pour mieux le maîtriser que de le refuser alors que les malades sont dedans eux! Mais par ailleurs je suis bien consciente qu'il y a aussi pas mal de règles à faire évoluer... tout à fait d'accord.
  • 22/04/2015 à 19:11
    isabelle
    alerter
    Oui le conseil est en baisse car les clients peuvent acheter où ils veulent et à meilleur prix. Souvent ils viennent demander conseil à leur pharmacien et vont acheter ailleurs. Cette évolution, il faut bien en tenir compte. quand on voit le nombre de parapharmacies qui ouvrent sur Paris et ailleurs, quand on voit les sites comparateurs de prix et autres VEL, nous sommes bien loin de l'exercice pharmaceutique.
    Voilà pourquoi il convient vraiment d'en débattre si le pharmacien ne veut pas disparaître. je vous engage à lire les échos p11 la santé du futur avec ou sans le pharmacien écrit par un économiste de la santé. Pour évoluer il faudra bien tenir compte des nouvelles exigences des malades. Ils nous font vivre.
    A dire vrai, je travaille sur un projet conçu pour tous les pharmaciens pour justement répondre à cette exigence de service personnalisé que réclament les malades, tout en permettant à chaque pharmacie de rentrer dans la modernité mais aussi de barrer la route aux Boots et doc Morris qui sont prêt à nous dévorer. La concurrence est là et il faut trouver le moyen de ramener les patients nomades vers la pharmacie.... cela ne se fera qu'en améliorant la qualité du service. La santé est la première préoccupation des français et nous avons de quoi leur répondre autrement qu'en faisant du commerce. C'est notre métier, notre force! Car franchement vous avez déjà eu un conseil chez monoprix ou autre? moi jamais! Quant aux parapharmacies, les conseils ne sont pas toujours plus éclairés que ce que nos clients vont glaner sur le net! Je pense qu'il y a une carte à jouer! Mais pour une fois les pharmaciens et les préparateurs doivent partir unis, au lieu de se faire la guerre. C'est mon avis!
  • 22/04/2015 à 19:43
    garfield83
    alerter
    Tout à fait d'accord surtout avec votre conclusion
    Pharmaciens +Préparateurs même combat
    Le Préparateur est le premier collaborateur du pharmacien
  • 22/04/2015 à 20:09
    oo et +
    alerter
    d'accord avec jean patrice folco , pas de mise en avant d'où le contre courant que je citais , ce n'est pas être moderne et ce n'est pas s'adapter à un modèle faisant de la pharmacie un simple commerce , nous faisons de la délivrance et cela demande au comptoir beaucoup de travail , et les patients reconnaissent ce travail car ils reviennent et demandent même avant d'aller voir le médecin notre avis , notre conseil et nous devons l'accompagner , l'orienter , le guider , et notre travail au comptoir n'est pas synonyme de vente obligatoire .
  • 23/04/2015 à 11:18
    Isabelle
    alerter
    Je suis totalement d'accord... alors parlons en et proposons une alternative qui permette de valoriser notre très beau métier au service et à l'écoute des patients. S'adapter c'est trouver la solution pour répondre à la modernité, aux nouvelles exigences des patients sans devenir des marchands de fric. Car qu'on le veuille où non le pharmacien titulaire est à la tête d'une entreprise qui doit être rentable pour être perrenne et résister aux big pharma et autres. Il nous faut donc trouver les moyens d'être rentable tout en améliorant notre service et en préservant le coeur de cible de notre métier;
  • 23/04/2015 à 15:44
    JL
    alerter
    Bravo à Mr Folco, dont je partage toutes les opinions et les pratiques, refusant chez moi aussi le self service.
    Je ne comprend pas, par contre l'unanimité pour dire que les patients sont mieux informés... Sur internet, la désinformation est permanente basée sur le buzz et les forums débiles aux contre vérités...Grâce à internet , au contraire, le conseil du pharmacien parait de plus en plus utile, pour faire la part des choses entre vérités scientifiques et rumeurs....Les patients commencent aussi à comprendre que pour leur santé, un bon conseil est préférable a des soldes médicamenteuses.. A nous de virer les laboratoires qui sélectionnent avec des remises scandaleuses nos discounters, et remplaçons ces médicaments de PUB par des équivalents remboursés ou génériques..
  • 24/04/2015 à 15:14
    Isabelle
    alerter
    les patients ne sont pas mieux informés.... mais ils ont accès à une "information" ce qui n'était pas le cas avant!
    Voyons le côté positif, l'avantage est qu'ils viennent nous poser des questions pour valider et traiter ces informations;

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